Un autre monde

19) Le réveil

Il faisait beau aujourd'hui, très beau. Le ciel était dégagé, on ne voyait aucun nuage à l'horizon. Son bleu était magnifique. J'aurai bien pu passer des heures à le contempler. J'entendais les oiseaux chanter autour de moi. Comme s'ils se parlaient entre eux. C'était une mélodie douce et plaisante. La végétation était en pleine santé, un vert éclatant pour l'herbe et les arbres eux paraissaient en grande forme.
J'étais dans un décor parfait pour une future journée parfaite. J'aurais aimé rester allonger ici encore un long moment, mais je ne pouvais pas. Je décidai donc de me lever, j'avais préférée dormir à la belle étoile. Le temps le permettait et je me sentais si bien entouré par la nature.
Puis je partis de la tente où Toan était encore endormis. Je ne partis pas loin non, juste quelques pas plus loin. Il y avait un buisson assez volumineux, remplis de petits fruits rouges comestibles. J'en pris une poignée et retournai au campement. Je commençia à manger lorsque Toan arriva. Il s'assit à côté de moi. Je lui tendis la main, rempli de fruits. Il en prit quelques-uns en commença à ranger la tente et nos sacs.

Moi: Tu es pressé pour une fois!

Toan: Pressé de retrouver ma mère n'oublie pas!

J'en perdis le sourire. C'est vrai qu'il ne m'avait aidé que pour ça, ne m'appréciait-il donc pas? Même pas un peu? Nous commencions à marcher vers mon village sans s'adresser un mot. Ce silence dura tout le temps de notre marche. Il m'avait blaissé en disant cela. Je pensais que tous ces événements nous avait rapprocher. Mais en fait non. J'étais terriblement déçus. Mais je me repris vite. Je devais avant tout sauvé mon village, c'était la seule chose qui comptais.
Et enfin, nous étions arrivés. Je fis un saut énorme pour réatterir sur une parcelle. Toan fis de même. Je me dirigeai directement vers ma hutte où se trouvait Florent. Je brandis ma baguette au-dessus de lui.
Réveille-toi, réveille-toi, réveille-toi...
Tout d'abord, rien ne se passait. Puis je le vis bougé. Ensuite il poussa un soupir. Et enfin il ouvrit les yeux. Je me jetai sur lui pour l'embrasser. Il m'avait manqué, tant de jours sans lui.
Soudain, j'entendis un raclement de gorge. Mon regard se posa sur l'entrée où se tenait Toan.

Toan: Je voudrais pas vous déranger, mais faudrait peut être réveillé les autres...

Je me tournai vers Florent qui jetai un regard noir à Toan. Puis il me fit un geste de la tête pour me dire d'y aller. Je me levai et me dirigeai vers les autres huttes. Une par une je répétai la même opération. Jusqu'à ce que tout le village sous réveiller. Encore à moitié endormie et habitants se placèrent en rond autour de Toan et moi sur la place. C'est le chef qui prit la parole en premier.

Chef: Maelys, vous nous avez tous sauvés... comment vous remercier?

Moi: Et bien pour tout vous dire, lorsque j'étais prisonnière des Kygans, (en désignant Toan) cet homme est venu m'aider et il s'avère que sa mère habite ici. Je lui demande donc de s'avancer pour retrouver son fils.

Nous attendîmes de longues secondes, lorsque je vis du mouvement à ma droite. Et la personne qui sortit de la foule était... Chloris! La vendeuse de vêtements chez qui j'étais allé lors de mon premier jour ici. Elle avait les larmes aux yeux et s'avança vers son fils. Puis elle le prit dans ses bras. La foule était très émue. Plusieurs personnes pleuraient, d'autres souriaient.
Seulement Loan surgis et fis de grands yeux.

Loan: Qu'est-ce que tu fais Maman?

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