Ma parole contre la sienne

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                                                                                       V.

Le weekend est passé, j'avais quitté Nicolas le dimanche après-midi. Nous voilà lundi, je prend le bus comme tous les matins à la même heure, et  je rejoins Lisa à l'endroit où nous nous rejoignions le matin, c'était un garage à quelques pas du collège, elle voit à mon visage que ça ne va pas, les yeux cernés, une mine hideuse, et les yeux pissous.

Elle m'emmena voir l'infirmière du collège, puis attendit avec moi qu'elle arrive, pour elle c'était hors de question de me laisser comme ça, toute seule.

L'infirmière arriva, me demande ce qu'il se passe, moi incapable de lui répondre, Lisa le fait à ma place, elle lui explique que je ne suis pas bien du tout, et qu'il ne faut pas me laisser comme ça.

L'infirmière me regarde et me demande d'aller dans son bureau, puis renvoi Lisa en classe...

Je la regarde, puis lui dis que Lisa se faisait trop de soucis pour rien, que ce n'était sûrement rien de grave.

Elle me demanda de lui expliquer ce qu'il s'était passé ce week-end avec ce garçon, car Lisa a commencé à lui expliquer mais sans aucun détail.

De là, je me met à pleurer, puis lui explique tout, nous avons parlé un peu plus d'une heure, puis elle m'a emmené à une pharmacie prendre la pilule du lendemain.

Puis conclu, avec moi, sur "ce n'était pas un viol, tu l'a laisser faire...".

Moi expliquant à Lisa, l'entretien avec l'infirmière, elle était révoltée et voulait aller lui parler, mais je l'ai supplié de ne pas le faire, car je ne voulais pas parler de cette histoire une éternité car ça me faisait beaucoup trop mal.

Léo n'avait pas mis longtemps avant d'aller se venter à tout le monde qu'il m'avait "baisé".

Le mardi, tout le monde étaient au courant, y compris Nicolas, qui n'a pas arrêté de m'insulter de pute, salope et j'en passe.

Je ne pouvais pas rester comme ça, tout le monde croyait quelque chose qui n'était pas le cas. J'ai donc voulu rétablir la vérité, j'ai donc dit à chaque personne qui m'harcelait qu'il m'avait violé, bien évidemment c'était sa parole contre la mienne, ils ne m'ont donc pas cru.

Le viol d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant