The Lost Diary

Chapitre 6 : Happy, le chat a double personnalité.

En rentrant de la sortie avec mes amis, je m'affale sur mon hamac sans me poser de questions. Je suis épuisé, autant mentalement que physiquement. Je n'ai jamais autant pensé en une journée, comprenez moi !

Lucy Hearthfilia... Elle a vraiment une mauvaise influence sur moi. À cause d'elle, je me mets à réfléchir ! En pleine journée, en plus. Il ne manquerait plus que je me mette à étudier, ce serait le pompon !

Je saisit le carnet, et apres l'avoir regardé dans le blanc des yeux quelques secondes ( c'est une méta.. Une métaf... Bref, une figure de style ) je le repose, me tournant vers Happy.

"- Et si on allait se promener, Happy ? "

Il me tourne le dos et part s'asseoir dans un coin. Je crois qu'il n'a toujours pas digéré l'histoire du poisson grillé...

"- Franchement, Happy ! Tu pourrais me montrer un peu de reconnaissance, quand même ! C'est moi qui te permets de VIVRE, bordel ! Tu ferais quoi si j'étais pas là ? T'aurais pas d'endroit où dormir, pas de pote à qui parler, et en plus t'aurais pas de poissons ! Et ouais, pas de poissons ! Alors tu vas bouger tes petites fesses poilues et venir me faire un câlin TOUT DE SUITE ! "

Je ponctue mon discours en ouvrant grand les bras. Il tourne un peu la tête, hésite et, finalement, vient me rejoindre la queue basse. Mais au lieu de se jeter dans mes bras comme prévu, il s'arrête brusquement et lève la patte.

Naaaaan... Il va quand même pas... ?

Mais si ! CE PETIT BATARD VIENT DE ME PISSER DESSUS !

"- ESPECE DE CONNARD ! TU SAIS OÙ TU PEUX TE LES METTRE, TES POISSONS ? "

Il pousse un miaulement qui me fait penser à un rire, avant de s'enfuir par la fenêtre. Si je le retrouve, il va entendre parler de moi...

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Autant vous dire que je suis toujours assez remonté en sortant de la douche. Je ne connais qu'une seule chose qui peut me remonter le moral ( à part la bouffe )...

Ouais, nan, je vais pas aller taper Gray a 20h30. Je l'aime pas, mais je respecte le sommeil des autres, moi. Quoique, il ne doit probablement pas être couché, mais avec la chance que j'ai si je débarque il sera probablement en train de chier ou un truc du genre, et de ce côté là, ça va, j'ai eu ma dose !

Je me rabats donc à nouveau sur le carnet. Faut bien s'occuper, hein...

C'est les doigts tremblants que je retrouve ma page et continue de lire.

" Ma mère... A toujours été là pour moi. Lorsque je tombais, elle me soignait et me réconfortait de ses paroles douces. Lorsque j'étais triste, elle me prenais sur ses genoux et me racontais une histoire. Lorsque j'étais fatiguée, elle me bordait et m'embrassait sur le front avant de refermer doucement la porte. Je l'aimais de tout mon coeur. Mais le jour de mes sept ans... Elle est tombée gravement malade. Les médecins n'ont rien pu faire. Ca a été très rapide. En moins de quelques jours, elle était... Elle avait quitté notre monde. "

Je note qu'elle a volontairement évité d'utiliser le mot "morte". Je comprends parfaitement pourquoi... J'ai vécu la même situation. Une goutte tombe à côté de la tâche sèche sur la page. Je pleure. C'est con, je sais. Mais je n'arrive pas à arrêter le torrent de larmes qui me monte aux yeux. Cette fille... Cette fille et moi sommes pareils. Nous avons vécu la même chose. Je referme délicatement le livre, comme si j'avais peur qu'il ne se déchire. Puis je le serre contre ma poitrine et m'endors, les larmes aux yeux.

La dernière chose qui me vient à l'esprit est que je ne me suis jamais senti aussi impuissant de toute ma vie.

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Le lendemain, je me réveille avec un sérieux mal de crâne. En tendant le bras pour atteindre mon téléphone, je brosse une fourrure douce. Happy.

Je souris doucement. Il est revenu dormir avec moi. Ca a beau être un vrai trou du cul des fois, il sait toujours lorsque j'ai besoin de lui. Ce n'est pas mon meilleur ami pour rien.

Après quelques instants, je remarque que je tiens toujours le livre. Je le repose sur le chevet, avant de regarder l'heure. Il est 10 heures, mais j'ai l'impression de n'avoir fermé les yeux que quelques secondes. Me levant, je décide de rendre une petite visite à mes amis. J'ai une maison à localiser.

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J'ai décidé d'envoyer une lettre à Lucy. Elle va probablement me prendre pour un psycopathe, ou pire, un pervers qui s'en prend à des jeunes filles, mais j'ai envie qu'elle sache qu'elle n'est pas seule. J'aurais été dans la même situation qu'elle si je n'avais pas rencontré mes amis.

J'envoie un sms à Lissana :
" Je viens squatter ! "

... Quoi ? Je suis déjà sympa de prévenir ! Quelques secondes plus tard, je reçois une réponse :
" Quoi ? Quand ça ? "

Je lève les yeux. La maison des Strauss est juste en face.
" Tout de suite. "

Je m'avance sur le pavillon. Mon téléphone vibre.
" Non ! Pas tout de suite ! Attends ! "

J'entre et monte les escaliers. J'ouvre la porte de sa chambre, et je reçois un sms que j'ai à peine le temps de lire.
" Je suis avec Bixroooow ! "

Ouuuups !

Je referme la porte brusquement, me collant au mur d'en face. J'ai rien vu. J'ai rien vu. Si j'ai rien vu, ça va, hein ?

Voila pour ce chapitre ! :3 Petite précision : j'avais écrit plus tôt que le récit se situait environ une semaine avant la rentrée. Et bien, j'ai décidé de changer ! Finalement ce sera deux semaines !
Pour vous aider à vous situer, nous sommes actuellement le mardi matin. Et le récit à commencé le samedi après midi, si je ne me trompe pas. Donc nous sommes au début de la troisième semaine d'août.