Ne le touchez pas

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Je suis arrivé au collège, complétement crevé, avec un air d'emo dépressif cliché à cause de mes cheveux noirs. Seulement, le spectacle que j'allais y trouver allez encore plus me rendre malade. Je suis passé dans un des nombreux couloirs de l'établissement et c'est là que je l'ai vu. Lucas était à terre, Anthony et un de ses potes le frappaient au ventre en lui filant de violents coups de pieds.

Le nez en sang d'Anthony prouvais que Lucas avais du bien ce débattre avant de céder face à ce sale con. Alors j'ai complétement perdu le contrôle, en rage contre ces mecs, en rage contre le monde entier, j'avais juste envie de les tuer, vraiment, de commettre un meurtre, là, dans le couloir du collège, en face de la classe des 4ème D. Sans réfléchir, j'ai pris Anthony par le col et l'ai plaqué au mur, malgré mon petit gabarie j'ai réussit à le maitriser, l'autre lâche c'est éloigné aussitôt. Le blond à sourit, me défiant du regard, la bouche et le nez en sang.

- Oooh, c'est mignon, il veut aider son petit copain...

Dit-il sur un ton légèrement sarcastique, le sourire aux lèvres et en faisant la moue. Je me suis retenu de lui en mettre une et j'ai à la place opter pour un long regard méprisant.

- Casse toi avant que j'aille prévenir un surveillant. Ce genre de connerie ça peut te couter l'exclusion.

- Tu crois vraiment que tu me fait peur sale PD ?

J'ai serrer les dents, me retenant vraiment de lui casser la gueule, ne voulant pas m'abaisser à son niveau de brute. Je l'ai alors lâcher, le poussant légèrement pour l'obliger à s'éloigner de moi et Lucas. Plus rien ne comptait à par lui, lui, et sa sureté, je voulais qu'il aille bien, c'était impératif, Lucas devait allez bien.

- On ce reverra !!

M'a-t-il lancé en s'éloignant pour allez dans les toilettes nettoyer le sang qui s'échappait de son nez le long de son visage.

 J'ai aider Lucas à ce redresser, un peu craintif à l'idée de le blesser, j'avais peur qu'il prenne mal le fait que je l'ai défendu, à la place, il m'a juste regarder de longues minutes en épongeant le sang qui coulait de sa tempe.

- T'es pardonné tu sais...

M'a-t-il dit en souriant, ce sourire si sincère, si radieux que je n'avais pas eut l'occasion de voir depuis si longtemps.

- Tu vas me faire devenir gay aussi si tu continu...

Ais-je dit, sans trop réfléchir, et me mettant à rougir d'un coup, mon cœur battait soudainement plus vite, comme lorsque l'on à le trac, est stressé à propos de quelques chose.

Cette sensation qui nous fait quitter la réalité quelques secondes et nous donne l'impression qu'on pourrais tout dire, tout faire. J'ai crut qu'il allait ce foutre de ma gueule mais à la place Lucas à rougit comme un gosse, il est devenu tout timide, et surtout, incroyablement mignon.

Alors je me suis approché de ses lèvres, sans penser, rien ne comptait à part lui, nous.

Le couloir, les gens qui s'agitait en 4D, les bruits de chaises, le parquet, le bureau du CPE juste à coté, tout à soudainement disparu. Mon cœur battait la chamade, j'ai collées mes lèvres contre les siennes. J'avais déjà embrasser des filles avant, mais jamais je n'avais ressentit ça durant un baiser.

Ses lèvres était un peu sèches, mais incroyablement douce, à chaque fois que ça langue touchais la mienne j'avais l'impression si douce et désagréable à la fois que mon cœur allait s'arrêter de battre. C'était la première fois pour lui comme pour moi que j'embrassais un garçon.

C'est je crois, la chose la plus folle et insensé que j'ai pu faire de ma vie.

Nous avons séchée l'après midi de cours, et sommes rentrés ensembles, mains dans la mains, encore tout chamboulés de ce qu'il c'était passé.

 Sur le chemin aucun de nous deux n'a dit un mot, trop occupé à ce questionner, observer l'autre. Tout ce que nous savions c'était que lorsque nous étions ensembles tout semblait calme et doux, nous étions part balle, inatteignables.

 En croisant le petit parc Lucas m'a pris par la main et m'a emmener près de la balançoire, me faisant signe de venir m'assoir sur ces genoux. Je me suis exécuter, un peu gêné, sentant son souffle dans mon cou.

- J'vais pas t'violer hein !

A-t-il dit en riant, sur le ton de la plaisanterie.

- Quoi que...Si tu continu à être aussi mignon...

J'ai rougis et nous nous sommes mit à rire. Nous avons rit à nous en déchirer les poumons, rit ensembles, sur cette putain de balançoire...

- T'es vraiment con !

- Ah ouais ?

- Je t'aime sale con..

- Moi aussi je t'aime.

Il a sourit et m'a lancé un regard déterminé, sa lèvre encore un peu ouverte et à déposer un baiser dans le creux de mon cou. Il y a une heure encore, Lucas Odder n'était que mon meilleur ami. Je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie.

Nous nous sommes séparés à contre cœur pour rentrer dans nos maisons respectives après avoir passé toute l'après midi dans le parc, je savais que mes vieux allaient me tuer mais je m'en foutais, je venais de vivre le meilleur après midi de ma vie et rien ne pouvais entraver mon bonheur, enfin, c'est ce que je croyais. Sur ma porte été inscrit en lettres capitales et à la bombe rouge les mots :

" D E G A G E  S A L E  P D "

Ce que nous étions [Boy x Boy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant