28) Bataille

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En quelques heures je fus de retour au village, désert. Les hommes étaient déjà partis. Je remontai sur mon oiseau mais celui-ci ayant été fatigué par le voyage que l'on venait d'effectuer ne s'envola pas. Je dus donc me rendre sur le champ de bataille à pied. Enfin pas tout à fait, la végétation m'aida en me montrant le chemin et en me portant grâce au vent.

Lorsque je fus à quelques mètres de l'affrontement, je vis les deux armées chacune de leur coté en train de se préparer.

Soudain je sentis une main se poser sur mon épaule, je me tourna brusquement. Florent étais devant moi et me regardais, étonné.

Florent: Maelys! mais qu'est-ce que tu fais la?!

Moi: La même chose que toi, je viens me battre!

Florent: Quoi?! mais ça va pas? Tu ne peux pas te battre!

Moi: Ah ouais? Eh bien c'est ce qu'on va voir!

Je me dégagea et partis à toute vitesse le plus loin possible de lui. Mais je fus coupée dans mon élan par le son d'un cor qui retentissait dans toute la forêt. C'était le signal, celui du début de l'affrontement. Tous les hommes des deux armées s'élancèrent, puis se mélangèrent, un voile de fumée se leva. Je vis des hommes tomber, d'autres se faire tuer.

Je m'élançai à mon tour pour aider mes troupes. Je m'arrêtai devant une tente de mon village où je trouva des armures composées d'un plastron, d'un pantalon épais et d'un casque, léger certes, mais en cas d'affrontements ils me seront utiles. J'en enfila une à toute vitesse et couru m'immiscer entre les hommes. Le sang coulait autour de moi. Des hommes à terre criaient de douleur. Ces horreurs ne me donnèrent pas envie de reculer, au contraire, elles me donnèrent du courage. Le genre de courage qui n'est pas tarissable.

Un homme me fit soudain face, un Kygan. Il portait à la main une sorte d'épée en pierre. Avant qu'il n'ait pu m'attendre, je fis un geste de la main en sa direction, des fougères l'entourèrent. Il ne pût bientôt plut bougé. Je leva ensuite la main vers le ciel et le kygan fut projeté au loin, vers le village où il atterrit dans une prison faite de végétaux incassables. D'autres Kygan eurent le même sort. Je ne faisais pas cette bataille pour tuer, je la faisais pour que la paix règne enfin.

Soudain un autre homme arriva, il portait un casque et un n'avait pas d'armes. Je l'entoura de fougères, seulement, il se dégagea de mon piège en explosant les plantes. En faisait cela, son casque tomba à terre me permettant de voir son visage. En le voyant je fus incapable de faire un geste. Ce Kygan n'était d'autre que Elyo, Je retira à mon tour mon casque. Il fut tout aussi sidéré. Après quelques secondes d'immobilité, nous commençâmes à nous tourner autour, comme des fauves sur le point de se battre.

Elyo: Maelys, tu es bien courageuse d'être venue ici, seulement ce n'est pas un endroit pour toi, repars et je ne ferais pas de mal.

Moi: Qu'est-ce que tu t'imagines? Je ne partirais pas même s'il faut que je me batte contre toi.

Elyo: Très bien.

Nous mirent quelque temps avant de nous mètre en action, quelque chose en moi m'empêchait de l'attaquer. Je crois bien qu'une même chose l'empêchait de m'attaquer.

Lorsque nous nous décidâmes enfin, je créa une plante montante pour l'entourer et l'empêcher de bouger. Mais ce ne fut pas assez fort pour le neutraliser, il se défie rapidement et m'attaqua à son tour en enlevant la terre sous mes pieds. Je me rattrapa de justesse au bord du gouffre et remonta par la force de mes bras. Je fis pousser derrière lui une plante carnivore aussi grande que lui qui l'engloutit entièrement. Seulement, mon piège vola en éclat, je mis mon bras devant ma figure pour ne pas recevoir des fragments. Puis, il m'envoya des tiges sorties de terre, pointues comme des lances, j'évita la première, puis la deuxième, seulement, la troisième, m'érafla le bras droit, déchirant ma chair et laissant couler mon sang. Je porta la main à ma blessure et détourna la tête en gémissant.

Je releva la tête mais ne le vis plut, il avait disparu, envolé dans le nuage la poussière. Je fis quelques pas et entendu de nouveau le son du cor sonner la retraite. Tous les miens repartirent en arrièrent. Je fus obligée de les suivre. Mais au lieu de prendre le chemin de village, je pris celui pour arriver à la rivière où je pourrais nettoyer ma plaie. Lorsque j'y fus, je regarda ma blessure, elle était plus profonde que ce que j'avais crue. Je plongea ma main dans l'eau et la porta jusqu'à mon bras. Je répéta cette opération jusqu'à ce que ma plaie soit nettoyée.

Soudain, je vis une ombre passer dans les buissons, je me leva et ...

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