Petits textes.

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« Assise sur ce banc de l'école, tu le voit se déteriorer, comme toi.

Il se pourrit d'jours en jours et se laisse marcher dessus.

Il s'laisse se faire mutiler par des amours secrets écrit sur son bois abîmé.

Il s'laisse maigrir par des oublis incessant d'se remplir.

Et moi, j'te vois faire, j'me vois faire, j'suffoque d'être devenu un corps de bois abîmé par un amour brisé et par l'emprise d'Ana à mes cotés. »


"Et parfois j'me mets à pleurer sans savoir pourquoi. Et c'est à ce moment là que j'me dis que j'suis vraiment triste au fond de moi, parce que je suis incapable de savoir ce qui me détruit."


"Elle avait les yeux rouges et les pupilles dilatées tellement elle pleurait. Elle avait les bras en sang tellement elle se coupait. Pourtant lorsqu'on la croisais, elle paraissait heureuse. C'était l'image qu'elle voulait que l'on ait d'elle. Elle avait réussi. Une fois son rêve accomplie, cette fille pris son envole pour un long voyage sans destination de retour. Elle avait réussi. Lorsque les gens se souviendront d'elle, ils auront une belle image en tête."

Anonymous.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant