35. Papa John, Lucius et Rachel.

8 1 0
                                    


- Papa John... pourquoi ai-je déjà entendu ce nom quelque part... ?

- Beaucoup s'appellent John et encore un bon nombre d'entre eux font du Voodoo. Ils ne sont pas aussi bons que moi mais bon. Je suppose qu'ils sont tout aussi légitimes.

- Donc, John est ton vrai nom ?

- John Turenne Antonides.

- N'y a-t-il pas une sorte de règle en magie où connaître le nom de quelqu'un peut permettre de le contrôler ?

- Oui et non. Cette règle ne s'applique qu'au nom secret. Je ne t'ai donné que mon nom de naissance.

- Ce n'est pas ton nom secret ?

- Nan. Et même avec, il y a des conditions magiques spécifiques.

- Donc pas de danger.

- Aucun.

- Qu'est-ce qu'on fait là ?

- On vient voir la sœur d'Ezekiel.

- Dans un cimetière ?

- Elle est morte depuis quelques temps déjà. L'avantage des cadavres : Plus faciles à trouver.

- Vu sous cet angle...

- Pourrais-tu ouvrir le caveau, s'il te plait ? Merci. Oui, ça aussi. Il faut que j'aie accès au corps pour pouvoir travailler.

- Je comprends. C'est un minimum. Zut, j'ai pas pensé au sacrifice du poulet. Des ailes de poulet KFC, ça ira ?

- On me l'a déjà faite celle là.

- Désolé. Comment t'arrive à faire ça ?

- Faire quoi ?

- Ces mots que tu viens de prononcer... Cela ne ressemble à rien que j'ai entendu.

- C'est la langue des premiers morts. Celle d'avant l'existence de la conscience. Très difficile à maîtriser.

- Avant la conscience ? Il ne faut pas être conscient pour parler ?

- Oui. Très difficile à maîtriser. Bonjour Rachel.

- John. Comment se porte ta collection ?

- Bien. Merci.

- Tu as toujours Asag ?

- Toujours.

- Qui est Asag ?

- Ha oui, pardon. Voici Lucius.

- Vampire.

- Ton amie ne m'apprécie pas vraiment John.

- Pourquoi le devrais-je ? Rappelez moi ce dont les vampires se nourrissent ?

- Nous ne sommes pas là pour ça. Nous cherchons ton frère.

- Qu'est-ce qui te fait croire que je sais où il est ?

- 1, c'est ton frère. 2, tu es morte. Je pense pas que ce soit vraiment dur pour toi.

- Autant pour moi. J'ai mal formulé. Je recommence : Pourquoi devrais-je te le dire ?

- Pour sauver l'univers.

- Rien que ça ?

- Pour autant que j'ai compris, oui.

- La cité des dieux.

- Il l'a trouvé ?

- Bien sur. On parle d'Ezekiel, là.


Les LemniscatesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant