Je le regarde et je sens une main se poser sur mon épaule. Je sursaute, me retourne et tombe sur un inconnu.
« L'homme : Je pense que tu es Louna.
Louna : Euh... Oui, c'est moi. Mais... Qui êtes-vous ?
L'homme : J'aurai pensé que tu aurais compris. Je suis Antoine, le père d'Arthur.
Je reste bloqué quelques secondes, ou quelques minutes, je ne serai dire.
Louna : Ah... Euh... Bonjour ?
Antoine : Comment vas-tu ?
Louna : Bah... On va dire que j'ai connu mieux quoi...
Antoine, passant une main dans ses cheveux, l'air gêner : Oui, c'est pas faux... Bon, j'ai pas vraiment l'habitude de se genre de situation, donc je suppose que le mieux est d'allez droit au but. Arthur à tout un tas d'affaire qui te reviennent, et d'autres que tu peux emporter.
Je ne sais pas vraiment quoi dire, mes larmes coulent. Des affaires, pour moi ? J'vois pas c'que ça pourrait être... Est-ce une bonne idée d'y allez ? Et, comment va réagir Yan ? Va-t-il comprendre que j'ai besoin de sentir une autre odeur, avoir les affaires d'un autre... ? Je pense que je devrais lui en parler avant...
Louna : Très bien, mais je dois faire un petit truc avant tout ça.
Antoine : Bien sur, prend ton temps. »Je tourne la tête pour chercher Yan et me dirige vers lui après l'avoir trouvé. J'ai les mains moites et qui tremblent. Je sais pas vraiment quoi dire en faite... Mince, je suis déjà devant lui.
« Louna : Yan, mon amour, je voudrais te demander un service. Tu ne dois pas être jaloux d'accord ? Je vais faire des choses un peu improbable ses prochains temps concernant Arthur. D'ailleurs, nous devons passer chez lui pour que je récupère quelques affaires. Ne m'en veux pas d'accord ? Et ne crois pas que je suis folle. Surtout pas. Tout va bien. C'est ma façon à moi de me remettre. Je t'aime, de tout mon cœur. Ne l'oublie pas.
Yan : Bien sur mon ange. Si ça peut t'aider à allez mieux, nous ferons ce que bon te semble. Je t'aime.
Je lui dépose un baiser sur la joue, lui attrape la main et me dirige vers Antoine.
Louna : Nous pouvons y allez, je suis prête. »J'envois un sms à mon père pour le prévenir, et de lui demander de bien nous attendre avant de monter dans la voiture. Antoine conduit, sa femme est sur le siège passager, et je suis derrière avec Yan et Maggie. Elle pleure et ne me regarde pas. En faite, elle ne m'a ni parler ni regarder depuis que je suis arrivée... Remarque, c'est plutôt compréhensible... J'ouvre un peu la fenêtre, et observe une ravissante petite maison vers laquelle nous nous dirigeons. Jardin, piscine, panier de basket. Ça a l'air sympa et vachement agréable de vivre ici. Les autres sortent de la voiture. Je prends un peu plus de temps. Je commence à descendre et vois que Maggie m'a attendu.
« Maggie : Je te le pardonnerai jamais tu sais ? Tu m'as enlevé mon frère, j'avais que lui dans la vie, parce que c'était bien plus que mon frère. C'était mon meilleur ami, mon confident. Mais ce n'était pas réciproque... Tout ce que je ressentais pour lui, il le ressentait pour toi. Il n'y en avais que pour toi de toute façon... Alors, juste pour ça, et malgré toute la jalousie que je peux avoir pour toi, je ne te détesterais pas. Mais parce que tu as tué mon frère, je ne vais plus te parler, ni même te regarder pour tout le temps que tu seras dans cette ville. »
Sur ses mots, elle se retourne et prend le chemin de la maison. Je reste sur place pendant encore quelques instants. Ce qu'elle m'a dit ne m'étonnes pas plus que ça, mais de là à me le dire comme ça ! Je repris un peu mes esprits, puis je finis par rentrer. Leur salon était basique, mais leur cuisine gigantesque. Leur jardin magnifiquement fleuri. Yan attend dans la cuisine avec une boisson fraiche pendant qu'Antoine me fais monter à l'étage. Plutôt grand d'ailleurs. C'est un peu une maison de rêve en faite. J'entre alors dans la chambre d'Arthur. Enfin, je reste bien sur bloqué devant la porte, mais sur la poignée, à observer le prénom d'Arthur sur la porte. Comme si tout ça n'était qu'un rêve. J'ai peur de ce que je vais ressentir. « Allez Louna, courage. Tu jettes un coup d'œil tu prends les affaires et tu ressors. Allez Louna. » J'ouvre la porte. Un papier peint bleu, avec quelques posters et quelques photos. Un drapeau de foot américain ainsi que son maillot, et quelques trophées. Une chambre ordinaire. Ou presque. C'est celle d'Arthur... Je fais quelques pas. C'est comme si je réapprenais à marcher. Mes jambes sont lourdes, elles tremblent, et ma respiration est saccadé. Et voilà que je pleure, encore... Mon dieu, Arthur, qu'avons-nous fait... ? Je jette un coup d'œil plus attentif. Des photos. De nous... Des captures d'écrans de nos conversations, de nous en train de faire les cons, ou des cœurs avec nous mains... Je remarque aussi que certaines de nos lettres ont été accrochées au mur.
« Antoine : Je sais que ça n'doit pas être facile. Tu peux prendre tout ce que tu veux, le reste sera redistribué.
Louna : Redistribué ? Vous ne garder rien ?
Antoine : Oh, je pense bien que Maggie et ma femme vont prendre quelques affaires, mais le reste sera donné à des gens qui en on besoin plutôt que de les laisser à l'abandon dans une chambre inutilisé.
Louna : Oh, je vois... »Je récupère mes lettres et les photos, décroche son maillot et je prends son tee-shirt préféré dans son placard, ainsi que son parfum. Je vois pas trop ce que je pourrais prendre d'autre en faite... C'est pas facile de devenir quelqu'un d'important quand on ne connait pas physiquement la personne... Je sors de la chambre et croise Maggie dans le couloir. L'ambiance est atrocement lourde. Je me sens mal à l'aise de tomber sur elle avec les affaires d'Arthur... Je remercie les parents d'Arthur de leur générosité et de leur hospitalité et Yan et moi nous somme raccompagné par Antoine jusqu'à mon père. Une fois arrivé, nos pères discutent vaguement ensemble, puis Antoine nous fais de bref au revoir avant de repartir. Une fois sa voiture disparu, je m'effondre dans les bras de Yan.
(voilà! ma fiction FRI*END* est enfin terminer, j'espère que vous avez aimer.
n'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour que je vois votre avis.
je compte faire de une nouvelle fiction qui s'appellera JE À DEUX ou Allya James, bisous.)