Point de vue Caroline
L'orage me surprend d'un coup c'est alors que je regarde l'heure indiqué sur mon téléphone et découvre qu'il est 8h du matin, je grogne de mécontentement moi qui pensait faire une petite grasse matinée pour bien reprendre le travail demain, c'est raté. Je me lève difficilement de mon lit et me dirige vers le salon pour aller me prendre un petit déjeuné. Je pénètre dans le salon et y découvre Ken endormit sur le canapé encore habillé comme la veille, je souris intérieurement ça me rappelait les longues heures de siestes qu'on se faisait l'hiver quand on avait rien à faire et qu'il faisait trop froid pour bouger. Je reviens vite sur terre en me remémorant la dispute d'hier soir, quand j'ai osé lui balancer à la gueule le fait que j'étais partit en dépression après son départ. Je le vois bouger un peu et ouvrir doucement ses beaux yeux, il les pose sur moi et n'arrive pas à me lâcher du regard. J'entre dans la cuisine et me sert un bol de céréales avec un verre de jus de fruits. J'entends des pas se rapprocher de la cuisine, je sais que c'est lui mais je n'ai pas envie de lui adresser la parole ce matin. Je sens des bras entourer mon corps, je ne peux refuser son câlin, je l'aime par-dessus tout.
-Caro... Je m'en veux tellement si tu savais.
Je me retourne et lui fait front, ce n'est pas dans ses habitudes de s'excuser comme ça, mais j'ai l'impression qu'avec les années il a évolué ou alors c'est seulement avec les gens qui comptent vraiment pour lui qu'il arrive à s'excuser, en tout cas je dois passer outre.
-Tu as ta vie Ken, j'arrive comme ça du jour au lendemain et je fais la gueule parce que tu sors, c'est absurde...
Il sourit en coin et secoue la tête, son regard si malin m'a tellement manqué, et sans un seul mot il dépose mon bol de céréale et me soulève dans les airs. Est-il vraiment en train de me faire tourner comme à l'époque ?
-Ken, nous n'avons plus 15 ans ! Arrête ça ! Dis-je tout en lui assimilant plusieurs coups sur le dos.
Il me dépose à terre et un doux son me parvient aux oreilles, il est en train de rire de bon cœur comme si ça faisait des années qu'il n'avait pas honnêtement rit. Je le regarde tout en penchant ma tête sur le côté, comme un chien qui essaye de déchiffrer ce qu'on lui dit, en vérité je ne sais pas pourquoi il rigole ainsi mais ça me plait pas mal.
-Faisons comme si nous nous étions jamais quitté, faisons comme à l'époque quand il pleuvait à Nice.
Ce qu'on faisait à l'époque ? Ça y est je m'en souviens, quand il pleuvait à Nice et que nous étions ensemble, je m'asseyais sur le canapé et il s'allongeait puis posait sa tête sur mes jambes, il prenait alors le temps d'analyser mon visage d'où il était, certaines fois il prenait sa guitare et s'aventurait à composer quelques morceaux.
-Bien jeune homme. Allons sur le canapé !
Il me prend alors la main et un frisson me parcourt l'échine, je crois que cette sensation ne disparaîtra jamais de mon être. Je m'assois au bout du canapé noir de Ken et il revient avec sa guitare, je souris tout en le regardant un peu mieux. Son visage a l'air plus heureux que la veille, il a l'air plus serein et chez Ken Samaras la sérénité est difficile à atteindre croyez moi. Il s'allonge sur le canapé et comme je l'avais prédit pose sa tête sur mes jambes, alors que je mange mes céréales je sens sa main se balader sur la peau de mon cou, je ferme alors les yeux profitant de ce moment le plus possible. Une fois mon bol de céréales fini, je le pose sur la petite table basse et peut me concentrer sur le son si agréable de la pluie sur les carreaux de la vitre. Ken dépose ses mains sur la guitare et commence à la faire sonner, un fin sourire se dessine sur mes lèvres, ces moment-là m'ont tellement manqué, je dois être complètement maso pour retomber si facilement dans cette routine alors que cette « relation » a malheureusement un temps compté.
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"L'amour: le sérum et le venin vu qu'on aime avoir mal" // NEKFEU
Fanfic"Le matin où je suis parti, écoute ce qu'elle m'a dit Elle m'a dit "Si tu me quittes, je pars avec toi" " -Nekfeu A vrai dire, le matin où il est partit, elle n'a pas été lui dire au revoir. Elle l'aimait, il l'a abandonnait. Six ans c'est long po...