Feel It All

Chapitre 27

Je ferme les yeux, je suis rassurée par ce qu'il m'a dit mais je continue à stresser, je ne sais pas pourquoi.

Bill : Tu trembles.

Moi : J'ai froid.

Bill : Viens...

Je me retourne, il sourit. Il est si beau... Il me regarde dans les yeux et se rapproche, je sent ses lèvres humides sur les miennes. L'eau chaude coule sur nos corps enlacés, une buée ne tarde pas à se former sur le miroir en face de nous. Je lui prend le visage, m'écarte et le regarde en souriant, je ne trouverai jamais les mots pour dire à quel point je l'aime.

Il recommence à m'embrasser, je sent la parois froide du mur se coller à mon dos, elle contraste avec la chaleur ambiante. Je sais ce qu'il va se passer, je l'ai compris, je ne refuse pas...

Il est pressant, on se perd dans les bras l'un de l'autre. J'ai du mal à respirer, il fait trop chaud. Je souffle fort, j'ai déclenché une réaction de la part de Bill. Il revient...

Je suis coincée entre le mur et le corps de Bill, le carrelage me griffe le dos mais je ne sent rien à part lui. Ses mouvements sont beaucoup plus rapides qu'hier, le plaisir laisse place à la passion. On se cherche et se découvre intimement l'un et l'autre. Ce jeu dure un moment, Bill s'épuise tout comme moi. Il se retire.

Il sourit et se met à me contempler, je tourne la tête un peu gênée puis il me serre dans ses bras. Quand nous sommes face à face j'ai le visage au niveau de son torse. Je me sent protégée, je ne sais pas l'expliquer. Me recroqueviller, me blottir contre quelqu'un de plus grand me donne ce sentiment...

Bill : Ma petite Sarah... Je serai toujours là...

Moi : De même pour moi Bill, grand Bill.

Nous rions puis nous sortons de la douche. Nous reprenons notre moment de complicité, ce moment où il me maquille. Un moment rien qu'à nous, où je peux m'évader dans ses yeux absents. Un moment où nous rions comme des meilleurs amis et où on s'embrasse comme le couple le plus heureux au monde...

Il a terminé, maintenant que je suis avec lui qu'il me dit toujours que je suis ravissante et tout le reste, je reprend confiance en moi. Ce sentiment qu'une personne t'aime pour absolument tout ce que tu es et qui ignore tes défauts. Personnellement je ne vois pas les siens, il est parfait en tout points ! Bon peut-être que j'exagère un peu, peut-être que ce n'est que la folie des premiers mois et qu'un jour ça nous passera. Je n'en sais rien, j'ai peur de tout ça, de se lasser et que l'amour se dégrade peu à peu...

Mais pourquoi je pense ça moi ? J'ai toute la vie devant moi, qu'est ce que j'ai à gagner en pensant des choses pareilles ?! J'aime Bill à un point fou, peut-être démesuré et alors ! Je fais ce que j'ai envie de faire et j'aime qui j'ai envie d'aimer !

Moi : Bill ?

Bill : Oui ?

Moi : Je t'aime.

Bill : Je le sais, et moi aussi je t'aime.

Moi : Non tu ne sais pas. Ce que je te dis là a beaucoup de sens, ce ne sont pas des paroles dans le vent que l'on oublie quelques secondes après. Non, je parle avec le cœur ! Je t'aime !

Bill : Oh. Ces mots me touchent. Ils ont aussi un sens fort pour moi ! Nous avons la même vision de l'amour, je t'aime !

Nous nous enlaçons, pas de bisous, juste dans les bras l'un de l'autre. Nous nous serrons de toutes nous forces ! J'enfouis mon visage dans son gilet et lui le sien dans mes cheveux. Je ne veux pas le lâcher ! Je veux rester ainsi, toujours au chaud, en sécurité...

On finit par se lâcher, il m'envoie un dernier baiser et puis nous rangeons nos affaires et partons pour le bus. Les fans ne me crient pas d'injures, à ma grande surprise ! Ou alors je ne les entend pas. Je sais très bien que sur certains blogs des filles ont du me massacrer mais je m'en fous royalement ! Je vis ma vie et elles la leur !

Bill : Go to Germany !

Tom : Ja ja ja !

Le bus démarre, nous avons plusieurs consignes pour ne pas nous faire remarquer,

comme changer de voiture ou autre. C'est la partie énervante de leur vie de scène mais bon ils s'y habituent. Je me demande comment je serai acceptée là bas...