Je pris un instant avant de repondre, juste le temps qu'il me fallait pour être sûre de ce que je faisais.- On va infiltrer le bureau de Janson.
- Pourquoi faire ? me demanda-t-il sceptique.
- Pour trouver des indices. Tu dis toi-même qu'ils nous cachent des choses, peut être que tu trouveras des réponses. Moi, j'ai besoin d'infos sur ma famille. Peut être qu'on saura où sont les locaux hospitaliers, ou on trouvera le nom d'un médecin qui y travaille.Toujours accroupi devant moi, il se releva lentement et me tendis sa main pour que je fasse de même.
- On fait ça quand ?
J'attrapai sa main et me relevai grâce à son aide.
- Demain soir. Laisse moi le temps de trouver un plan pour entrer et sortir sans se faire repérer.
Je deposai un chaste baiser sur ses lèvres et parti en coup de vent.
Le lendemain matin, j'emmenai Minho à la Bibliothèque. Il nous fallait un endroit pas trop vide pour ne pas être soupçonné de préparer un truc douteux et la Bibliothèque était parfaite : toujours quelques chercheurs qui étudiaient des livres poussiéreux et on pourrait toujours se cacher entre deux allées pour être plus discret.
La Bibliothèque était vaste et même elle ne me semblait pas chaleureuse. Elle n'avait pas de parquet en bois sombre, de grandes étagères qui recouvraient les murs ou de fauteuils en cuir accueillant. C'était, à l'image du WICKED, froid et triste. Dans chaque table métallique était incrusté un écran tactile qui contenait une multitude d'ouvrages en interne. Il n'y avait pas de bibliothécaire, là encore, la technologie l'avait remplacé. Il restait tout de même des étagères qui portaient de nombreux livres à reliure de cuir. Mais ces étagères là étaient, comme les tables, métalliques, froides et ternes.
On s'installa un peu en marge des scientifiques déjà présent pour être plus tranquille.
- La bibliothèque n'est pas mise sur écoute, comme bon nombre d'endroit ici. On va pouvoir parler.
- T'as trouvé un plan ? S'enquérit-il.
- Je pense que oui. Ne m'interromp pas, ok ?Il acquiesça hâtivement et je pu commencer mes explications.
- Le problème du centre, c'est qu'il est ultra surveillé. Mais ça peut devenir un avantage. Il suffit d'un léger court circuit, d'un petit virus ou d'une légère pane de courant pour que ça joue en notre faveur. Hier j'ai trafiqué quelques images de surveillance et je les feraient défiler en boucle ce soir pour qu'on soit tranquille. Janson quitte son bureau tous les jours à 21h40. Notre problème, ce sera les gardes devant ta chambre.
- On n'a qu'à passer par les conduits d'aération ? proposa-t-il.
- Laisses tomber, depuis votre évasion ils les ont toutes renforcées. En particulier dans la chambre que tu occupes.
- On a qu'à endormir les gardes ?
- Ah ouais et comment tu fais Einstein ?
- Bah, t'es une scientifique. C'est ton truc la chimie, les formules et tout ça.
- Je cherche un vaccin à une maladie mortelle, les somnifères c'est pas vraiment ma priorité.
- Alors on fait quoi ? On les assommes ?
- Tu t'es pris pour Mohamed Ali ?
- C'est qui lui ?
- Laisses tomber. Et oublis l'idée de les assomer, ils faut deux fois ta taille, deux fois ton poids, ils sont deux et sur-entraîner. C'est définitivement pas une bonne idée.
- C'est sûr que vu sous cet angle ..
- J'ai pensé à autre chose qui est peut être possible. Je viens te chercher vers 21h20 pour aller dans la salle de sport. Là-bas, les gardes ne rentre pas avec nous.
- Ils vont pas trouver ça bizarre qu'on y aille si tard ?
- Même s'ils trouvent ça curieux, leur boulot c'est pas de poser des questions. Je reprends ; une fois qu'on sera dans la salle, on pourra utiliser les conduits d'aération. C'est le seul endroit où ils ne les ont pas encore renforcées parce qu'elles sont assez hautes et qu'avec la vapeur des douches elles sont mieux comme ça.
- T'as vraiment tout prévu.
- C'est important. Bon, si je t'ai amené à la bibliothèque, c'est aussi que j'ai besoin des plans des conduits. On les étudi et après je t'explique la suite des opérations.Je me levai, lui faisai signe de m'attendre et me dirigeai vers l'allée dans laquelle se trouvait ce que je cherchai. Je trouvai les plans en haut de la plus haute étagère et me hissai sur la pointe des pieds pour pouvoir les atteindre, en vain. Je sursautai lorsque une main se posa sur ma taille. Minho attrapa l'ouvrage que je voulais et me le tendis avec un sourire narquois. Sa main avait glissé au creu de mes reins et j'avais soudain beaucoup trop chaud. Ma gêne et ma surprise ne firent qu'agrandir son sourire un peu plus. Je me rendis compte de notre proximité : sa main dans mon dos me maintenant contre lui et son visage était terriblement proche du mien. Il me regardait avec cette mine indéchiffrable ce qui me perturbai d'autant plus. Je ne savais pas quoi faire. Devais-je l'embrasser ? Dire quelque chose ? Partir ? Et mes mains, je les met où ? Elles restent le long du corps ou je les met autour de son coup ? Mon assurance des premiers jours m'avait totalement abandonné pour laisser place à une incertitude permanente.
Minho se rapprocha encore de moi. Son pouce faisait des cercles dans mon dos tandis que mes jambes, elles, se faisaient coton. Je sentais son souffle chaud sur mon visage. Allait-il m'embrasser ?
Quand je cru que c'était le moment, il se detourna vers mon oreille, toujours avec son insupportable lenteur. Son torse était désormais coller contre ma poitrine. Il replaça une mèche rebelle derrière mon oreille et laissa ses doigts courir le long de mon coup. Il traça une ligne, passant sur mon épaule, continuant le long de mon bras et vint se terminer sur le dos de ma main qu'il prit ensuite dans la sienne.
Je me reculai vivement, entendant des pas avancer dans notre direction. Minho me regardait surpris et je lui fit signe d'écouter. Il comprit et paru tout aussi frustré que moi. Je soupirai, regrettant que la magie du moment soit complètement cassé.
Il était 21h42 précisément. Minho et moi étions dans la salle de sport et il me portait sur ses épaules pour que je puisse défaire la grille du conduit. Une fois que j'y arrivai je me glissai à l'intérieur et aidai Minho à entrer. J'avais passé l'après-midi à retenir le chemin que nous devrions prendre ce qui nous facilita grandement la tâche pour arriver jusque devant son bureau. J'avais préalablement copier le fichier de la puce électronique présente dans la carte de Janson sur une carte vierge pour obtenir un pass. Je le glissai dans la fente, surpassant l'adrénaline qui me tétanisait. La porte s'ouvrit et on de glissa rapidement à l'intérieur.
Je me précipitai vers l'un des tiroirs qui contenait les dossiers et cherchai la lettre S. Mon objectif était Saddler. Minho, quant à lui, faisait le tour de la pièce pour observer. Il finit par me rejoindre dans mes recherches en fouillant le bureau de Janson.
Nous étions dans cette pièce depuis au moins dix bonnes minutes et il allait falloir penser à partir pour rejoindre la salle de sport et les gardes avant qu'ils ne soient tentés de jeter un coup d'œil à ce que l'on faisait.
Je commençais à désespérer de trouver quelque chose jusqu'à ce que Minho me soumette l'idée qu'il puisse y avoir un double fond à l'un des tiroirs. Il tenta d'en trouver un dans l'un des tiroirs du bureau sans succès. Mais quand ce fut mon tour d'essayer le tiroirs que je fouillai, j'arrivais à soulever quelque chose.
- Minho ?
L'asiatique porta son attention sur moi. J'en tirai alors plusieurs dossiers que je posai sur le bureau. Mon nom était écrit sur l'un d'eux. Je le saisi, les mains tremblante et l'ouvrit pour le parcourir des yeux. C'était impossible.
~ ~ ~
Hey !
Je viens tout juste de finir d'écrire ce chapitre. Je réécrirais la fin un peu plus tard mais je voulais absolument vous poster ce chapitre le plus tôt possible.
J'espère qu'il vous plait :3 Et j'espère surtout avoir laissé un super suspens à la fin ;)
Bisooouuus ~
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Souviens toi [MINHO TMR] - Le Labyrinthe
FanfictionMinho a été capturé par le WICKED. Amené dans les locaux de l'organisation, il rencontrera Sloan, une jeune fille qui semble avoir un passé avec lui. Il ne se souvient pas d'elle. Pourtant elle semble le connaître mieux que quiconque. Tous deux von...