Demon's angel || H.S

IX

      Précédemment dans Demon's angel...

      Il la jetta sur le sol comme un vulgaire sac.

      - Maintenant vas sur le lit cria-t-il. Je vais faire de toi une femme, ma femme.

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      - J'ai été incroyablement patient avec toi, Opale, mais tu es allée trop loin avec cet esprit obstiné et haineux en vers moi. Et je veux être sûr que plus jamais tu ne m'insulteras ni te refuseras à moi ou à mon touché.

      Il défit sa chemise et son pantalon, et se glissa à côté de la jeune femme. Il était nu et elle avait peur.

      - Je suis sûr que tu me comprends, déclara-t-il doucement.

      " Mon Dieu" s'étrangla Opale en se jetant de l'autre côté du lit, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine.

      - Ne m'approches pas. Et ne me touches pas! Ajouta-t-elle vivement, comme il lui caressait les cheuveux devenus noir à cause de sa transformation.

      - Ne sois pas stupide...

      Calmement mais fermement, Harry l'obligea à se retourner. Il leva un sourcil devant la chemise qu'il lui avait passé un peu plus tôt.

      - Je t'en prie, murmura-t-elle, ne faites pas cela. Tu... tu n'as pas envie de moi. Tu ne cherches qu'à te venger, et tu m'as déjà suffisamment punie. S'il te plait, laisse-moi partir.

      - Sans même avoir goûté aux plaisirs de ta chaire? Ce serait dommage.

      - je vais finir par te détester.

      - Ah bon? Je croyais que c'était déjà le cas, mon ange. Donc qui va enlever cette chemise? Toi ou moi?

      - Il n'est pas question que je l'enlève, s'indigna la jeune femme.

      - Alors ce sera moi.

      Comme il commençait à défaire les boutons, Opale essaya de le mordre, mais il fut plus rapide et, saisissant d'une main les deux poignets de la jeune femme, il les lui plaqua au-dessus de la tête.

      - Si tu veux me mordre, je te montrerai avec plaisir où, et comment. Mais pour l'instant je dois m'occuper de ces boutons.

      - vous êtes ignoble ! Lacha-t-elle farouchement.

      Harry relâcha les poignets de la jeune femme pour lui enlever sa chemise, qu'il jeta au sol. Elle chercha alors à cacher sa nudité et tenta de remonter la couverture sur elle,mais il la devança.

      - Non mon amour, je veux te regarder.

      Et il repoussa les couvertures du pied. Opale dépourna la tête.

      - Ton corps est magnifique, dit-il après un moment. Plus beau encore que dans mes souvenirs.

      - Et je suis censée être flattée? Fit-elle sans se retouner.

      Sans préter attention a sa réplique, il s' était mis sur un coude et observait le corps nu d'Opale. Plus encore que gênée, celle-ci se sentait vulnérable.

      - Puis-je me recouvrir, maintenant?

      - Pas encore,rapprochez-vous de moi si tu as froid.

       Elle se mordit la lèvre.

      - Eteinds au moins la lumière.

      - Plus tard, quand il sera temps de dormir. Mais pour l'instant...