Il hésite quelques minutes qui me paraissent une éternité avant de franchir le seuil de ma porte, mon cœur tombe lourdement au sol alors que ma fierté me force à me lever du lit pour aller le voir et lui demander pourquoi il ne voulait pas rester. Lorsque j'entre dans sa chambre je le vois entrain d'enlever son tee-shirt pour aller ensuite prendre une douche, il se tourne et s'arrête net en me voyant plus que réveillé.
-Caro...
-Pourquoi tu ne veux pas dormir avec moi ? T'a peur de quoi Ken ?
Je m'approche de lui alors qu'il ne bouge pas d'un poil, mon cœur s'emballe,ma tête tourne lorsque son doux parfum me parvient, mon cerveau me crie de l'embrasser alors que ma conscience se cache derrière ses livres à la con.
-Je voulais te dire... Tu as été génial ce soir, j'ai aimé rencontrer le vrai Ken, tu m'as beaucoup plu tu sais...
Je pose ma main contre son torse alors que je sens son cœur jouer les tambours, est-il vraiment en train de s'emballer alors que je pose ma main sur son torse musclé. Alors que je pensais ne jamais revivre un baiser entre lui et moi il m'attire d'un seul coup contre lui pour venir poser ses lèvres contre les miennes,c'est alors que tout s'enchaîna très vite. Il pose ses mains sous mon pull ainsi que ma chemise je le sens galérer ce qui me fait exploser de rire, il rigole tout d'un coup avant de me regarder et faire sa bouille de bébé déçu de la difficulté dont il fait face, j'enlève alors moi-même mon pull ainsi que ma chemise pour finir en soutien-gorge, Ken pose le regard sur mes seins qui sont assez conséquent avant de se mordre la lèvre inférieur. Une chose en entrainant une autre nous nous retrouvons sur son lit pleins de papiers, toujours aussi hilare Ken semblait n'en avoir rien à faire, à l'époque il ne cessait de me dire qu'il aimait mon rire. Alors que je me calme petit à petit, l'homme que j'aime depuis notre rencontre dépose ses lèvres sur mon ventre traçant des chemins invisibles mais très agréable à emprunter jusqu'à enlever mon pantalon et le sien. Un moment d'effroi traverse mon esprit, est-ce qu'il y a vraiment qu'un seul tissu qui nous sépare ? Ma conscience a sorti depuis longtemps sa pancarte avec écrit dessus « En grève », rien n'est fait pour m'aider mais en même temps peut-être que je ne veux pas qu'on m'aide.
Ken continue de m'embrasser alors que je décide de briser tout lien nous empêchant de vivre l'instant présent, un fin sourire se dessine sur mes lèvres alors qu'il farfouille dans sa commode un préservatif, le moment que j'attends depuis des années arrive à grand pas. Des frissons parcourent la moindre parcelle de mon corps alors que Ken Samaras me fait doucement l'amour, mon corps ainsi que le sien ne font qu'un.
-Tout ce que j'ai pu écrire, c'est ton sourire qui me l'a dicté.Dit-il avant de m'embrasser.
Mon cœur n'avait jamais reçu autant d'amour de toute sa vie, à vrai dire lorsqu'il prononça ses mots, je fus comblé à un tel point qu'une larme coula sur le coin de ma joue. Tout était parfait. Il était parfait.Nous étions parfaits.
Dans la nuit je sens que Ken se lève mais que malheureusement pour moi il ne revient pas, mais étant trop fatigué pour me réveiller je le laisse faire il est comme ça, c'est un loup solitaire.
Au matin je me réveille seule dans le lit de l'homme que j'ai toujours aimé, mon cœur est remplit de soulagement et de bonheur, bonheur qui fut de courte durée quand je sortis de la chambre et ne vit pas Ken dans notre appartement. Mon cœurse compresse alors que la panique prend le dessus sur toute émotion,relativiser et respirer ne sont plus dans mon vocabulaire, et une seule pensée tourne en boucle. « Il regrette. » La porte s'ouvre sur un Ken habillé comme la veille, je soupire de soulagement et m'avance vers lui il semble irrité et à la fois perdu, je vais pour l'embrasser mais il me stoppe net dans ma lancée.
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"L'amour: le sérum et le venin vu qu'on aime avoir mal" // NEKFEU
Fanfiction"Le matin où je suis parti, écoute ce qu'elle m'a dit Elle m'a dit "Si tu me quittes, je pars avec toi" " -Nekfeu A vrai dire, le matin où il est partit, elle n'a pas été lui dire au revoir. Elle l'aimait, il l'a abandonnait. Six ans c'est long po...