Look Here | T.kook /En réécriture/

X ➳ Hold me tight

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PDV JUNGKOOK

13/12/15

La douleur de notre rupture était toujours là et ne partait pas. J'essayais d'oublier, mais je n'y arrivais pas. Je ne pouvais tout simplement pas me résoudre à te laisser partir. Je m'étais demandé la vrai nature de tes sentiments. J'avais l'impression que tu t'étais joué de moi, que tu ne m'aimais pas réellement. Je voulais juste savoir la vérité, j'étais complètement perdu. Je ne voulais pas croire que tout cela n'était que mensonge. Je t'ai appelé plusieurs fois, mais tu ne répondais jamais. Je voulais juste des explications. Je n'arrivais vraiment pas à te comprendre et pourtant j'avais essayé de toutes mes forces. Cependant, on était revenu au stade de départ.

Lorsque je t'ai croisé là, à la bibliothèque, je m'étais senti revivre. Mais cette fine lueur d'espoir s'était évaporée en voyant cette fille accrochée à ton bras. Ton expression de visage m'avait glacé le cœur, cela m'avait blessé bien plus que tes propres mots. T'entendre dire que toi, tu avais tourné la page avait été horrible pour moi. Te voir partir avec cette inconnue, m'avait achevé. Moi qui rêvais d'une histoire comme dans les dramas, d'un amour fort et infini avec toi. En fait jusqu'ici, je ne vivais que dans un monde imaginaire et merveilleux. J'en demandais peut-être un peu trop. Tout s'était brisé, tu m'avais détruit. Je voulais juste être heureux avec toi. Tu étais le seul avec qui je voulais tout partager, ma joie comme mes peines, mon amour et ma vie. Tes bras, la chaleur de ton corps et ton cœur m'appartenaient, c'était peut-être égoïste de ma part mais je n'y pouvais rien. Je te voulais à mes côtés, sentir ton odeur enivrante. J'avais besoin de toi, de ta présence, de ton attention, de ton amour.

Tu avais tout gâché ou peut être que c'était moi. Je ne savais plus, je me sentais vide et complètement seul, j'avais la haine, j'avais mal. Des larmes avaient coulé sans que je le sache vraiment. Nam Joon m'avais tapoté l'épaule comme signe de soutien, puis s'était éloigné d'un pas rapide en t'appelant et m'effrayant à la fois. Le voir te frapper au visage m'avais surpris, je ne m'y attendais pas. Je ne pourrais pas te mentir, à ce moment-là, j'avais souri. J'aurais tellement voulu le faire moi-même pour te faire comprendre ma douleur, ma haine. Cependant après ça, lorsque que j'ai vu ton regard effrayé, je n'ai pas pu éviter de me sentir coupable. Tu allais pleurer, je le voyais bien, mais pas pour le coup que tu avais reçu.

On était meilleurs amis depuis notre enfance. Je pensais te connaître par cour, même si tu ne me disais pas tout. De toute façon je ne pouvais pas tout savoir comme tu le disais si bien. Je crois que j'avais enfin compris au moment où tu t'es levé et que tu avais fui en courant. Je crois que j'avais enfin accepté d'ouvrir les yeux. Ton sourire, ton rire, ta joie n'étaient là que pour camoufler la réalité. Je savais que tu t'étais renfermé sur toi, mais pas à ce point-là Je me disais que c'était normal, on avait grandi et que ça passerai avec le temps. J'avais compris, le Taehyung heureux de mon enfance n'étais plus. Il s'était brisé et je ne l'avais pas remarqué. Sa froideur était là pour se protéger. Il était trop tard, je devais te laisser partir, avoir une chance de vivre. 

PDV TAEHYUNG

Je m'étais retrouvé dans la rue, sans savoir où aller. Mon Dieu, mais qu'est-ce que j'étais con. J'étais en colère, le fait de t'avoir vu m'avait chamboulé, puis les paroles de mon père le soir m'avaient poussé à partir sur un coup de tête. Alors que j'avais réussi à reprendre le fil de ma maudite vie, j'avais enfin repris les cours depuis peu et je me forçais à ma formation. Puis tu es apparu, là, devant moi comme une fleur en été réchauffant mon cœur glacé. C'est fou, tu étais le seul a pouvoir le faire valser. Un grand frisson m'avait parcouru tout entier. Rien, qu'un seul regard sur toi me faisait perdre tout mes sens. Moi qui voulais t'oublier, moi qui te détestais et qui t'aimais à la fois, moi le mec pitoyable et anormal. Je ne supportais plus rien. Je ne pouvais plus supporter mes parents qui n'avaient jamais su me comprendre, toutes ses personnes qui ne m'acceptaient pas comme j'étais. Chaque jour, on me rappelait le déchet que j'étais, j'ai grandi ainsi. Cependant, ce que par-dessus tout, je ne pouvais pas supporter, c'était ton absence. Je voulais te voir, te serrer dans mes bras, sentir la chaleur de ton corps près de moi, te contempler encore et encore. J'en pouvais plus, c'était trop, je devenais fou. Assis comme un idiot sur ma valise dans les rues de Séoul, je regardais les personnes défiler. Elles étaient toutes en groupe, elles étaient sorties pour rire et pour s'amuser et moi, j'étais seul.