Chapitre 25

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Bill est surprit, je crois qu'il ne me croit pas. Je saute dans ses bras et l'embrasse ! Il a compris.

Il m'allonge sur le lit, je l'aide à enlever son t-shirt et ses bijoux. Je ferme les yeux. Lorsque je les rouvre il n'a plus que son boxer sur lui, moi je suis encore habillée. Il passe ses mains sous mon t-shirt et me l'enlève... Ses gestes ne sont ni trop brusques ni trop rapides...

Nous voilà maintenant nus sous les draps, on se cherche, ses mains se baladent sur mon buste. Ma pudeur a disparu, j'ai confiance, je me laisse aller...

Il m'embrasse de plus en plus langoureusement, il fait chaud me vue se trouble, je ferme alors les yeux.

Bill : Ne t'inquiètes pas j'irai doucement...

Ces mots me rassurent, je laisse un peu tomber la tension. Il prend ma main et je serre la sienne. Nos deux corps sont maintenant collés l'un à l'autre.

Ça y est ! Je le sent, il est là ! Je sent une légère douleur et Bill commence les vas et viens.Je m'accroche à lui, la douleur est un peu plus forte mais elle reste supportable. J'apprécie ce petit jeu.

J'ai tout oublié, il n'y a plus que lui et moi. Je sent son souffle qui s'accélère, il souffle fort sur mon visage. Il laisse échapper un petit cri. Les mouvements de son bassin s'accélèrent, je sent un cri monter en moi. Je me mord la lèvre pour atténuer le son. Bill souri et accélère encore un peu.

Je suis ailleurs, je ne vois plus rien. J'étouffe mes cris dans un coussin. Bill est épuisé, son front est couvert de sueur.

Il se retire doucement et se laisse tomber à côté de moi. Je me blottis contre lui, je suis moi aussi épuisée mais heureuse. Nous sommes plus proches que jamais, le contact est établi.

Bill : Tu as aimé ?

Moi : Oui mon amour.

Bill : Je ne t'ai pas fais mal ?

Moi : Non, ne te pose pas de questions. Tu as été parfait.

Bill : Si j'ai pu te donner ce que tu voulais alors je suis heureux.

Moi : Alors souri, tu peux être la personne la plus heureuse du monde.

Bill : Je t'aime tellement.

Nous sommes l'un contre l'autre, les yeux fermés. J'ai passé la meilleure nuit de ma vie. Je l'aime plus que tout au monde ! Nous nous calmons et nous endormons...

8h00, nous sommes réveillés par une sonnerie de téléphone, le mien.

Bill : Oh purée, il est quelle heure ?

Moi : Huit heures. Qui m'appelle à cette heure ?

Bill : Je ne sais pas mais qui que ce soit je le déteste.

Moi : Ah, c'est ma mère !

Pourquoi elle m'appelle ? Je ne parle plus avec ma famille depuis mon entrée en seconde, j'y allais le week-end mais j'étais transparente à leurs yeux. Ils ne m'ont jamais compris et m'ont toujours critiquée...

Moi : Allo ?

Maman : Allo Sarah !

Moi : Aïe mes oreilles !

Maman : Tu viens de te réveiller d'une nui agitée ?!

Moi : Hein mais...

Maman : Peu importe, je voulais t'annoncer quelque chose !

Moi : Vas y.

Maman : Tu as fais la une de beaucoup de journaux avec ton Bill à la con !

Moi : Maman ne parle pas de Bill comme ça !

Maman : Je parle de qui je veux comme je veux ! Et d'ailleurs ne m'appelle plus maman ! Ne m'appelle plus du tout ! Par aucun nom ! Tu nous met la honte à sortir avec un... Je n'ai pas de mots tellement ça me dégoute !

Moi : Je sors avec qui je veux ! Et il n'est pas ce que tu penses ! Tu juges sans connaître, quelle belle marque de maturité !

... : Oh tu te tais ! Avec le reste de la famille on s'est mis d'accord avec le reste de la famille, tu nous a humilié alors on ne te connais plus ! Cet appel c'est la dernière fois qu'on se parlera. Même si on se croise dans la rue je ne viendrai pas te voir !

Moi : Quoi...?

Je suis sidérée, Bill a tout entendu avec le haut parleur. Ses yeux sont grand ouverts. Une larme commence à couler sur ma joue, une larme remplie de haine !

Moi : Alors comme ça je vous humilie ?!

... : Oui ! Tu as vu avec qui tu es en même temps ! Et la façon dont tu t'habilles ! Tu t'es mise dans la merde toute seule !

Moi : Tant pis partez j'aurai toujours quelqu'un pour me soutenir !

... :  Tu te fais des illusions, cet homme si on peut dire un homme...

... : Un petit PD !

C'est mon père qui parle à l'autre bout du fil. Je n'en peux plus, qu'ils ferment tous leur gueule !

Moi : Vous savez quoi ? Restez dans votre monde d'ignorance ! Adieu !

... : Adieu. Repose en paix ma fille.

Moi : Ta gueule !

Feel It AllWhere stories live. Discover now