Soirée [L.S]

Soir 6

Mercredi 9 mars

Cela doit bien faire une demi-heure que je suis assis au comptoir. Je suis devant ma bière terminer depuis au moins dix minutes. Le barman s'avance vers moi.

«Bonsoir monsieur. Me dit-il en souriant et en faisant apparaître de magnifique fossettes.

- Ne me parlez pas. Dis-je en mettant ma tête dans mes bras.

- Pourquoi donc ? Me demanda t-il.

- Voulez-vous parlez avec une pute ? Non. Alors adressez moi la parole que si vous avez besoin de mes services. Je dis calmement en redressant la tête pour le regarde à travers mes lunettes.»

Je pense qu'il réfléchis, puis il part dans la pièce d'à côté. Pas de client ce soir, tout m'a l'air parfait. J'aime bien passer une soirée tranquillement à pleurer dans mon lit. Je vois le bouclé revenir et il passe derrière le comptoir.

«Nous pouvons y allez alors. Me dit-il en me faisant descendre du tabouret sur lequel je suis installé depuis 45 minutes.

- Parfait. Dis-je en soupirant mentalement. »

Pas si mentalement que ça vu qu'il s'arrête quand nous passons la porte du pub. Je fronce les sourcils et le regarde.

«Quoi ? Lui demandais je.

- Pourquoi soupirer vous ?

- Je n'ai pas soupirer. Vous venez chez moi ? Je demande en évitant de parler trop longtemps.

- Non. Vous venez chez moi. Me dit-il simplement. »

Génial. On monte dans une voiture géante a mon goût et qui pu le fric. Le trajet ce fait plutôt lentement et ça m'arrange. Enfin plus j'y pense et plus je me demande comment je vais rentrer. C'est assez loin. Nous arrivons devant une petite maison chaleureuse.. Non je rigole. Nous sommes devant une villa. Je suis bouche-bée et j'entends un petit rire derrière moi qui me fait directement fermé ma bouche. Il sort de la voiture et vient m'ouvrir la portière.

«Si vous voulez bien me suivre, monsieur. Me dit-il toujours en rigolant.»

Il me tend une main que je prends directement. Une fois au sol, sa main vient quitté la mienne et passe jusqu'à ma hanche. Je me suis dégager de son emprise violement et m'éloignais un peu de lui, ne supportant pas le contact. Il fronça les sourcils puis repris son sourire. Il me fit entré dans sa villa et m'accorda une visite guidée. Je le suivais et restais émerveillé par chaque pièce de cette énorme maison. Nous sommes maintenant dans le salon.

«Excusez moi ? Je dis finalement après un petit silence. J'aimerais savoir ce que vous vouliez de moi, monsieur.

- Rien.»

Rien ? Rien ?! Pourquoi il m'a fait venir jusqu'ici alors ? Je fronça les sourcils pour lui montrer mon incompréhension et il reprit.

«J'avais seulement besoin de compagnie ce soir alors vous vous êtes proposer. Dit-il posément.

- Êtes vous au courant que ce ne sera pas gratuit ? Je demande, septique.

- Oui. D'ailleurs, combien prenez-vous ? Me demande t-il, souriant.

- 100£ par heure.»

Le jeune homme parut choqué.

« Vous ne prenez que ça ?! Mais il faudrait au moins doubler voir tripler le montant, enfin ! Vous devriez arrêtez de faire ce.. travail. Me dit-il sérieusement, en s'asseyant sur son grand canapé.

- Non mais ça va pas ? Vous voulez que j'arrête ma seule chance de gagner de l'argent ? Et puis quoi encore, je vis dans la rue ? Comme à mes débuts ? Vous voulez vous débarrasser de moi ou quoi ? Je dis en criant légèrement.

- Je veux seulement vous protéger. »

Mes sourcils se froncèrent. Me protéger ? Batard. Je le regarda longuement et lui tourna le dos. Pourquoi resté ici ? On ne fera rien. Je préfère gagner de l'argent que de m'accorder une soirée de libre.

« Au-revoir. Dis-je en me dirigeant vers la porte.»

Je n'entendis rien jusqu'au moment où j'allais fermer la porte.

« À demain.»

-T