Chapitre 8: De Ghouls et de peur.

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À midi, je mange seule avec Nathan, car le reste du troupeau commence à 13h30. Nous prenons nos plateaux, puis nous allons nous asseoir à une table, au fond du self.

Moi: C'est cool!!!! C'est repas Japonais aujourd'hui!!!

Nathan: C'est clair!!!

Moi: En parlant de Japon. Toi, tu aimes quoi comme mangas???

Nathan: Moi, j'aime les bons shônens, genre "Fairy Tail", "Bakuman", "Beelzebub"... Ce genre là quoi... Et toi???

Moi: Pareil!!! Si y'a bien un seul truc que je déteste, c'est les shojos. " Vampire Knight"... Et surtout les yaoi... "Uragiri wa boku truc chose" c'est ULTRA nul.
Moi je préfère les trucs bien gore, ce qui concerne la mort ou qui parle de mes amis les démons, comme " Tokyo Ghoul", "Blue Exorcist", " Black Butler", " Death Note", "L'Attaque des Titans", " Bleach", "Soul Eater", " Mirai Nikki", "Mushishi"... J'aime aussi les trucs non-gores, en fait, on a à peu près les mêmes goûts.

Nathan: Tu respire des fois?! Bref. Alors comme ça, toi, tu regardes Tokyo Ghoul.

Moi: Yep! Toi aussi?

Nathan: Oui. J'ai finit la saison 1 en VF, et pareil pour la saison 2, mais en VOSTFR.

Moi: Pareil. Sauf que moi, j'ai trouvé la saison 2 en VF!

Nathan: Te vantes pas, j'ai juste pas eu envie de chercher! C'est tout...

J'eus un petit rire qui le fit sourire.

Tout à coup, lorsque j'inspira l'air du self chargé d'une odeur de nems, je crus que j'étais en train de mourir. En effet, mon coeur ne cessait de faire des ratés. Comme sur scène, quand le son d'une baffle est réglé au maximum, et que tu te trouves à côté.

Nathan, qui voyait que quelque chose clochait,cria à un garçon d'une table proche de courir chercher l'infirmière.

Je ferma les yeux, paralysée par la peur de mon coeur menaçant de s'arrêter.

Les derniers mots que j'entendis firent:

Nathan: Tiens bon Léa. Les secours arrivent.

Puis se fut le noir complet.

Pdv Nathan.

Quand l'infirmière arriva, Léa était dans un état critique.

L'infirmière (à bout de souffle) : C'est... Son... Coeur?

Je lui réponds d'un simple hochement de tête. Elle changea alors de couleur, prit un air grave et se mordit la lèvre inférieur, pour cacher son inquiétude.

Je fut soulagé quand les pompiers arrivèrent enfin, pour emmener mon amie.

Pompier: Je pense que ton amie aimerait que tu sois à ses côtés.

Moi (avec de la surprise dans la voix) : Merci beaucoup...

Je sprint alors vers l'arrière du camion. Quand je fut entré, on me dit de m'asseoir à côté du brancard où se trouve Léa. Son visage sans expression me fait mal au coeur.

Arrivés à l'hôpital, on place Léa dans une chambre spécialisée.

Des personnes sortirent au bout d'un long moment de la pièce, l'air grave.

Les médecins n'avaient pas réussi à la réanimer.

Au bort des larmes, je lui dit ces mots:

Moi: Léa... Reste encore un peu avec nous. Je veux que tu ries encore de moi et avec moi. Que tu ries aux blagues de Samuel, de Hugo, de Alexy, de Maxence... Je veux que tu vives!

Soudain, l'impossible se produit. La machine qui montre qu'un coeur bat ou non, se met à faire un bruit toutes les secondes. Alors que au contraire, il devrait faire un sifflement continu.

???: Moi... Aussi... Je veux... Vivre...

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 06, 2018 ⏰

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