15. Chapter 15.

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Charlie en média, interprétée ici par Adèle Exarchopoulos

" Quoi ? Ils sont morts ? Je l'ignorais ! " dit-elle en éclatant en sanglots

" Je vais vous laisser " dis-je gênée en montant à ma cellule

J'arrive dans cette dernière, ça fait longtemps que je ne me suis plus retrouvée seule, moi qui suis quelqu'un de solitaire ! Longtemps que je n'ai plus dessiné, peint, chanté, lu, écouté de la musique... Tout cela me manque... Je voudrais retrouver ma vie d'avant, aller aux soirées de mes amis, chanter jouer du piano, de la guitare, boire et fumer des joints, être bourrée et stone de temps en temps... Même étudier me manque... Ma meilleure amie elle aussi me manque... Je ne sais pas si elle est en vie, je regretterai tout ma vie de ne pas avoir su la retrouver.

*** Flashback ***

Je me lève aux alentours de onze heures et demie comme chaque samedis matins, il fait un peu froid dehors du à la neige qui habille les sommets des montagnes qui m'entourent, je vis dans un petit village, il n'y a pas beaucoup d'habitants et j'aime bien, j'aime le fait de ne pas croiser trop de gens comme je pourrais le faire en ville, même si je suis obligée chaque semaine de dormir
en ville pour mes études... J'aime aussi le magnifique panorama qui s'offre à moi chaque jours, si pure... Comme tout ces samedis matins j'ouvre mes volets et observe cette magnifique vue, des montagnes, de la neige, un ruisseau... Je descend ensuite à l'étage du bas et m'installe dans le canapé, ma mère et mon frère sont déjà partis chez ma grand mère sans doute pour la journée, alors j'allume la télé, me prépare un petite déjeuner et attrape mon téléphone, j'appelle Nina et comme toujours ou presque tombe sur sa messagerie, pas étonnant ! Je reçois rapidement un message de cette dernière.

« Charlie désolée j'ai pas pu répondre mais rappelle moi c'est urgent, putain je flippe ! »

Bizarre, elle ne m'a jamais appelée par mon prénom dans des messages, même dans de sérieuses situations, je la rappelle et elle décroche au bout de deux sonneries dans le vide.

" Hey ! Mdrrr pourquoi tu flippe salle jambon ! " rigolais-je

" Charlie je te jure je te ment pas ! Crois moi sur ce que je vais te dire ! " dit-elle visiblement très sérieuse

" Tout va bien ? Je te crois oui, naturellement... " lui dis-je légèrement inquiète

" Ma mère et mon frère sont à Nice, mon père et au travaille, et j'ai vu un truc de fou à la télé ! Non sérieux ! Ils disent qu'un virus s'est déclaré en Afrique hier soir ! Un gars est mort apparemment et il s'est ensuite réveille et à mangé des gens ! Tu te rend compte ! Des survivants d'Afrique témoignent et parlent de zombies ! Tout va très vite ! L'Amérique et l'Espagne commencent à être touchée ! Et nous sommes très proches de l'Espagne ! Plus de populations tu imagines ! Que des morts qui marchent et mangent les humains ! Ma mère et mon frère sont à 100km de moi ! En pleine ville ! Il sont injoignables ! " pleura-t-elle

" Nini calme toi ! C'est rien ! C'est des bêtises comme tout ce qu'ils disent sur les virus, ebola, la grippe A et j'en passe... " la rassurais-je

" Cette fois c'est sérieux ! Va voir sur internet ! Mon père l'a su et à quitté le travaille ! Il m'a dit de faire mes affaires on monte dans ton village ! Au moins il y a d'habitants, au plus c'est éloigné au mieux c'est... " me dit elle

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