TWD: Le Commencement

Réalité

Mila d'un cris d'horreur: Aidez-moi !

La porte se débloqua brusquement, ce qui me fit tomber à terre dans l'appartement, je m'étais blessée le bras. Dans la panique je fis rapidement abstraction de la douleur et referma la porte avec mes jambes.

Ava.

Ava n'était plus avec moi.
Elle n'était plus sous mon bras, plus auprès de moi.

Encore écroulée à terre, je serrais met deux bras autour de moi, réalisant le drame, je me mis à entendre ses gémissements de suffocation. J'entendais même le sang gicler dans la bouche des rôdeurs. Je l'ai laissée glisser quand la porte s'est débloquée...

Mila en larmes s'appuyant contre le porte: Oh non... [s'arrachant presque les cheveux] Noooon, nooon...

Ava, la jeune mexicaine, gentille et innocente: est morte. Déchiquetée par ces... choses ! Ces choses monstrueuses, inventés pour ne pas réfléchir et s'empiffrer de chairs humaine !

J'étais écroulée contre la porte, j'avais l'avant-bras entaillé, ce n'étais pas beau à voir.
Je sentais à peine la douleur. En revanche celle d'avoir perdu Ava était immense.

Le sang de l'enfant se mit à s'écouler en dessous de la porte et à rentrer dans l'appartement ou je me trouvais. C'était ignoble...

Me voila recroquevillée sur moi-même, dans la profondeur de la pièce mais toujours face à la porte d'entrée, qui me terrifiait. J'étais incapable de sortir.

Au même moment que je pensais au mot "sortir", la porte s'ouvrit brusquement.

Je vis Charles l'air terrifié et Abraham en arrière-plan. Ils avaient abattus les rodeurs, ils avaient bien vue Ava, ou plutôt ce qu'il restait d'elle, jamais je n'oublierai cette image de ma vie.

Charles s'avança directement vers moi et m'aida à me relever.

Charles vit la blessure: T'es blessée ?!

Abraham s'avança directement vers moi après avoir entendu cela, j'étais tellement confuse.

Abraham regardant la blessure avec détail: Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

Mila se grattant le crâne: Je...j-j-je sais pas , je suis tombée.

J'étais complètement à coté de la plaque, depuis le début. Comment est-ce que j'ai pu ? Ou est-ce que je me suis crus ?

J'étais en train de courir vers je ne sais ou avec Charles qui me tenait par la main, sans ça je serais en train de me faire dévorer. C'était comme si qu'une bulle me coupait du monde réel , je ne voyais rien tout était flou, uniquement des silhouettes s'agitant à quelques mètres de moi.. J'arrivais à reconnaître Abraham et Charles tout de même, mais pas les silhouettes.

Nous n'étions plus dans le bâtiment, nous avions rejoins d'autres silhouettes plus vivaces et bavardes. Je n'entendais presque pas, c'était des sons sourd, je ne comprenais pas.

Je me mis à m'accroupir sur le sol, la main de Charles n'était pas d'accord, elle essayait de me redresser.

Charles s'adressant à moi d'un air paniqué: Non Mila, non relève toi s'il te plait
Mila traumatisé, les joues humides: Ava est morte..

J'arrivais à dissimuler l'étonnement sur le visages de ce qui semblait être Ema et Lana

Charles l'air pressé: Nous le savons ça ! On doit partir

Sur ces quelques mots le groupe semblait dissipé, ils parlaient entre eux et Abraham avait l'air sur les nerfs.

J'avais oubliée le reste du monde, nous étions dans une ruelle mal éclairée, je pense que nous ne pouvions pas rester ici très longtemps. Je ne me mêlais pas à la conversation de groupe, c'était inutile. J'en ai déduis que nous avions perdu le camion militaire, c'était évident si il y à des survivants, ce camion est une très bonne affaire.

Cela faisait 10minutes que nous marchions dans l'obscurité, nous étions complètement perdu et, comment nous y retrouver dans cette noirceur profonde ? Aussi profonde que la peine qui envahit mon coeur et mon âme. J'étais absente, on me demandait si ça allait mais, je tentais de visualiser à nouveau la scène, c'était si rapide, je l'ai quittée du regard une seule seconde. Mais c'était finit pour Ava.

Mais maintenant, que faire ? Nous n'avions plus de véhicules pour nous déplacer, nous sommes 100 fois plus vulnérables, c'est voué à l'échec. Nous allons tous finir comme Ava.

1h s'est écoulée

Nous venions de pénétrer dans la forêt,
nous marchions, marchions et continuions dans l'humidité et une impression d'air irrespirable nous envahissait, c'était étouffant. L'été était bien présent, la chaleur suffocante de l'Etat de Géorgie. 

Nous avions fait notre possible pour ma blessure, nous avons fait avec les moyens du bord. J'avais perdu une certaine quantité de sang et il y a un risque d'infection j'en ai conscience mais, on ne pouvait absolument rien faire. Nous étions en pleine nature...

Nous nous arrêtions pour souffler un peu, Ema vint vers Mila.

Ema s'agenouillant vers moi: Il faut que je regarde ta blessure..

Nous avons uniquement posé un tissu, en le serrant d'un noeud, rien de plus..

Mila distraite: J'en ai pas besoin

Chaque mouvement de frottement ou de gestes accidentels sur mon pansement, effleurant ma plaie était un supplice. C'était profond, une large plaie qui, sans soins nécessaire allait suppurer. Mais peu importe après ce qui vient d'arriver n'est-ce-pas ? 

L'espoir, l'humanité, l'entraide, ne signifient plus grand chose quand ils disparaissent et partent en fumé en un incident, un écart, un dérapage, une erreur, une faut inattention. Ou en ait le but, espérer pour tout perdre ? Dieu nous met  à l'épreuve avec ce...ce nouveau monde. Je n'en saisis pas l'objectif, je ne saisis pas en quoi nous pouvons en faire un monde meilleur, un monde avec un restant d'humanité.