Orphelins

Chapitre 2 : Aïden

Maëvyprépara ses affaires pour partir chercher cette plante au pouvoirmagique, elle prit également une épée pour se défendre. Elle mitautour de son cou un pendentif en forme de cœur, où sontreprésentés quatre éléments, l'eau, le feu, la terre et l'air. Cependentif lui venait de sa défunte mère. Maëvy y tenaientbeaucoup. Elle embrassa son frère sur le front et sortit de chezelle. Elle partit voir le chef Arda du village pour lui parler.

-Monsieur mon frère est gravement malade, il faut que j'aille dans laforêt pour trouver la plante dont tout le monde parle. Elle seraitcapable de tous guérir.

-Tu es inconsciente la forêt est dangereuse tu ne peux pas y aller!

-mais si je ne ramène pas cette plante, il va mourir et de toutefaçon je sais me défendre, je n'ai pas peur d'aller dans la forêt !

-Dans ce cas mon fils, Aïden, t'accompagneras.

-Mais je...

Maëvyse stoppa net en apercevant la silhouette de Aïden et vis sonsourire narquois qui lui était adressé. Instantanément, elle seremémora la fin de la grande guerre, lorsqu'on lui a appris queses parents avaient péris pour protéger le village d'un terriblesorcier. Ils avaient abandonné Maëvy et Malone à leur triste sort.Une amie de la famille, habitant dans un village lointain, eu vent decette triste nouvelle, elle décida de les prendre sous son aile.Elle fit tous son possible pour qu'ils se sentent bien et ensécurité chez elle. Mais c'était sans compter sur les enfants duvillage qui ne cessaient de leur rappeler que leurs parents étaientmorts, en prodiguant des insultes et des coups à leur encontre.Aïden était le principal instigateur de ces méfais. En grandissantMaëvy appris à se défendre et protégea son frère. Malgré qu'ilsaient grandi elle voue une haine profonde envers Aïden, qui lui afait vivre un véritable enfer.

Maëvysortit du manoir qui servait de maison à la famille dirigeante duvillage pour rentrer chez elle. Elle fut retenue par Aïden qui latira violemment vers l'arrière

-Lâche-moi ! Qu'est ce qui te prend ?! Hurla-t-elle

-Détend toi poupée, t'es encore chez moi là ! T'es parentsne t'ont pas appris la politesse ? Ah non, c'est vrai, ilsn'ont pas eu le temps, petite sotte, dit-il le sourire aux lèvres.

-Tu te prends pour qui ?! Mes parents sont morts en héros cen'est pas parce que ton père est le chef du village qu'il fautte croire tout permis !

« Ellea grandi la petite... » Pensa-t-il en esquissant un légersourire. Il répliqua ensuite :

-Faux ! S'ils sont morts c'est à cause de leurs faiblesses, aussifaible que toi.

Derage, elle le gifla avec une telle violence que le bruit retentitdans les alentours en laissant un silence de plomb. Ce geste effaçale sourire du jeune homme.

-Dégage ! S'exclame-t-elle

-C'est plutôt à toi de partir t'es encore chez moi !Répliqua-t-il furieux

Maëvyrepris ses esprits et lui ordonna de la retrouver devant le village àsept heure et qu'elle ne tolérerait aucun retard. Les yeuxlarmoyants, elle rentra chez elle.