Demon's angel || H.S

IV

      Précédemment...

      Vocis citatus flamine
     Pater noster, qui es in cœlis
      Sanclificetur momon tuum
      Dimitte nobis débita nostra
      Sicut et nos dimittinus      debitoribus nostris.

      - Quel est votre voeux démon?

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      - Agios o theos, Iscbyros, Athanatos, Eleison himas;
Voicis daemonis flamine
Remettez-moi l'ange opaeël sous la forme humaine

      Suite à ses paroles, la poissière argentée qui était autour d'eux enveloppa l'ange entièrement et des grondements sourds se firent entendre de l'extétieur. Le ciel venait de prendre en compte son voeux. Un crie effroyable se fit entendre, c'était celui de Opale. La douleur qui la transpersait de tout son être était presque insurmontable.

      Elle tomba sur ses genoux suite à la tranformation qui était entrein de s'opérer en elle. Son corps qui était recouvert de ses grandes ailes trambla; ses ailes se déchirèrent dans un bruit semblable à des os qu'on brisaient. Elle se retrouva par la suite toute nue. Sa méthamorphose ne s'arrêta pas là! Étant un esprit à la base, elle se vis attribuer un corp, une chaleur organique emplissait son corps, des battements se firent entendre dans sa poitrine et un souffle de vie lui fut donné. Puis elle s'écroula sur le sol. La piéce tangua, perdit ses couleurs, puis s'illumia si violemment qu'elle fit la grimace. Et tout ceci dans une souffrance surmendissionnée.
Son corp se mit à frissonner, car, elle ressentait une sensation qui la rendait confuse. Une chaleur orgasmique emplissait son ventre pour descendre plus bas, sa féminité se dévelopaient, elle se mit à gémir suite à ce qu'elle ressentait, sans trop savoir ce qui lui arrivait. Puis sa vue se brouilla et puis plus rien.

      Elle gisait, inerte. Sa tête renversée sur le coté témoignant des souffrances qui étaient dues à sa soudaine méthamorphose.

      La superbe ange était parfaitement silencieuse et inconsiente. Le démon s'avança de quelques pas, s'agenoulla, pris Opale dans ses bras et pressa ses lèvres sur son front. Elle n'était pas d'un froid inquiétant et son poul battait régulièrement sous ses doigts.

      Il déposa sa possession sur le canapé en cuir prés de la porte. Elle reposait nu et inerte, ses boucles blondes étalées sur le cuir. Silencieuse. Incapable de se battre ou de le défier.

      C'était cet être qui l'avait blessé, si cruellement qu'il avait effleuré la follie. Son espoir s'était arrêté et il avait dû se consoller au près d'une humaine pour pouvoir survivre à son refus.

      Une vague de chaleur le parcourut du crâne au bout des doigts. Un terrible désir de vengeance réclamait son dû. Pourtant....elle était tout ce qu'il aimait et il était près à tout pour l'avoir à ses côtés pour toujours, quelque soit le sacrifice qu'il devait faire. Opale sera à lui corps et âme. Et il la possèdera jusqu'à la fin des temps.

      Alors que sa rage aurait dû devenir incontrôlable, elle s'apaisa peu à peu à la vue du corps qui s'offrait à ses yeux. Il sentit son coeur s'accélérer. Les muscles de sa nuque se relâchèrent peu à peu. Ses bras s'enfoncèrent profondément dans le canapé lorsqu'il se pencha au-dessus de son corps inanimé. Il rapprocha son visage du sien , mais s'arrêta et baissa sa tête au niveau de ses seins, mais ne les touchas pas.

      Opale était a lui. C'était bien cela qu'il ressentait. Il posa une main sur son sein gauche et titilla le bout rose qui se durci à son touché. Cette femme lui appartenait, il la désirait de tout son être.

      Etait-ce la même chose pour elle? Si c'était pas le cas alors il la forcera à l'aimer et en jouïr de son amour

      Le monde avait changé, ce qui n'était jamais une bonne chose. Tout semblait maintenant....horizontal. Son odeur avait changé, elle aussi. Ce n'était pas une odeur désagréable mais une odeur inquiétante.
L'odeur du changement, l'odeur de la chaire.

      Opale comprit brusquement que le son qu'elle entendait provenait de sa propre bouche. Elle gémissait. Elle avait mal sur tout le corps, elle avait l'impression d'avoir été dépiécé pour être réassemblé à nouveau. Et avec difficultée elle ouvris les yeux.

      Deux yeux vert intense la fixaient, s'approchaient d'elle, comme si celui à qui ils appartenaient..... l'embrasse.

      Instinctivement, Opale lança son poing vers la mâchoire du démon. Il posa sa main sur sa joue en grognant, mais au lieu de se laisser aller à l'explosion de rage à laquelle elle s'attendait, l'ennemi se pencha de nouveau vers elle avec un sourir moqueur.

      - J'aime quand tu fais preuve de caractére mon ange.

      Le deuxième coup de poing s'écrasa sur son nez et Opale en profita pour se redresser. Le démon secoua la tête , lui décrocha un nouveau sourire, puis essuya une espèce de liquide noir qui coulait sur sa lèvre.

      - Tu veux bien frapper à gauche la prochaine fois? Demanda-t-il d'un ton ironique. Je n'aimerais pas que tu me casses une dent....je pourrais avoir besoin pour ton marquage mon trésor.

      Elle se décida donc pour un troisiéme coup du même côté le démon bloqua son poing et enserra son autre poignet de sa main libre.

      - Ça suffit, dit il en la plaçant sur le marbre glacé. L'air était saturé de tension.

      - Sinon je vais finir par croire que tu m'aimes aussi follement que je t'aime. Ajouta-t-il avant d'écraser ses lèvres sur les siennes.

      Opale tourna la tête pour lui échapper et vit son sourire s'agrandir. Apparemment le démon avait développé une curieuse méthode de vengeance. Elle écarta sa main avant qu'il ne réussisse à lui caresser le visage.

      Lui caresser le visage? Lui, ce collectionneur d'âmes humaines, ce esprit malveillant qui torture les humains afin de se nourir de leur peur, leurs cris, leurs souffrances et lamentations?

      Le démon eu la délicatesse de ne pas réagir à son mouvement défendif par un nouveau baisé, mais il s'agenouilla sur le sol et se pencha lentement au-dessus d'elle son visage empreint d'incrédulité n'était plus qu'à quelques centimètres du sein
Son regard, aussi innocent que celui d'un ange, n'avait plus rien de féroce.

      - Que cherches-tu? Que veux-tu?

      - Toi! Que tu m'aimes comme je t'aime, dit-il

      Plus elle essayait de se dégager de son étreinte, plus il faisait pression sur son corps. Opale lui donna un coup de pied dans les côtes.

      - Jamais de la vie, sale démon de bas étage!

      Elle recula sur les coudes pour lui échapper, mais sa tête heurta la porte et elle resta un instant étourdie.