24. Chapter 24.

178 15 0
                                    


[...] Il ne dit rien et se contenta d'avancer vers moi, il plaça ses bras en dessous de mes genoux et de mon dos puis me mit en mode sac à patate sur son dos, la tête en bas je frappais sur son dos mais rien à faire... Il me jeta sur le canapé mais au dernier moment je m'agrippa à lui et il tomba avec moi, il était, à califourchon sur moi. [...]

Nous nous sommes fixés pendant plusieurs secondes qui m'ont parues durées des minutes. Nous n'avions pas prévus de se retrouver dans cette position et je voyais bien que Daryl était très gêné, pourtant il ne s'enlevait pas de sur moi, ce qui ne me posait aucun gêne ou problème, ce n'est qu'un accident et on ne va pas se mentir, Dixon est très intriguant comme hommes et il est vrai que j'ai toujours aimé ce genre d'hommes là, vous savez cette différence d'âge importante le mélange de connaissances, de quotidien, de culture parfois même, et bien j'aime ça... D'un bond il se releva mais resta planté debout devant le canapé en me foudroyant du regard tandis que je le regardais d'un air amusé avec un sourire en coin.

- Ne me regarde pas comme ça ! J'vois pas ce qui te fais rire ! _Cracha-t-il énervé_

- Oula ! Dixon énervé c'est si rare ! _lui répondis-je ironiquement tout en insistant sur le « Si »_

_ Pfff ! Fais la maligne vas-y ! _marmonna-t-il_

- Beh oui t'inquiètes pas mon petit Dixon ! _me moquais-je en le cherchant_

Il parti à l'étage énervé encore une fois, on le changera pas hein ! Même si il m'énerve à toujours être du mauvais poil je dois avouer que ça me fais bien rire... Je me recouche alors à mon emplacement initial et m'endors enfin après une journée pire qu'épuisante.

***

La bougie s'est éteinte et la lumière naturelle du jour qui perse à travers la fenêtre me réveille lentement, il ne doit pas être plus de 7:30AM quand je daigne enfin à ouvrir mes yeux rougis par la fatigue, je constate que le canapé qui était censé être à Daryl pour la nuit a toujours la couverture que je lui avais passé en boule posé sur ce sofa signe qu'il ne s'y est pas allongé. Non mais je rêve enfaite ? J'aurais pu dormir sur un canapé plutôt qu'à même le sol et avoir une couverture en plus mais non ! À cause de ce crétin pas fini je me suis gelée toute la nuit et j'ai maintenant un mal de dos pas possible ! Je me lève alors et monte les escaliers énervée, arrivée devant la porte de la chambre je ne toque même pas et entre directement mais ce que je vois m'arrête dans mon élan et me coupe tout geste que je m'apprêtais à faire, Daryl est allongé, torse nu et Judith et posée juste à côté de lui, elle est réveillée et bouge dans tous les sens en riant légèrement. J'ai un sourire béat qui ne lâche pas mon visage et une main positionnée sur mon coeur signe que je fais à chaque fois que je fond devant une chose et à ce moment même je plane à deux mille car je fond littéralement. Je m'approche de eux et attrape Judith, elle ouvre alors grand sa bouche et la colle sur ma joue comme si elle me faisait un bisou, c'est tellement mignon je ne peux m'empêcher de la dévorer de bisous à mon tour, je descend ensuite et assois Judith sur la table, je me lave les mains l'allonge ensuite sur cette même table, je la change et une fois fais je la pose dans sa coquille, mais tout à coup elle se met à pleurer, je la re prend alors dans mes bras et lui caresse les joues tout en la berçant légèrement, elle m'attrape alors mes doigts et commence à les mordiller tel un chiot, je ris face à cette scène mais moins quand je comprend qu'elle est enfaite en train de faire ses dents, et ça, ce n'est pas une très bonne nouvelle, elle va énormément souffrir et va beaucoup pleurée et ce même pendant la nuit ce qui risque de nuire fortement à notre santé... Je soupire et tourne la tête lorsque j'entends des pas descendre les escaliers de bois de chêne.

A Zombified Love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant