P R O L O G U E

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La porte claque d'un seul coup sec, je me réveille donc en sursaut ne comprenant pas trop ce qu'il se passait, je regardais alors l'heure sur mon téléphone 4 :00 du matin, puis j'entendis des gloussements parvenir du couloir menant aux chambres. Il est encore rentré accompagner, je me retourne vers la fenêtre et essaya tant bien que mal de me rendormir.

Ce matin je me réveille à l'aide des quelques rayons de soleil de Paris lorsque la porte claqua de nouveau, je grognai et décidai de rester un peu plus dans mon cocon bien douillé. Vers 9h je me levai et partit dans la cuisine, j'avais allumé la télé qui se situait juste en face de la cuisine ouverte, tout en écoutant la musique je me confectionnais un petit déjeuné de compétition.

-Bonjour !

Je me retourne et découvre une pute enfin une jeune fille habillé de son tee-shirt.

-Il n'est pas là, il a un enregistrement ce matin. Dis-je en coupant mes fruits dans le bol de yaourt.

-Oh je vois... Je vais partir alors.

-Oui c'est ça oui.

Avec mon plateau, je passe devant elle sans la regarder et trace dans ma chambre. Comme si j'avais envie de voir ses conquêtes. Une fois dans ma chambre je prends ma tablette et lit une fiction que j'avais commencé hier soir.

BAM !

Troisième fois qu'il claque cette putain de porte, je crois que j'vais me le faire. Je me lève de mon lit et pars poser mon plateau dans la cuisine, je commence à faire la vaisselle quand il pointe le bout de son nez.

-Salut ma belle.

Je ne réponds rien beaucoup trop énervé par ce qu'il avait encore fait hier soir. Il s'approche de moi et pose ses mains sur mes hanches, je me dégage de son emprise et sors de la cuisine.

-Qu'est-ce qu'il te prend là ?

Je ne réponds toujours pas mais ma colère montait de plus en plus jusqu'à ce qu'il prenne mon bras pour que je lui fasse face.

-Tu me réponds putain !

-Lâche moi putain, laisse-moi tranquille.

-Qu'est-ce que j'ai fait encore ?

Je rigole nerveusement et me masse les tempes.

-Parce qu'en plus tu dors sereinement quand tu fais des choses pareilles. C'est la dernière fois que je mets à la porte une de tes putes. Ah et au fait, quand tu rentres avec une d'entre elles à 4 heure du matin tu peux éviter de claquer la porte ça me réveille, et après j'ai du mal à me rendormir tellement elles gueulent comme des chiennes.

J'avais déballé ça d'une façon très froide, c'est alors qu'il me regarda avec ses yeux les plus assassins.

-T'es sérieuse ?! Je fais l'effort de t'accueillir chez moi, je ne te fais même pas payer et participer puis tu me tapes des crises de jalousie à la con ? Ce n'est pas de ma faute si tu ne te fais pas sauter autant que les filles que je ramène.

S'en était trop pour moi, il ne m'avait jamais parlé ainsi, la gifle partit toute seule et il était resté con, en même pas cinq secondes il avait déjà dégagé en claquant encore cette porte.

-ET ARRÊTE DE CLAQUER CETTE PUTAIN DE PORTE ! Criais-je dans les escaliers de l'immeuble.

Je couru dans ma chambre et me réfugia sous les draps, comment pouvait-il dire une chose pareille ? Comment ça avait pu partir aussi loin en si peu de temps ? On était si proche avant... Il avait tellement changé.    

"L'amour: le sérum et le venin vu qu'on aime avoir mal"  // NEKFEUOù les histoires vivent. Découvrez maintenant