TWD: Le Commencement

Mistake

Mila cligna des yeux après cette interruption, mais son regard ne voulait pas quitter celui d'Abraham, qui lui se redressa et se renfonça de nouveau au fond du sofa. Mila avait une lueur dans son regard, elle était très touché de l'attention qu'Abraham leurs porte et lui porte particulièrement.

Malgré la présence Charles, Mila ne pouvait pas s'empêcher  de répondre quelque chose au Sergent, elle voulait montrer sa gratitude ou plus ou moins que sa démonstration affective l'avait touché.

Mila le plus sincèrement possible: Merci, Abraham...

Ce n'était pas grand chose, mais néanmoins le Sergent comprit et lui rendit un sourire complice.

Ema se fit entendre de la cuisine: Il y a de la soupe !

Mila se mit à stimuler Ava: Hey... Tu as faim Ava ?

Ava se mit à hocher la tête avec un grand sourire, ce qui fit sourire Mila à son tour.

Lana et Ema s'émerveillèrent devant le visage enchanté de la petite et fragile Ava, Charles, lui dévisagea Mila bizarrement et elle s'en rendit rapidement compte.

Mila était embarassé.

Amarilys s'abaissa à la hauteur de Ava: J'espère que tu aime la soupe à la tomate !

Je lâcha la main de Ava afin de la laisser aux autres.

Eugène débarqua

Mila: Tu vas bien ? Tu ne va pas te servir ?
Eugène : Oui oui, euh...j'attends que les autres se servent.
Mila remarquant le comportement du scientifique: C'est gentil ça Eugène...
Eugène discrètement: Mais ne met pas trois heures s'il te plait, nous ne faisons que manger des cochonneries que nous trouvons a droite puis à gauche, rien de bien consistant.
Mila: Je me disais bien que cette galante attitude était trop belle.
Eugène souria presque: Je suis désolé mais j'ai plus de valeur que toi dans ce monde
Mila était outré: Euhmmm...oui probablement mais bon...
Eugène: Ne soit pas troublé...
Mila: C'était brut, je ne m'y attendais pas

Eugène: Excuse moi de te brusquer

Il devait être 20h30
Mila était dans la salle de bain, la jeune femme était particulière occupé à s'attacher les cheveux d'une façon pratique.

Je revenais dans la cuisine avec Charles qui buvait sa soupe.

Mila montrant le bol de soupe: C'est bon ?
Charles buvant amèrement: Pas terrible..
Mila: T'es difficile
Charles: Belle coiffure
Mila étonné: Merci.
Charles: Tu ne mange pas ?
Mila regardant autour d'elle: J'en ai déjà pris un peu
Charles: Reprends-s'en
Mila distraite pas le bruit provenant de l'extérieur: Nan ça va...

Mila releva le rideau afin d'observer ce qu'il se tramait dehors. Il faisait sombre c'était difficile de dissimuler quelque chose.

Charles: Sûrement un rôdeur qui ne marche pas droit..
Mila plissant les yeux: Je suis pas sûr de ça..
Charles finissant sa soupe: Ah bon et pourquoi ça ?
Mila se retourna vivement et l'air paniqué: T'as déjà vue des rôdeurs avec des clefs à molettes dans leurs mains ?!
Charles supris: Quoi ?!

Charles s'empressa d'aller voir à la fenêtre. Mila se précipita dans le salon.

Abraham vit Mila surgir en panique.
Mila affolée: Des gens essayent de voler le camion et le 4x4 !
Abraham se leva brusquement: Quoi ?!

La petite Ava n'était pas préparée à un tel mouvement de panique.
Lana vers Abraham: On doit sortir et les affronter !
Abraham l'air rude: Tout le monde se prépare. Armez-vous, quelqu'un s'occupe d'Ava, Eugène reste derrière moi. 

Tout le monde s'exécutaient, sans nos véhicules nous sommes 20 fois plus vulnérable, nous n'allions pas nous éterniser dans ce taudis.

Ava se cacha à la auteur des jambes de Mila , nous étions tous préparés.

Juste avant de partir, Mila s'agenouilla à la hauteur de la petite fille effrayé.

Mila rhabillant l'enfant: Eh ça va aller, je suis la. Tu ne doit pas me lâcher la main Ava, jamais.

Ava hocha la tête en écoutant attentivement mes instructions.

Mila en lâchant un sourire rassurant: Ça va aller.

Mila fit signe de tête à Abraham que nous pouvions partir.

Abraham: Restez bien derrière moi, il va falloir courir.
Lana l'air déterminé: Ok !

Je serrais aussi fort que je pouvais, la petite main d'Ava. Abraham venait de pousser la porte, on pouvait sentir la mort, elle était proche.

J'avais pour habitude de tenir mon revolver à deux mains, cette fois-ci, ce n'était pas possible.

J'apercevais vivement Abraham vérifier les lieux,  les portes étaient pleines de traces de griffes, des doigts arrachant la peinture et la tapisserie des murs, du sang...partout. En arrivant ici je n'avais pas fais attention à tous cela.

Le couloirs était vérifié. Abraham se mit à accélérer devant les escaliers, afin de taper un sprint jusqu'au camion.
Tout le monde suivaient, sauf Ava..

Mila parlant à voix basse: Ava qu'est ce que tu fais ?

La petite me tirait vers le couloir, si je lui lâchais la main, l'enfant était prête à s'y rendre seule.

Mila: On doit suivre les autres Ava !

Ava était comme absorbée par le couloir sombre et sanglant.

Mila tirant par le bras l'enfant: On ne doit pas aller de se côté !

Soudain, devant nous, provenant du fin-fond du couloir, deux rodeurs s'étaient décidés à sortir de leurs cachette.

Mila: Dépêche-toi  Ava.

Ava quitta la paume de ma main, ses petits doigts se séparèrent de ceux de Mila, elle plongea aussitôt dans les bras d'un rôdeur en s'émerveillant " Papa !".

Mila hurlant d'horreur: AVA !

Sans hésiter, Mila s'empressa de défendre la petite fille de ce qui était son père, elle les repoussa tout deux, et attrapa la jeune enfant.

Ava affolée par l'éloignement de son père: NOOOOON NOOOON !!!!!!!

La petite hurlait, elle faisait aller ses jambes afin de se débattre et retourner auprès de "son pere".
D'autres monstres se ramenaient, Ava et Mila étaient rapidement encerclée.
La petite désirait seulement être avec son père, c'était comme si Mila avait disparus de ses pensées.

Mila réalisant le drame: À L'AIDE !!!

Mila  tira sur 3 rôdeurs afin de dégager le passage vers un appartement, Ava devenait de plus en plus difficile à tenir.

La panique se lisait sur le visage de la belle Mila, c'était probablement ses derniers instants. La porte ne s'ouvrait pas, Mila voyait à peine ce que je faisais, mais la porte ne s'ouvrait pas.

Elle tapait dans la porte avec la seule main de libre que j'avais. C'était comme si elle était bloquée, les rôdeurs allaient pratiquement les toucher .

C'était la fin.