Point de vue Ken
Ce midi je sors marcher un peu pour m'évader et passer à autre chose sur ce qu'il s'est passé la veille en boîte, mais mon esprit ne veut pas faire disparaître cette putain d'image d'elle en train de danser si près d'un autre, le voir la coller, la toucher, j'ai soudainement vu rouge et je pense que je verrais rouge à chaque fois qu'elle côtoiera un autre homme que moi. Pourquoi je suis soudainement si possessif ? Cette fille me rend dingue, elle est arrivée que depuis quelques jours et je suis déjà en train de ressentir des choses que je n'ai jamais ressenties avec mes ex copines. La jalousie et la possession sont deux sentiments que je ne connais pas et pourtant avec elle tout est fait de ça. Quand je repense à ce que nous étions six ans auparavant je comprends pourquoi j'ai explosé le quota de relations sans lendemains lorsque je suis arrivé à Paris, si elle m'avait vu je crois que je l'aurais carrément perdu pour de bon.
La laisser seule sur Nice m'a rongé pendant à peu près un an puis à force de me voir me morfondre dans ma chambre les mecs ont décidé de me bouger et c'est là que je me suis rendu compte qu'avec l'âge que j'avais il était complètement débile de se laisser mourir pour une fille, même si c'était Caroline la fille en question, j'avais 22 ans, ma vie ne faisait que débuter. Plus les choses s'enchaînaient niveau business plus je reprenais goût à la vie et ce goût à la vie passait par les filles, je les enchaînais comme si je n'avais pas de cœur. Mais le pire dans tout ça c'est de me rendre compte qu'en quelques jours Caroline a transformé ce cœur de pierre en grain de sables.
Sans m'en rendre compte je suis revenu dans mon quartier, après avoir longuement réfléchis sur tout ce qu'il s'est passé depuis Caroline, je remonte à l'appartement toujours dans l'interrogation qu'est cette fille pour moi.
-Care, on peut se parler ? Demandais-je en ouvrant sa porte.
Mon organe vital s'emballe ainsi que mon sang dans mes veines lorsqu'avec stupeur je trouve la chambre de Caroline vide de toute vie. La panique prend le dessus et je fonce sur mon téléphone pour l'appeler.
« Bonjour vous êtes bien sur la boîte vocale de Caroline Lopez, laissez-moi un message. » Je raccroche tout en grognant de rage, mais où est-ce qu'elle est partit bordel ?! Je décide de la rappeler une deuxième fois sans succès, je rappelle mais à mon plus grand désarroi je tombe de nouveau sur son répondeur. Je sors sur la terrasse fumer une cigarette pour me détendre un minimum mais j'ai plus l'impression que la nicotine m'énerve plus qu'elle ne me déstresse. Mon téléphone dans ma poche se met à vibrer, je le prends avec ardeur mais mon enthousiasme redescend quand je vois le prénom de mon plan cul apparaître dessus.
-Oui Aline ?
-Ken chéri tu viens ce soir ? Ça fais longtemps et j'ai très envie de te montrer ma nouvelle tenue.
-Garde tes talons mais ta robe tu peux l'ôter.
Elle rigole légèrement et raccroche après m'avoir dit de faire vite, je soupire et me dit que j'appellerais Caroline plus tard l'envie de penser à autre chose est juste plus forte. Je décale de chez moi dans les cinq minutes qui ont suivi l'appel plus que désespéré de cette gourde d'Aline, je pars prendre le métro toujours avec ma casquette et ma capuche sur la tête pour passer inaperçu.
C'est vraiment drôle mais avec Aline rien n'est difficile, j'arrive chez elle, elle me fait pas chier à vouloir discuter sur nos vies, je la rejoins dans son lit et nous faisons ce qu'on a à faire, c'est aussi simple que ça. Des fois elle roule un joint pour nous détendre, et c'est moi ce soir qui lui ai demandé d'en rouler un.
-Je te trouve absent Nek.
Je tire sur le joint qui ressemble énormément à une cigarette vogue, les cigarettes de putes vous voyez un peu ? J'expire la fumée blanche de mes lèvres avant de poser le joint sur le cendrier pour venir embrasser sauvagement Aline.
VOUS LISEZ
"L'amour: le sérum et le venin vu qu'on aime avoir mal" // NEKFEU
Fanfic"Le matin où je suis parti, écoute ce qu'elle m'a dit Elle m'a dit "Si tu me quittes, je pars avec toi" " -Nekfeu A vrai dire, le matin où il est partit, elle n'a pas été lui dire au revoir. Elle l'aimait, il l'a abandonnait. Six ans c'est long po...