II.
Le lendemain, en me réveillant j'ai regardé le message de Léo, il m'avait renvoyé un message en me disant bonne nuit avec un smiley clin d'œil. Je ne lui ai pas répondu.
Après m'être préparé, j'ai rejoins Nicolas qui m'attendait au même endroit que d'habitude, puis lui demanda ce qu'il pensait pour samedi, il m'a répondu qu'il s'en foutait que s'il avait du temps il nous rejoindrait samedi après son match de foot.
J'ai donc renvoyé un message à Léo, pour lui dire que c'était bon pour samedi et que ça ne dérangeait pas Nicolas.
Arrivé au collège, nous nous embrassons puis nous faisons un câlin, et se disions à tout à l'heure pour la pause.
J'ai rejoins ma meilleure amie, Lisa cheveux courts avec une frange noire, yeux marron, vraiment très mignonne, nos mères étaient amies, car mon petit frère et sa petite sœur étaient dans la même école.
Elle qui n'était pas du tout d'accord que je sorte avec Nicolas, je lui confiais ce qu'il s'était passé la veille, en lui disant qu'il y avait quelque chose de bizarre avec Léo, quelque chose que je n'avais encore jamais ressenti auparavant.
Elle était très inquiète, de ce que je lui confiais et me donna l'ordre de faire très attention, et que ce n'étais pas du tout une bonne idée que samedi je reste seule avec un garçon que je ne connais que d'une après-midi.
Je prenais ses propos à la légère après tout nous étions que des enfants. Après avoir compris que malgré ses conseils je ne l'écouterais pas elle me dit de rester avec mon téléphone près de moi et de lui envoyer un message si j'avais un problème.
Je pensais beaucoup à ce qu'elle avait pu me dire, mais je disais qu'elle exagérait beaucoup les faits car ce n'était qu'une petite après-midi, près de chez moi, et qu'il y a toujours du monde à tourner dans ce petit quartier.
Mais je prenais ses conseils et sa morale, et les gardait dans un coin de ma tête, car peut-être quelle n'avait pas tout à fait tort.
Les jours ont passé, Nicolas s'éloignait petit à petit de moi, Lisa me regardait avec un regard sûr d'elle, je lui répétais que ce n'était qu'une façade, que ça ira mieux demain puis elle me répondait avec un petit soufflement.
Les jours passent et ça n'allait toujours pas, c'était même de pire en pire, mais je préférais ne rien dire pour ne pas passer pour quelqu'un d'accro, ou de collante.
