- Les pêchers parlent, les meurtres crient.

573 105 16
                                    

Ses membres, attachés à ces rigides cordes. Elle soufrait, mais Sawdâ est forte. Elle ne veut pas montrer sa douleur face à lui. Lui ? Il l'a regardait avec un regard narquois. Son corps ardent suppliait ciel et terre pour qu'on puisse la sauver. Sa peau était tirée par ces cordes, complètement irritée. Il finit par la détacher, puis la libéra de son sort.

Lentement, et d'un geste alangui, il prit le visage de la belle brune entre ses mains et l'embrassa, un long et délibéré baiser qui exprimait son manque d'affection. Au final, les hommes sont faibles, face aux femmes. Pauvre créature.

Sawdâ ne réalisait toujours pas ce baiser, elle fermait les yeux pour aussitôt les refermer. Elle était réellement outrée.

- Comment t'as pu faire ça ? questionna t-elle froissé.

- Aie confiance en moi ma belle. répondit l'homme à la corpulence imposante.

D'un geste rapide, la main de la jeune fille au teint doré s'écrase violemment sur le visage de l'individu. Sa joue, rougit par cette gifle chauffait instantanément. Atteint, il était. Ne réalisant toujours pas ce qui lui arrivait, il tourna le dos aussitôt. Sawdâ en profita alors pour sortir un couteau pointue et tranchant de sa poche et pour l'enfoncer sur le dos de cet homme. Son sang vagabondait sur son bas corps. Il tombe à terre, faible. Elle lui lance alors trois autres coups en plein cœur. Puis elle se mit à le tabassé, fort, encore plus fort, comme une folle. A travers ces coups sa tristesse se faisait ressentir. Elle pleurait son passé, son présent et son avenir.

Les pêchers parlent, les meurtres crient.

La vie est un chemin vers la mort.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant