18) Le centre de la forêt.

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Je me réveillai avec un mal de crâne immense, puis je sortis de la tente et vis Toan accroupis par terre en train de manger tranquillement, des fruits et de l'eau. C'était le strict minimum dont l'on pouvait se nourrir en ce moment. Enfin il remarqua ma présence, il se retourna et me dit:

Toan: Hey Maelys, bien dormi?

Maelys: Plutôt oui... on part bientôt?

Toan: Toujours pressé à ce que je vois! Tu sais, ils ne vont pas s'envoler!

Maelys: Oui je le sais bien, seulement, j'ai si hâte de les revoir...

Toan: T'as gagné, on y va!

Nous commençâmes à ranger notre matériel et nous mîment en route. La nature me guidait, je la sentais, elle faisait partie de moi à présent. Je savais qu'elle me mènerait au bon endroit. Je lui faisais confiance, à elle plus qu'à n'importe qui.
Après quelques heures de marche, nous y étions, je le savais. Devant nous se tenait un arbre immense, il était plus haut que tous les autres arbres, et bien plus gros.
Seulement un petit obstacle se dressait entre le centre de la forêt et nous... il était entouré d'eau. Comme les châteaux du Moyen-Âge étaient entourés de leur douve. Nous aurions très bien pu rejoindre le petit bout de terre à la nage, si l'eau n'avait pas été glaciale! Un petit séjour dedans et nous nous serions transformé en glaçons.

Toan: La seule façon de traverser est de fabriquer un radeau!

Maelys: Quoi? Tu veux dire comme dans les films?

Toan: Tu vois une autre solution?

Nous commencions donc la construction d'un radeau, sauf que c'est vraiment beaucoup plus compliqué que dans les films... nous avions rassemblé plusieurs branches de même longueur trouver par terre et nous cherchions à présent de quoi les lier entre eux.
Au bout d'un long temps de recherche, nous optâmes pour les quelques vêtements de rechange que nous avions prit avant de partir. Ensuite, nous les déchirions et assemblions les bouts de bois ensemble. Cette étape pris de longues minutes qui me parure être des heures.
Mais au final nous avions réussi à faire un radeau! Pour une personne seulement... nous n'avions pas trouver assez de branches...
Je décidai donc de me rendre au centre seule avec mon sac.
Je me plaçai sur mon mini radeau et pris deux bols trouver dans nos sacs en guise de rames.
Quand enfin je mis pied à terre, je fis le tour de l'arbre et vis à sont arrière une ouverture assez grande pour que je puisse m'y glisser, car l'intérieur n'était pas plein comme dans un arbre normal, non, celui-ci était creux! Et, au milieu, se tenait une espèce de plateau de bois soutenu par un petit pilier. Je pris les trois pierres et les posai toutes sur le plateau. Aussitôt, elles se rejoignirent et s'élevèrent dans les airs. Moi aussi d'ailleurs, je flottais à l'intérieur de cet arbre magique. Les trois fusionnèrent entre elles sous mes yeux! Elles étaient maintenant devenu une seule et même pierre ronde, lisse, et l'on pouvait apercevoir les trois couleurs mal mélanger, ce qui était très beau. Le plateau de bois s'affina jusqu'à devenir une sorte de baguette sur laquelle la pierre vint se fixer. Quant à moi, ce sont mes vêtements qui avaient changés, je portai à présent une magnifique robe longue et vert pâle brodée de motifs argentés. Et mes souliers, ils étaient du même vert que ma robe et étaient si légers que je ne les sentais presque pas.
Puis je remis pieds à terre et la baguette magique vins jusqu'à moi. Je l'attrapai d'une main ferme et me dirigeai vers l'ouverture. Lorsque je fus sortis, je voulus à tout prix essayer mon sceptre. Je l'agitai doucement de haut en bas et pensai fort dans ma terre.
Je veux un moyen pour traverser !
Et sous mes yeux se passa l'inimaginable, un pont de végétation se dressa devant moi. Je montai dessus et traversai sans aucun problèmes, et lorsque je retrouvai la terre ou se trouvait Toan, le pont disparu dans des millions d'étincelles. C'était un spectacle magnifique à voir.

Toan: Alors tu es officiellement la gardienne de la forêt! Félicitations, tu es magnifique!

Moi: Merci... Et si nous allions nous reposer maintenant?

Toan: C'est toi qui dis ça? Allons si!

Nous allâmes donc déplier la tente, puis nous sommes allé mangés, et puis je sombrai dans un sommeil profond. Je devais être en forme, car demain, nous allions délivrer nos amis de leur mauvais sort. J'ai hâte!

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J'espère que ce chapitre vous à plus.

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