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Nous sommes descendus de la moto et je n'ai pas arrêté de dire à Harry à quel point j'avais aimé ça. Il a rit en me répondant que lui aussi, qu'il était heureux que j'ai été le premier de ses amis qu'il emmène faire un tour.

Il m'a ensuite surprit à me dire que nous allions manger et passer l'après midi chez lui, pour plus d'intimité. Nous avons roulé en écoutant un vielle album des Stones, une tuerie. Nous sommes allés chez lui, une maison qui semble être grande.

Nous entrons dans sa chambre, il tiens ma main et me guide doucement, l'autre sur ma hanche. Je mets mes bras en avant pour tenter de toucher quelque chose, n'importe quoi.

Je rentre d'abord en contact avec un meuble à ma droite. Vu sa hauteur j'en juge qu'il s'agit d'une commode. Je touche son dessus et sens des crayons, des carnets et des feuilles de papier.

Sans faire exprès je fais tomber quelque chose et me baisse pour essayer de ramasser. Ce sont des CD, j'adorerais regarder de qui sont ils mais je ne peux pas.

" - Excuse moi je suis tellement bête.

Je sens Harry contre moi et ses bras suivre le mouvement des miens. Nous formons une pile avec les disques et il la remet à sa place, je crois.

- Non c'est pas grave ne t'inquiète pas. "

Une fois debout j'avance encore, Harry couvrant mes arrières. Je heurte un solide et un bruit sourd s'en échappe, je suis près à parier que c'est une guitare.

Je fais encore trois pas et me retrouve contre son lit je pense, il arrive à hauteur de mes genoux. Je touche le dessus, bingo, c'est doux et mou. Harry me pousse et je tombe à la renverse dans les draps.

Il me saute dessus et me chatouille. Je me tords de rire sous ses doigts et il rit aussi. C'est injuste je ne vois rien! Je lui saute au cou et sens des cheveux, il a les cheveux très longs, et bouclés je crois.

" - Ils sont doux tes cheveux. J'adore.

Nous sommes à moitié debout l'un contre l'autre, sur les genoux et je me tiens à son cou pour me repérer.

- D'habitude les gens n'aiment pas.

- Et bien moi j'aime.

Il soupire. Je suis sûr qu'il est entrain de sourire. Je monte mes mains vers sa mâchoire, je veux savoir comment il est en vrai.

- Je peux?

Je lui demande sa permission au cas ou.

- Oui.

Une fois sa mâchoire atteinte, je remonte un peu mes doigts et atteins ses joues. Il a des fossettes, de grandes fossettes.

- Pourquoi tu souris?

Son ton est tranchant, mais je vais le détendre un peu.

- Parce que tu as des fossettes. Et j'adore ça.

- Oh...

Son visage qui est entre mes mains se baisse et je ne sens plus le pli de ses joues. Je relève son menton et dis :

- Hé... Pourquoi dès que je te fais un compliment tu réagis comme ça?

- Je... Je ne sais pas. C'est juste que, personne ne m'a jamais fait de compliments.

Parfois j'ai l'impression que lui et moi sommes identiques, qu'il est une version de moi un peu plus abîmée.

- Et bien moi je t'en ferais, même si je ne peux pas te voir. "

Je fini à peine ma phrase qu'il me prend dans ses bras et nous tombons à la renverse.

*

Coucou! Premier vrai câlin! À votre avis pourquoi Harry veut faire The Blind Game?

Pour toi, R.

the blind game | lsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant