Partie 9

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Il était là devant moi j'avais des picotements au ventre,je sentais mes jambes trembler,mes mains étaient moites ; mais qu'est ce que j'ai?

Heureusement je ne laissais rien paraître du moins j'espérais vraiment et en même temps j'étais vraiment étonnée par mon comportement c'est la première fois que je me retrouvais à ressentir de telles choses mon coeur battait à 1000 à l'heure me faisant en même temps du bien et peur.

Pour ne rien arranger il était là à me regarder sans un mot il fallait que je réagisse cette situation devenait trop bizarre nous deux là face à face sans aucune parole et cette gêne qui me hantait et lui qui avait ce sourire au coin qui me faisait en même temps fondre à l'intérieur et laissait paraître ma fureur à l'extérieur.

-dis moi t'es toujours aussi sauvage? dit-il

Enfin le silence était rompu.

En serrant les poings je lui répondis

- qui es-tu pour me traiter de sauvage.

-une victime.

-tiens donc une victime bien courageuse alors et tu ferais mieux de partir cette fois ci je ne te laisserai pas la vie sauve.

-brrrrr fit-il de tout son corps en rigolant plus serieusement reprit-il la question que tu devrais plutôt te poser c'est comment j'ai fait pour te retrouver.

Tiens ça venait vraiment de tilter dans ma tête mais oui comment a t-il fait pour me retrouver je pris un air d'agacement pour me retourner et reprendre mon chemin.

-eh Leila reviens

Mon prénom à sa bouche sonnait comme une chanson mais là n'est pas la question je ne me retournais toujours pas et continuer mon chemin vers la porte de l'école.

-j'aimerai bien savoir comment tu vas rentrer dans ton école sans ça.

Je me suis retournée et je le voyais brandir quelque chose comme si il avait gagner un prix et très fier il n'arrivait pas à enlever son sourire.
Au fur et à mesure que je fixais l'objet qu'il brandissait j'ai pu reconnaître mon portefeuille.
Oh oui mon portefeuille.

- rends moi ça je vais être en retard dis je sur le ton de l'énervement et de l'agacement.

-ah madame me parle maintenant.

Sans réfléchir j'ai courru en sa direction pour vite pouvoir prendre mon portefeuille arrivée devant lui il me stoppa net avec sa main.

-eh oh doucement

- je n'ai pas le temps de m'amuser je suis en retard pour l'école.

-justement demande moi de te le rendre.

-non mais je rêve qu'est je fais depuis tout à l'heure...

Il mit son doigt sur la bouche son geste me fit sursauter à l'espace d'un instant j'ai pu sentir la douceur de sa paume mais je saisis vite sa main pour qu'il enlève son doigt

-gentiment dit-il...

-pardon?

-demande moi gentiment de te rendre ton portefeuille.

-agacée je dis s'il te plaît

-non non doucement d'abord tu m'expliques pourquoi tu es partie comme une furie la dernière fois, ensuite promets moi qu'on se reverra et enfin s'il te plaît oh beau Rayan rends moi mon portefeuille.

-ça ne me fait pas rire je vais être en retard.

-s'il te plaît à ta descente je viens te chercher.

-non c'est pas possible.

-je ne fais que te ramener chez toi s'il te plaît.

J'en avais envie mais vraiment mais je n'allais jamais reconnaître devant lui j'ai préféré opter pour l'agacement et la précipitation passant pour la fille qui cède parce qu'elle n'a pas trop le choix et qui est trop pressée pour réfléchir

-ok ok ok mais rends moi mon portefeuille.

avec un grand sourire il répondit

-à tout à l'heure ma belle

Avant de me rendre mon portefeuille il elle va ma carte d'identité qui était à l'intérieur et le regarda en disant:

- au cas où...

je me content de pouffer d'agacement mais qu'est ce que j'étais contente qu'il veuille me voir à ce point.

Je pris mon portefeuille et parti très vite sans rien dire.

-bonne journée et à tout à l'heure cria t-il.

Je souris.

La journée à l'école m'a semblé une éternité en classe j'étais tellement distraite je regardais tout le long par la fenêtre j'eu même droit à une remarque du professeur de mathématiques qui l'a fit passer sur le ton de la rigolade

-Mlle Leila si vous regardiez avec une telle admiration ma matière vous nous découvrirez une nouvelle formule qui pourra révolutionner le Monde.

Honteuse je m'excusa pendant que toute la classe rigolait.

Dring Dring Dring.

Enfin,la cloche sonna elle ne me fit ni sursauter,ni agacer comme q son habitude mais elle sonnait presque comme une mélodie je pensais alors à ce moment là aux prisonniers du Monde entier qui attendent la sonnerie pour les heures de visite ou encore les heures de promenade.
D'habitude cette sonnerie m'agaceait elle me rappelait le fait que je devais rentrer chez moi pour faire à manger attendre tout le monde, une "famille" pour qui je ne compte pas réellement. Les samedis c'était pire la sonnerie donnait plutôt et elle annonçait le week-end,un long week-end où je ferais tous les travaux ménagers et recevrai des insultes et des remarques désobligeantes de la part de ma mère ou de ma soeur Lamiss des fois.

L'école ne me deplaisait pas bien au contraire surtout cette année je m'investissais énormément parce que ce Bac je le veux, je le veux tellement pour pouvoir m'en aller de chez moi en France ou aux États unis mon oncle et la tante m'ont toujours promis celà j'aurais enfin un peu de calme et je pourrais totalement m'épanouir.

Je ne me fis pas prier pour vite ranger mes affaires et débouler la porte de la classe,les couloirs,les escaliers et enfin la cour ce n'est que arriver devant le portail que je me misà marcher comme une limace pour pas que Rayan voit mon enthousiasme.

Il était où d'ailleurs?

Une fois sortie de l'école je cherchais partout pour voir où il était je sentis un parfum qui m'etait familier le temps que je réagisse deux mains m'aveuglèrent et qui me firent sursauter mais au lieu d'être amusée je fus prise d'un sentiment de peur.

-hmmm devine qui c'est.

-j'ai une tête à jouer aux devinettes?

-ah c'est bien Binti dit cette personne en enlevant ses mains.

Hein? je me retourna très vite c'était lui mon beau père.

Je recula très vite en grinçant les sourcils que fesait-il ici?

-surprise dit-il avec un grand sourire qui laissait paraître ses dents noircies et jaunies par la cigarette et le cigare.

Une surprise peut être mauvaise aussi pensais-je alors je ne dis rien et je me pressez de chercher autour de nous si Rayan nous avait vu ou me chercher devant le portail.

-allez on y va binti je te ramène.

-oui on y va répondis-je

Rayan, Rayan je ne pouvais m'arrêter de penser à lui, allait-il venir,serait-il déçu de mon absence, qu'est ce qu'on aurait fait sur le long du chemin, de quoi aurait-on parler? Toutes ces questions défilaient me poignant le coeur l'une plus l'autre.

Rayan oh Rayan pardon...

Je regrette tellement pour une fois j'étais heureuse pour si peu.

Une beauté mauditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant