VIII

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      Actuellement...

      Armers déposa son ange ensangleté sur le lit gigantesque encore plus blanc que les carreaux du sol de sa chambre, puis se redressa. Une rage incontrôlable l'envahit et il se mit à arpenter la chambre, du mur à la porte, en resistant à l'envie de hurler sa fustration.

      Elle reposait, inerte, ses boucles noires étalées sur le drap blanc, silencieuse. Incapable de se battre ou de le défier une nouvelle fois. Alors que la rage airait dû devenir incontrôlable, elle s'apaisa peu à peu et se transforma en une émotion que Armers n'avait pas éprouvée depuis une éternité.

      Ses bras s'enfoncèrent profondément dans le duvet lorsqu'il se pencha au-dessus de son corps inanimé. Il rapprocha son visage du sien, mais s'arrêta juste avant d'effleurer ses lèvres. Son cou, là où il l'avait mordu pour fusionner leur fluide, était maculé de sang. Par un désir qu'il ne pouvait refouler, il s'humecta son index de sang et le lécha.

      Son goût circula dans tout son corps et réveilla en lui son désir et son besoin de satisfaction charnelle qui portait à cette femme.

      Devait-il la laisser seule pour qu'elle se demande à son reveil ce qui avait pu lui arriver? S'en souviendrait-elle des derniers évènement? Il ne s'était pas servi de son pouvoir pour effacer sa mémoire de leur intercation. Il avait juste léché la plaie pour empêcher la blessure de s'infecter et d'entraîner une contagion. Il revint observer la blessure de son Amour. Il ne lui avait pas pris beaucoup de sang; elle allait bientôt revenir à elle.

      Ses cheuveux noirs s'éparpillaient sur l'oreiller couleur de neige. Ses sourcils bruns étaient parfaitement dessinés et une fine cicatrice courait du coin de sa bouche vers son menton, dû aux coups précédents qui lui avait infligié. Ses seins se redressaient clairement sous la chemise qui lui avait passé sur son corps de déesse : elle ne portait pas de sous-vêtement.

      Armers se lécha les lèvres. La vue de sa poitrine ferme et pleine enflamma le désir que le goût de son sang avait éveillé. Il laissa planer sa main au-dessus de ses seins mais ne les toucha pas.

      Opaeël l'ange du ciel était... à lui.

      C'était bien cela qu'il éprouvait. Il posa une main sur son cœur pour en mesurer les battements affolés. Cette femme l'appartenait. Parce que c'était toujours ce qu'il avait toujours désiré. Quitte à damner son âme pour elle.

      Opale ouvrit les yeux. Une lumière pâle éclairait la chambre.

      Son souvenir le plus net était celui d'un démon qui la plaquait contre une porte et la mordait.

      Opale passa une main dans son cou.

      - Aïe!

      Il haussa les épaules d'un air faussement désolé.

      - J'ai nettoyé la plaie avec ma salive, la rassura-t-il. Mais c'est vrai qu'elle semble guérir plutôt lentement... Ton sang ne coagule pas aussi vite, c'est le signe que tu es à present une mortel.

      - Tu m'as mordue? Cracha-t-elle. Mais pour qui te prends-tu? Que croyais-tu faire? Tu es... Nous sommes...

      La terre pourrait basculer sur son axer sans qu'elle ne soit affecter, ou déstabiliser. Mais là.... Armers l'avait marqué à vie. Il avait bu son sang et lui avait mis du sang de démon dans les veines et en juger par la douleur dans son cou, et l'étourdissement qui la gênait, il ne s'était pas gêné d'en boir une grande quantité.

      - J'ai l'impression d'avoir reçu un coup d'épée. Sors de ce lit demon de bas niveau.

      - Arrête donc de te plaindre. Tu ne vois pas que je... je...

      Il soupira profondement tandis que deux plis inquiets se creusaient sur son front.

      - Je t'aime, je t'aime plus que ma propre vie, lacha-t-il brusquement. J'ai damné mon esprit à cause de toi s'il te plaît ne me repousse plus. Laisse moi te montrer mon amour, tu sera une princesse. Non je ferai de toi une reine adulé par tous et toutes.

      D'où ce démon s'était-il échappé? De l'asile le plus proche sûrement. À sa connaissance, les esprits enchaînés sous l'ordre de Dieu pouvait devenir, au fil de temps, un peu dérangé.

      - Tu ne m'aimes pas! Mais j'ai diagnostiqué en toi une maladie. Et je crois qu'elle s'apparente à la folie. Tu es dérangé mon pauvre Armers! Dérangé et fou à lier! Cracha-t-elle de vive voix.

      Il s'installa confortablement sur le lit comme un gros chien qu'aucun coup de pied n'aurait pu faire partir. Sa chemise Dolces &Gabbana étaient tachés de sang,de son sang. Il fit courir sa main dans ses cheuveux et fixa ses yeux sur le mur pour éviter son regard. Malgré sa carrure d'athlète, il paraissait embarrassé.

      Ecœuré par sa présence, Opale se glissa hors du lit en titubant et s'éloigna en direction de la salle de bain. Par en juger par la lumière qui s'infiltait par le bas de la porte, elle n'avait eu aucun mal à la trouver.Armers, toujours assis sur le lit, l'observait en silence.

      Elle pencha la tête sur le côté, prit la mesure du ravage qu'il avait commis dans son cou, puis lâcha un cris suivis de bordée d'injures.

      Armers baissa la tête et la secoua sans cesser de sourire. C'était décidements une femme de caractère.

      - Regarde ce que tu as fait!

      Dressée dans l'embrassure de la porte, elle lui montait son œuvre d'un doigt furieux la chair de son cou était boursouflée autour de l'empreinte des dents qui avaient marqué sa peau, juste en dessous de sa mâchoire.

      - Ça va guérir, répondit-il avec lassitude. Veux-tu que je lèche encore pour accélérer le processus?

     - Certainement pas! Stupide Demon! Armers je te hais et c'est pas prêt de changer crois-moi! Cria-t-elle.

      Le démon se redressa du lit et en un clignement des paupières, il plaqua le corps de la jeune femme sur la porte de la sale de bain. Sa passiance avait atteinds sa limite. Et il était temps pour lui, de lui faire comprendre qu'elle doit se soumettre à lui. De plein gré ou de force.

      - Pour commencer Opale, arrête de m'appeller Armers. Sur terre je suis Harry, Harry Styles. Puis, avec sa main droite, il attrapa son cou, la souleva à sa hauteur et lui murmura à l'oreille : cette épreuve aurait été plus simple pour toi si tu ne refusait pas mon amour. Tu persistes à ignorer mes sentiments. Mais là, tu vois mon amour, je suis about! Cria-t-il.

      Puis il la jetta sur le sol de la chambre comme un vulgaire sac sans importance.

      - Maintenant vas sur le lit. Cracha-t-il. Je ferai de toi une femme, ma femme.

 Demon's angel  ||  H.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant