Je t'aime et toi ?

174 et si on résumait ?

Tout a commencé il y a un an.

On était dans la même classe

Au début on ne faisait que s'ignorer et parfois on s'engueulait un peu.

Puis au fil du temps on a appris à s'apprécier.

On riait sur des délires que personne ne comprenait, on parlait en cours où on était assis pas loin l'un de l'autre.

Je te considérais comme un pote, puis plus tard comme un ami.

Plus brutalement tout à changé

Je t'ai aimé

J'étais perdue je ne comprenais plus rien.

Je m'étais pourtant promise de ne pas retomber amoureuse si facilement d'un ami si proche.

Ne voulant pas gâcher ma fin d'année je décidais de n'en parler qu'à ma meilleure amie une fois l'année scolaire terminée.

Un peu plus tard d'autres l'ont su.

Et cette année tout est devenu complètement différent

Tout s'est passé si vite...

Je me suis rapidement rendue compte que tu me manquais

J'ai du me rendre à l'évidence: j'étais folle amoureuse de toi

Et ça me faisait mal

Tu fais partie des 'populaires' alors que moi même avec mes facilitées d'adaptation, le fait que j'étais appréciée à peu près partout, on restait très différents... Parce que j'étais invisible

Puis on ne se parlait pas pendant les récréations, sauf cas exceptionnels.

Un peu plus tard on me disait que j'avais peut être une chance avec toi car tu avais l'air de vraiment m'aprecier

Je n'en étais pas si sûre.

J'ai souvent voulu abandonner car c'était trop dur de souffrir.

Mais heureusement mes amis étaient présents pour me soutenir.

Le temps passait. Et tes regards devenaient plus insistants. On a même mangé à côté un jour.

On me disait que tu m'aimais que c'était presque certain.

Je n'y croyais toujours pas.

On me recommandait d'aller te parler et t'avouer mes sentiments, chose dont j'avais très peur.

Des fois on m'y a même traîné. J'ai toujours refusé

On me demandait alors : pourquoi ? Pourquoi je ne voulais pas y aller ?

Je répondais souvent que je ne voulais pas changer la vision que tu avais de moi et je ne voulais pas que tu m'évites.

J'ai eu peur, très peur.

Et puis j'ai pleuré. Beaucoup. Beaucoup trop.

Pourquoi perdre son temps à aimer une fille banale et ennuyeuse comme moi alors qu'il y avait bien mieux ailleurs ?

Pour tout te dire je ne croyais plus en moi.

Un jour, après un cours d'espagnol où nous avions beaucoup parlé, où la prof nous avait même engueulé, manon m'a certifié que tu m'aimais. pourquoi pas. Puis elle m'a encore dit qu'il faudrait que j'aille te parler. Je lui répondais donc encore que j'avais bien trop peur.

Plus tard dans la journée elle jade et Audrey son venues de voir et t'ont demandé si tu m'aimais bien, tu n'as pas répondu, elles ont voulu t'emmener vers moi, tu n'as pas voulu. Puis juste après tu as dit "non la réponse".

Ce jour là je n'ai pas réussi à te regarder de peur que tu viennes me demander des explications que je n'aurais su te donner.

Quelques semaines plus tard, voyant que mon état s'aggravait et que mon stress augmentait, mes amis décidèrent à nouveau de venir te parler. Cette fois ils t'ont dit que quelqu'un voulait te parler, sans dire qui, tu as essayé de deviner qui c'était, et d'après manon le seul moment où tu as été sérieux c'était quand tu as prononcé mon nom.

Depuis ce jour on ne se parlait presque plus, ayant changé de place en cours d'espagnol je ne pouvais donc plus te parler.

Mais tu continuais de me regarder en cours.

J'étais perturbée ne sachant pas ou on en était, ce qu'était devenue notre amitié dans tout ça.

On a continué de me rabattre mes oreilles de toi, toi et toi, toi et tes sentiments. D'après eux tu m'aimais aussi et ça se voyait.

Je ne les croyais pas.

Puis un jour quand on se chamaillait dans la file du self j'ai compris.

J'ai compris qu'on était plus amis.

Qu'on était pas ennemis.

Qu'il y avait quelque chose de spécial.

Une sorte d'amour ambiguë.

Puis il il y eu cette histoire, où j'ai essayé de te rendre jaloux.

Et c'est encore là que j'ai réalisé à quel point je t'aimais.

J'ai longtemps perdu espoir.

Il n'étais pas rare que je perde aussi confiance.

Mais si il y a une chose que je n'ai jamais perdu depuis tout ce temps, c'est mon amour pour toi.

Qui n'a fait qu'augmenter de jour en jour.

Qui m'a faut pleurer à chaudes larmes.

Qui m'a brisé le cœur puis l'a reconstruit.

Qui m'a fait te détester à un point inimaginable.

Mais depuis tout ce temps je ai jamais cessé de t'aimer

Encore un peu plus chaque jour.

J'ai voulu laisser tomber, plus d'une fois.

Mais les compliments, les paroles rassurantes m'encourageaient.

C'est dingue à quel point tout peut changer en si peu de temps tu ne trouves pas ?

Je t'ai vu rire, je t'ai vu pleurer, je t'ai vu énervé, je t'ai vu pensif.

J'ai subi tes accès de colère.

J'ai souffert en silence.

J'ai voulu m'en aller loin.

Pour ne plus avoir à affronter ton regard tous les matins.

Pour ne plus avoir à me demander si j'allais te parler ou non.

Pour ne plus entendre les commérages autour de moi.

Mais tu me manquais.

J'ai besoin de toi.

On me demande souvent de dire pourquoi je t'aime.

Je répond que tu es :

Beau, voir magnifique quand tu souris.

Intelligent mais un peu con parfois. Peut être même un peu trop con par moments.

Gentil quand il le faut.

Je dis que tu sais me faire oublier mes soucis mais que tu arrives à m'en créer d'un simple regard.

Puis au final je dis :

As-tu déjà aimé quelqu'un tellement fort que son absence te manque à un tel point que tu sais plus à quoi rime ta vie sans cette personne ? Si fort que tu n'as pas besoin de lui parler pour être aux anges. Que tu serais prêt à tout donner pour la voir sourire.

Si tu as déjà aimé quelqu'un comme ça tu sais ce que je ressens.

J'ai toujours rêvé de celui qui me ferait voyager.

De celui qui me ferait tout oublier.

Et je l'ai trouvé

Je t'aime.

Et toi ?