Je n'aimais pas l'idée qu'elle pouvait lire se que j'avais écrit, après tout même mon meilleur ami qui écrivait quelques pièces de son côté n'avait jamais eu mon autorisation, si il la voyait lire mes romans il le prendrait sûrement très mal mais pour Akira c'était différent, je voulais lui faire voir de quoi était rythmé mes jours avants cet incident, elle s'allongea, plus à l'aise, je fis en sorte de bouger discrètement comme si j'étais en plein rêve pour lui laisser plus de place. Elle ne lâchait plus ce classeur, ses yeux semblaient survoler toutes ces lignes, ces milliers de caractères à en perdre la raison. Quand elle secoua sa tête et tourna son regard vers le miens qui luttait pour ne pas qu'elle voit que je ne dormais pas réellement.
-Je suis désolé Yuma... je sais le mal que l'on t'a fait, tu ne dois pas arrêter l'écriture! Je m'excuse de t'avoir traité d'idiot l'autre fois je ne me rendais pas compte de ce que je t'avais dit... tu es talentueux, depuis longtemps j'avais envie de lire ce que tu écrivais, voir pourquoi l'écriture était si importante pour toi mais maintenant je sais... tu fais tout pour réaliser ton rêve et avec ce talent que tu possèdes... tu pourrais bien un jour percer dans ce monde très privé des écrivains. Me dit-elle doucement de sa petite voix puis elle replongea dans sa lecture mais au bout de quelques minutes elle arriva à la dernière page que j'avais écrite, je n'avais pas continuer ce roman par manque d'idées et de confiance en moi. Elle le reposa et se leva dans le but de s'étirer, rester allongé ou encore assit sur le lit dans des positions de fortune engourdissaient ses membres.
-Je reviendrais demain et je souhaiterais avoir la suite de cette histoire, de quoi lire un peu, compris? Je sais que tu ne dort pas tu es un très mauvais acteur. Ricana-t-elle en sortant de la chambre. J'ouvris les yeux et comme en veut la logique des choses elle n'était plus là, comment savait-elle que je simulais depuis le départ? J'étais pourtant sûr de moi... j'attrapai l'histoire dont elle avait commencé la lecture et exigeait maintenant une suite, je la relus rapidement à mon tour et referma le classeur. Je souffla ne sachant que faire... l'envie d'écrire était forte... en plus de cela Oshiro et Akira étaient venu tour par tour s'excuser et me demander de continuer... je ne pouvais pas les décevoir à nouveau! Et puis rien que le fait de saisir un crayon et d'encrer quelque mots sur les pages vierges me revigorais quand la femme de l'écrivain Kibou passa dans le couloir, ma porte grande ouverte nos regards se croisèrent, elle sourit, moi aussi. Comme promis Akira revint le lendemain, j'étais éveillé et ne me cachais plus, bien qu'habituer à la voir depuis le temps sa beauté me paralysait toujours autant et me rendait à l'état d'incapable. Elle me fit la conversation avant de saisir le classeur, elle sourit en voyant que six nouvelles pages avaient été ajouté, je lui lança un regard amical en plus d'un sourire en coin de bouche mais elle ne l'intercepta pas, ce n'était pas grave, le plus important était de savoir si cela allait lui plaire ou non. Cinq minutes plus tard elle releva la tête et me lança son plus beau sourire. Elle me félicita, elle savait qu'en revenant elle y trouverait la suite qu'elle espérait, elle commença à me parler des détails de l'histoire, des petites choses pourtant banal dans la vie mais que je faisais devenir grande avec élégance dans mes récits, choses peu banal et qui lui plaisait énormément, on échangea nos points de vue sur cette histoire durant un bon moment , j'écrivais en même temps, elle pouvait me voir en plein travaille ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Je sortais aujourd'hui de l'hôpital, Akira m'aida à préparer mes affaires, c'est vrai que je m'étais quelque peu installé en à peine trois jours. J'enfilai enfin mes vêtements et sortie accompagné de la plus belle personne à mes yeux mais je lui demanda de m'attendre, je voulais aller faire quelque chose avant de partir, elle décida d e m'accompagner jusqu'à ma destination, la chambre de cette femme... je toqua trois fois à la porte, j'entrais.
-Oh bonjour Yuma, je vois que tu es venu avec ta petite-amie!. Fit-elle joyeusement.
-Non ce n'est pas ma petite... Akira me coupa et se présenta.
-Je suis Akira Monota une simple camarade de classe madame.
-Oh je vois... pardonne moi j'ai tendance à faire des conclusions un peu trop hâtives. Se rattrapa la femme en décalant son bureau aménagé pour dessiner. Que me vaut l'honneur de ta visite?
-Je suis venu vous dire au revoir.
-Il ne fallait pas, nous nous reverrons bientôt je pense. Me confia-t-elle.
-Comment pouvez-vous en être si sûre? Demandais-je alors.
Elle bascula son doux regard vers une affiche au mur, je n'y avais jamais fait attention, il s'agissait d'un concours d'écriture organisé par l'écrivain Kibou en personne.
-Tu comptes bien y participer rassure moi? Fit-elle dans son lit.
-Euh... J'hésitais énormément quand je sentis la main d'Akira prendre la mienne, elle était douce et transmettait une chaleur incroyable.
-J'y veillerais personnellement madame! Lui promit-elle en s'inclinant.
-Vous ferriez un beau petit couple vous savez! Ricana-t-elle, à ce moment je voulus retirer ma main pour ne pas gêner Akira mais elle serra si fort suite à ces mots qu'il m'en était impossible.
-Je participerais avec « Les maîtres du temps »! dis-je alors, c'est une histoire plutôt intéressante. Terminais-je, et en plus de ça elle plaît à Akira...
La femme assise dans son lit passa sa main dans ses cheveux puis me confia qu'elle serait l'une des premières à lire mon texte, histoire de voir si je mérite ou non d'être un écrivain, je savais intérieurement que ces paroles étaient faites pour me donner envie de me battre, tout ce qu'elle disait était pensé à la lettre prêt et cela fonctionnait, quand j'écris je repense souvent à ces paroles, cherchant à toujours faire mieux pour ne pas la décevoir et maintenant je dois également plaire à Akira! Nous sortîmes de la chambre pressé de retrouver l'air frais mais là une surprise m'attendais, Oshiro, Rika et Hina étaient assit sur des chaises attendant ma sortie, ils étaient tous la pour moi, nos différent étaient réglés.
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Dream of Life
Novela JuvenilCe matin le réveil sonna de la même façon que ces deux dernières semaines ; un bruit que chaque élève redoute chaque matin et ce tout le long de l'année ; le réveil affichait « 7h00 ». Un pied qui dépasse du lit, un drap froissé et à moitié par terr...