Deux textes.

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"Si la lueur de mes yeux venait à disparaître, je serais fier de mon parcours. Un parcours semé de tellement d'embuches en si peu de temps. La pente est dure, la boue est collante, les larmes sont abondantes. Mais le résultat est là : j'ai fait ce que j'avais à faire, et je l'ai fait parfaitement. Je n'ai aucuns regrets de mes actes, de ce que j'ai pu dire ou fait. Mais ce qui est le plus valorisant dans tout ça, c'est que ma vie aura contribué aux autres. J'ai aidé beaucoup de gens, sans me jeter des fleurs, j'ai même fait prendre conscience certaines choses à des personnes qui en avaient besoin. J'ai été comme ce qu'on pourrait qualifier d'ange gardien pour certains. J'ai fait des erreurs, oui. Mais j'ai su rebondir et me racheter à chaque fois. Je me suis détruit, mais j'ai toujours finit par renaître de mes cendres tortueuses, toujours. Je pense ne pas avoir été essentiel, mais tout simplement utile, utile pour les autres. Je n'ai pas pensé à mon bonheur avant tout, mais à ceux des autres, et c'est de ça que je suis fier. Fier de ne pas avoir vécu pour moi-même, mais pour tous."

"La douleur m'as changé, fait évolué, ou au contraire affaiblit, mais m'as complètement métamorphosé. Je n'en pouvais plus. Mes armes folles furieuses se retournées contre moi, mon âme fut déchue, ma vie anéantie. Je pense qu'à un moment, dans la vie d'une personne, le destin lui prévoit un changement émotionnelle intense, de tel sorte qu'il est sa propre identité mentale, sa propre carapace, son propre vécu, légèrement unique par rapport aux autres. Mais je pense aussi que c'est cruel. Ce torrent de sentiments qui nous traverse, toutes ces remises en question qui nous mettent à terre. J'ai été au plus bas, je pensais même avoir touché le fond, et même avec ça, j'ai dépassé les limites. Je n'ai tout simplement pas supporté le choc, mes sentiments me rendaient esclave de ma propre peine. Pour me sortir de mon tourments, j'ai mis fin à mes sentiments, je reste sensible, mais pas comme avant. J'ai changé. La mélancolie des jours heureux n'as pas pris le dessus,l'envie de s'en sortir et l'indifférence, si. Le destin n'auras pas gagné cette fois-ci. J'ai fait ce qu'il fallait faire, quitte à me détruire."

Anonymous.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant