Demon's angel || H.S

Prologue

      - Non

      Opale avait parlé d'un ton calme, mais ses yeux bleu océan lançaient des éclairs aux deux chérubiens qui lui faisaient face.

      - Je ne veux pas de ce voeux. Vous informerez l'archange suprême que je demande l'annulation de ce pacte, j'ai été piégée !

      A ces mots, le plus jeune des chérubins ne put réprimer un hoquet de surprise. Ce qui lui valut un regard désapprobateur de la part de son aîné. Celui-ci enleva quelque papiers, les tria, puis les replaça sur le bureau pour les examiner avec tout l'attention du monde avant de reprendre calmement :

      - Très chère ange Opale ceci n'est qu'une question de terme ou de forme. Ce qui est important c'est la réalisation de ce voeux, et non la manière donc celui-ci est fait.

      - Je peux décider moi même de ce qui est important ou pas. Un voeux suggére que je dois réaliser un souhait et non exhausser le souhait d'une quelconque personne, encore moins de notre ennemi. UN DÉMON de surcroît.
Les chérubins eurent l'air abasourdi, mais se reprirent au plus vite.

     - L' accord pris entre anges et humains ne sont pas négociables et ne peuvent être dissouds sous aucun prétexte. Je suis désolé Opale c'est la loi céleste et vous devriez vous y plier.

      - De plus le Très-Haut a posé son accord sur ce souhait. Tenez, voici le document écrit. Dis le cadet des deux tout en baissant la tête pour éviter les éclairs des yeux océans de l'Ange.

      Opale n'arrivait pas à le croire. Elle qui faisait partir des beautés célestes se retrouvait enchaînée à un démon, un ange déchus , un ange qui avait autre fois été son partenaire ! Avec son intelligence et sa sagesse elle avait toujours réussi à éviter le désastre. Mais voilà ! Cette fois-ci il avait réussi, -par quel miracle elle même ne le savait pas- il l'a eu ,et par la pire manière qui soit.

      Les deux chérubiens réprimèrent un frisson. Non à la suite du silence qui suivit, mais plus tôt à cause de l'aura de Opale qui avait changé du rose au blanc neige. Quant à l'intérieur du bâtiment où ils se trouvaient tous, tout avait gelé. Même les fleurs dans le joli vase près de la porte d'entrée se mirent à se solidifier jusqu'à se briser en mille morçeau comme du verre, faisant sursauter nos pauvres chérubins.

      Le cadet se dit que cette fille était capable de faire refroidir les enfers d'un claquement de doigts si elle le voulait.

      Et pour écourter leur entrevue, l'aîné se lança :

      - Ange... Mademoiselle Opale, de ce fait, nous vous prions de bien vouloir redescendre, d'exhausser le voeux qui est porté à votre attention.

      Et sur ce point ils s'en allèrent sans demander leur reste, laissant une Opale déconcertée.