Chapitre 4 : Une conversation pour brisé le silence

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Maëvyet Aiden entre dans la forêt, celle que tout le monde craint. Maëvysavait que la plante n'était pas facile à trouver, c'est une sortede rose violette qui se situe dans les recoins les plus sombres de laforêt. Il fallait être très prudent.

Depuisle début de leur aventure, les deux adolescents ne se sont adressésaucun mot et aucun regard.

Aïdenengagea la conversation pour briser le silence :

-ça fait quoi de vivre sans un père et sans une mère ?

Maëvysent la colère lui monter à la tête, avant qu'elle n'est pu direquoique ce soit il continua:

-Tu as ressenti quoi quand on t'a appris qu'ils étaient morts ?

-Pourquoi ça t'intéresse soudainement les quelconques sentimentsque j'ai pu ressentir ? répondit elle sèchement, mais entournant la tête pour le regardé elle comprit qu'il était trèssérieux, elle lui répondit avec de la colère et de la tristessedans la voix, tu te sens seul, abandonner, coupable et tu te dis quetout est de ta faute, que si tu n'existais pas tous ça ne se seraisjamais arrivé. Mais le pire dans tout ça c'est de voir les autresenfants entourée de leurs parents, qui s'amusent et qui sontheureux, et toi, tu es là, à les regardée triste et meurtrie ensilence. Tu ressens tout simplement une douleur énorme et unecolère, qui ne cessent de croitre d'année en année.

-Et tu fais croire que rien ne t'atteins ?

Ellelui répondit avec moins d'amertume dans la voix :

-Tu sais avec le temps on s'endurcit, on se crée une carapace pourne plus rien ressentir et on s'isole puisque l'on ne supporte plusrien. Pourquoi ça t'intéresse tu passe ton temps à me dénigrer?

-Etbien j'ai perdu ma mère il y a quelque mois et je voulais savoir ceque toi tu as ressenti lors de leurs disparitions.

Ellelui dit sèchement :

-Tu crois que je vais te pleurer parce que tu as perdu ta mère, aprèstout ce que tu m'as fait subir quand nous étions enfant ou encoreaujourd'hui.

-Mais je pensais que l'on pouvait se rapprocher et se faire confiancepuisque l'on vit la même tragédie.

-Tu penses mal ! Et puis on ne vit pas la même tragédie, moij'ai perdu mes parents à treize ans et toi t'as perdu t'asmère à dix-huit ans, désolée pour ta mère mais ce n'est pasparce que t'as perdu un parent que je vais te faire confiance ouque cela nous rapprochera t'es vraiment un imbécile si tu croisça. Si je t'écoute et te répond c'est pour passer le tempspuisque qu'on m'a imposé ta présence maintenant cessent deparler et avance.

-C'est bon détend toi...

Lesheures passent dans un silence et les deux aventuriers continuaient às'enfoncer dans la forêt. Quand soudain les chevaux se mirent àpaniquer et à s'agiter.

-Quelque chose fait peur aux chevaux. dit Aïden.

Maëvyavait la tête qui tournait, elle n'a pu écouter Aïden. Elle tombade son cheval mais Aïden la rattrapas au vol.

-Qu'est ce qui t'arrive ?

-J'ai mal ! Faut que ça s'arrête ! hurla-t-elle

Unbruit attira l'attention du jeune homme, il posa Maëvy au sol et sedirigea vers les buissons. Tout à coup des gardes biens armés, quiavait pour missions de capturer les étrangers qui s'aventuraientdans la forêt, sortir des buissons. Ils étaient beaucoup tropnombreux pour que Maëvy et Aïden puissent s'échapper et furentprisonniers.

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