« Mais comment j'ai mettre autant de temps avant de comprendre que j'éprouve plus que de l'amitié pour lui... ? » Quelqu'un frappe.
« Ana : Louna ? Est-ce que ça va ?
Louna : Ah, euh... Ouais. Envie pressante.
Ana : T'es sur ?
Louna : Ouais ouais, j'arrive. »
Je l'entends s'éloigné. Je sens mes larmes coulées. C'est pas possible... Je me suis rendu compte de rien. Je n'avais pas compris pourquoi après avoir couché avec lui ne me dérangeait pas plus que ça, ni même pourquoi j'avais prêté attention à son odeur la première fois qu'il m'a fait un câlin, non plus pourquoi j'avais tant voulu dormir avec lui cette nuit. La réponse était devant mon nez, et aussi grosse qu'une montagne. J'aime Yan... Une douleur se fait sentir dans mon ventre. Je ne sais pas ce que c'est. Le faite de me rendre compte ou l'approche de mes règles. Je me relève, sèche mes larmes et me dirige dans la chambre. Yan est assis sur le lit et Valentin et ana discutent. Je tape dans mes mains pour attirer leurs attentions. « Bon, on s'y met avant d'avoir la flemme ? » Pour toute réponse, j'ai le droit aux sourires des autres. On va donc commencé par le rez-de-chaussée. On met de la musique histoire de se motiver un peu et de ne pas faire ça dans le silence. Ana s'occupe de la cuisine. Yan part ouvrir chaque fenêtre et Valentin s'occupe du salon. Je décide d'allez l'aidé, se qui me donne une bonne raison de lui parler.
« Louna : J'ai vu que tu t'entendais bien avec Ana.
Je lui souris.
Valentin : Ouais, elle est vachement cool.
Louna : C'est sûr. Et, tu penses que tu pourrais tenter quelque chose avec elle... ?
Valentin : Pourquoi pas. Elle est mignonne en plus. Ouais, ça pourrais se faire. Mais, et toi, avec Yan ?
Louna : ... Oh, je sais pas trop. Je l'apprécie énormément, et, il me plait bien quoi.
Valentin : Ouais 'fin, t'as craqué pour lui quoi. Tu peux me le dire tu sais. Tout le monde a remarqué que vous vous plaisez mutuellement, sauf vous. J'trouve ça un peu con quand même.
Louna : Quoi, c'est vrai ? J'lui plais ?
Valentin : Quoi, t'avais toujours pas compris ?
Louna : Bah, j'sais pas vraiment... »
La discussion s'arrête là, Yan vient de revenir. Il me sourit et traverse la pièce pour s'occuper du séjour. J'ai comme des papillons dans le ventre. J'informe Valentin que le salon m'a l'air d'être rangé et qu'il devrait allez aider Ana. Etrangement, je nu pas à lui dire deux fois. A mon tour, je me dirige vers Yan pour l'aider. Je m'accroupis devant un meuble pour ranger des affaires dedans jusqu'à ce qu'il vienne se placer derrière moi. Il croise les ses mains sur mes épaules et chuchote. « A l'heure qu'il est, ma vie serai complètement différente si je devais te perdre. » Le genre de phrase qui me fait complètement craquer. Je souris et lève la tête vers lui. Il plonge son regard dans le mien et me rend mon sourire. Moment d'intense bonheur, le temps s'arrête. Je n'entends plus la musique, ni les rires d'Ana et Valentin. Seulement les battements de mon cœur en train d'accélérer. Je ne vois plus la tapisserie grise ou le lustre suspendue au plafond. Seulement le vert intense de ses yeux. Je ne sens plus le carrelage froid sous mes pieds, ni même la petite brise qui vient d'entrée par la fenêtre. Seulement la chaleur de ses bras. « Je t'aime. » Plongé dans mes pensées, c'est à ce moment là que je réalise que je viens de penser à voix haute. Subitement, son sourire s'efface et pourtant, il ne cesse de me regarde et ne me lâche pas. Je le sens presser doucement mon épaule, me tourner vers lui, me sourire tendrement et m'embrasser. Un concerto raisonne dans ma tête. C'est du bonheur à l'état pur. Instinctivement, je viens placer mes mains autour de son cou et je réponds à son baiser, fermant doucement les yeux. Et là, un hurlement se fait entendre. Je lève brutalement la tête, mettant fin au baiser. Fausse alerte. C'est juste ana qui as vu une limace s'inviter à la fête. Nous rigolons et je vois Valentin prendre Ana dans ses bras. Le sourire de celle-ci me laisse croire que c'est plutôt bien parti entre eux deux. Je reporte alors mon attention que Yan. Celui-ci est en train de m'observer. Je me mords discrètement la lèvre inférieur, sourit et place une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je me sens incroyablement timide tout à coup. Je l'embrasse de nouveau, plus rapidement avec de me remettre au rangement. Une chanson de Danakil passe à ce moment là. Ce qui me fait penser que, Yan et Valentin ne sont pas les meilleures fréquentations dont on puisse rêver, mais qu'ils sont franchement adorable. Un bruit me tire de ma réflexion. Un bruit de verre brisé. Ca vient de la cuisine. Les bouteilles en verres. Je me souviens maintenant de ma chute et sens une violente douleur me parcourir la jambe. Je me souviens aussi des morceaux que j'ai enlevés avant d'appeler Arthur... Oh putain merde ! Arthur ! Je cours dans la chambre chercher mon portable. « 2 appels en absences. 3 nouveaux messages. » Arthur. « Putain, je craque, je peux plus rester sans rien faire. Je me souviens où habite Yan, j'arrive ! » Quoi, il a vraiment fait ça ? « Louna, je pars. J'arrive en scooter dans cinq heures ! » J'arrive pas à le croire... Dernier message. « Je suis à mi-parcours, je prends juste de l'essence. Je te laisse pas tombé ! » Le message date de trente minutes. Putain j'y crois pas, je vais enfin voir Arthur... Je m'empresse de répondre. « Mon Arthur, tout va bien, ils m'ont retrouvé, je suis juste blessé. Je te raconte tout quand tu seras là. J'ai hâte ♥. » Je reprends le chemin du salon. Manque de chance, je manque une marche, dévale les escaliers et...
(me revoilà, j'espère que ce chapitre vous plais, à demain)
