La vie est un chemin vers la mort.

- Vous n'êtes plus là ou vous étiez.

Ce lundi là, Sawdâ devait se rendre chez sa psychologue, comme tous les lundis d'ailleurs. Cela faisait un moi que la pauvre fille se faisait consulter par une psychologue. Mais en vain, rien. Elle ne voulait pas dévoiler sa vie à une femme inconnue. 

Elle culpabilisait, c'était bel et bien à cause de son frère. Elle a finit par penser la même chose que lui. C'était aussi pour ça qu'elle se sentait mal. Ne supportant pas leurs décès elle préfère alors remettre la faute sur elle.

Son âme est vêtit de brûlure, la blessure est douloureuse mais surtout irréparable. La jeune maghrébine n'a pas sut trouvé un remède sauf un, ses parents. Mais cela était pourtant impossible. Ils ne faisaient malheureusement plus parti des nôtres.

Selon Dalil, si ses parents sont morts c'était évidemment à cause de son unique sœur. D'ailleurs il ne la considérait plus comme telle. Si ses parents n'auraient pas céder aux caprices de leurs fille ils ne seraient pas morts.

Depuis leurs triste décès, Sawdâ est solitaire. Elle vit seule. L'adolescente passe ses journées à fumer, à boire et à se droguer. C'est malheureusement devenue une obsession pour elle. Elle a besoin de ressentir ces effets dut à la drogue à l'alcool et au cannabis. 

Droguée, folle et insomniaque voilà ce qu'est Sawdâ. Celle-ci ne dort pas, la nuit elle pense. Elle ronge son pauvre esprit jours après jours. Chaque soir elle cauchemarde. Des visions plus horribles et sanglantes les unes que les autres. Sa tête est vide ou plutôt envahie de maudites pensées. Schizophrène elle est devenue, misérable fille.

Vous n'êtes plus là ou vous étiez, mais vous êtes partout là ou je suis.