Feel It All

Chapitre 26

Je lui raccroche au nez et jette mon téléphone sur le sol ! Je n'en reviens toujours pas, ce que je viens d'entendre la déchire le cœur. Comment on peut penser ça d'une personne ? De sa propre fille ! Mes nerfs lâchent, je réalise que je ne les reverrai jamais. Que leur putain d'ignorance nous a séparé ! J'enroule mes bras autour de mes jambes, pose ma tête sur mes genoux et me balance d'avant en arrière, c'est nerveux.

Bill met ses bras autour de moi, je suis toute petite à côté de lui, sa présence me réconforte... Il accompagne mes mouvements et me serre contre lui. Puis il me chuchote.

Bill : Tu as peut-être perdu cette famille mais tu fais parti de la notre. On ne te jugera jamais, on t'aime comme tu es. Je t'aime pour tout ce que tu es !

Moi : Merci pour tout...

Bill : De rien c'est normal.

Nous restons là un moment, je ferme les yeux. La haine est passée, je les efface peu à peu de ma mémoire, je ne les connais plus, ils n'ont jamais fait parti de moi. Ma famille maintenant c'est Bill, Tom, Tom, Georg, Gustav, Héléna et tout le monde de la musique. Je relève le tête, je dois la garder haute à présent.

Bill : Tu es une fille forte tu t'en passera.

Moi : Je les ais déjà oublié...

Je me relève et m'étire. Je vois mon téléphone par terre, en miettes. J'aurais peut-être du y aller moins fort...

Moi : J'ai cassé mon téléphone.

Bill : Haha boulette !

Moi : Arrête de te foutre de moi un peu pour changer !

Bill : Non c'est drôle !

Moi : Non mais sérieusement je fais comment ?

Bill : Tu t'en reprendras un, et puis tu changeras de numéro aussi.

Moi : Ouais tu as raison.

Bill : Il faut que tu gardes contact avec des des personnes vraiment fiables, au point où on en est c'est vraiment sérieux. On ne doit pas plaisanter avec la communication.

Moi : Pas faux, j'en reprendrai un plus tard.

Bill : Ouais, oublie pas qu'aujourd'hui on repart pour l'Allemagne, et il faut être discrets on voudrai voir notre famille pour noël.

Moi : Je ne vais pas être en trop ?

Bill : Tu as déjà oublié ce que j'ai dis tête d'ampoule ?! Tu fais parti de la famille !

Moi : Mais arrête avec tes surnoms ridicules un peu !

Bill : Ok ok comme tu veux.

Je le regarde et cours vers la salle de bain, il prend toujours trois heures c'est à mon tour cette fois ! Il saute du lit et m'attrape le bras.

Bill : Tu fais quoi là c'est moi qui y vais !

Moi : Nein !

Je me dégage et reprend ma course, on dirait des enfants ! Il m'entoure avec ses bras je n'arrive pas à bouger. On est morts de rire. Je bouge dans tous les sens, il réussi à m'immobiliser puis me dit.

Bill : Au pire, si on arrive pas à se mettre d'accord on y va ensembles...

Je vois son petit sourire en coin et ses yeux charmeurs, je sais ce qu'il a en tête, je ne suis pas sûre de le vouloir? On verra bien !

Moi : Peut-être, si tu es rapide !

Je glisse de ses bras qu'il avait légèrement dé-serrer et je cours. Au moment où je ferme la porte il réussi à se glisser à l'intérieur. Purée pourquoi j'ai pas été plus rapide ? Maintenant c'est lui qui a raison...

Bill : Alors ?

Moi : Alors quoi ?

Bill : Tu viens ?

Il enlève son boxer et saute dans la douche. J'hésite, ça y est je redeviens pudique... Mais en même temps hier c'était différent, il ne me voyait pratiquement pas, là si ! J'ai peur qu'il voit que comme tout le monde je ne suis pas parfaite, j'ai un tas d'imperfections. J'ai peur qu'il ne voit plus que ça ! Je ne suis pas non plus immonde mais je préfère me cacher derrière mes vêtements que de me montrer sans rien.

Bill : Bon dépêche toi je vais être tout fripé moi.

Moi : J'ai peur...

Bill : Peur de quoi ?

Moi : De me montrer...

Bill : Oh il faut pas, on n'est que tout les deux ça va aller.

Moi : Ouais...

Bill : Tu n'as pas l'air convaincue, tu veux que je ferme les yeux au début ?

Moi : Arrête de te moquer !

Bill : Je suis sérieux !

Moi : Bon, tourne juste le dos s'il te plaît.

Il tourne le dos et je rentre, je tremble... Je regarde le mur, il se tourne et se colle à moi, il est trempé.

Bill : Tu n'as pas à avoir peur, je ne te jugerai jamais. Je t'aime...