chapitre18

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Et après on alla chez lui le faire. C'était positif. Ce jour-là j'avais tellement pleuré qu'on sécha les cours de l'aprem. Heureusement que les parents de Salem étaient au travail. Lui m'avait fait toutes sortes de promesses en me jurant qu'il allait m'épouser, qu'il m'abandonnerait jamais y tout y tout.
Je m'étais couchée direct aussitôt rentrée. Le lendemain je ne fus pas à l'école car j'avais passé la nuit à pleurer et à me poser ces genres de questions
Comment vais-je m'occuper d'un enfant à 18 ans?
Et mes études?
Comment ferai-je mon bac, enceinte?
Mes parents m'abandonneraient-ils?
Mon frère allait me tuer?
Et ma mère tiendra-t-elle le coup? Elle qui tient beaucoup à l'honneur à la chasteté de son unique fille
Mon rêve de devenir mannequin?
Salem tiendra-t-il parole?
J'avais prétexté une grippe pour ne pas aller à l'école. À 10:30 heure de la pause Salem m'avait appelé
Lui: salut chérie
Moi: salut
Lui: pourquoi t'es pas venue? Ça va?
Moi: Oui c'est que je me sens pas bien.
Lui: rien de grave j'espère?
Moi: non t'inquiète
Lui: ok je passe te voir à 17h
Moi: d'accord
Les filles Abou et Momo m'avaient aussi appelée et je leur avais dit que j'avais la grippe.
Ainsi à 17h Salem m'appela pour me dire qu'il était devant chez moi mais je lui dis d'entrer car mes parents n'étaient pas là. En ce moment là je me fichait qu'il me voit avec ma robe de grand-mère et mes cheveux éparpillés. On se posa dans le salon pour discuter.
Lui: ça va? Tu n'as pas mal?
Moi: juste des maux de tête parce que j"ai bien pas dormi hier
Lui: t'inquiète tout va bien se passer. Ce soir je parlerai à mes parents
Moi: moi je pense à ça depuis. Je sais que je serai pas capable de le leur dire en face.
Lui: si tu veux je le fais à ta place
Moi: c'est pas grave tôt ou tard ils le sauront
Lui: mais parle leur c'est mieux.
Moi: ok
Lui: j'y vais. Je t'appelle ce soir pour te tenir au courant
Moi: ok
Lui: au fait j'allais oublier
Moi: quoi?
Lui: tu es très belle comme ça
Moi souriant: arrête mytho
Lui me faisant d"oeil: je voulais te voir sourire avant de partir mais c'est vrai nak.
Après Abou est venu me voir et on a beaucoup rigolé.

Ce jour-là mon père était rentré plus tôt que d'habitude. Il nous avait appelé ma mère et moi pour nous parler.
Lui: notre entreprise a ouvert une nouvelle branche en Afrique du sud et c'est doit y aller. Je serai le DG là bas
Ma; c'est pour quand?
Pa: dans un mois je pars et vous allez venir 2 semaines après
Ma: non c'est mieux que nous on attende que Zahra ait son bac d'abord
Pa: tu as raison on fait comme ça.
On avait appelé Fadel ensuite pour lui informer et il nous avait qu'il voulait épouser Hawa. Maman était très contente à l'idée de célébrer un mariage. Mon père aussi.
Après le dîner je suis montée attendre l'appel de mon amour.
Il m'appela vers minuit.
Moi:allô
Lui: Oui ma vie ça va?
Moi: ça peut aller et toi?
Lui: bien j'ai parlé à mes parents
Moi: et?
Lui: mon père est fâché pour mais ça lui passera. Ma mère a été compréhensive pour ne pas dire contente
Moi: c'est bien
Lui: elle veut même te voir. Et toi tu as parlé à tes parents?
Moi: pas encore
Lui: pourquoi?
Moi: je veux pas gâcher le bonheur de ma mère dû au mariage de mon frère. Aussi mon père a été affecté et on doit partir avec lui
Lui: où ça?
Moi : en Afrique du sud
Lui:...
Moi: tu es là?
Lui: Oui Oui vous partez quand?
Moi: après le bac
Lui: comment? Et moi? Et notre enfant?
Quand il avait dit "notre enfant" mon coeur fit boum car je réalisai effectivement que nous allions avoir un enfant. Bizarrement ça me rendit heureuse et je touchai mon ventre.
Lui: pourquoi tu parles pas?
Moi: parce que je viens de réaliser qu'on va avoir un enfant
Lui: rien qu'à nous deux

une amourette dangereuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant