20) Maman?

18 5 1
                                    

Après un long silence d'incompréhension, la foule commença à se disperser. Loan se rapprocha de sa mère et la prit par le bras pour l'entraîner dans sa hutte. Laissant Toan incrédule au milieu de la place, de nouveau séparé de sa mère.

PDV Loan:

Je suis furieux! Je viens d'apprendre que j'ai un frère depuis 20 ans! Pourquoi ne m'a-t-elle rien dis? Que s'est-il passé avant ma naissance? Je voulus les poser à ma mère mais la colère m'empêchait de le faire. Je l'avais amené dans ma hutte. Et dès que nous y sommes entrés j'ai commencé à faire les 100 pas en rond. Je partis ensuite m'asseoir sur une chaise. Je mis ma tête dans mes mains. Et sentis que ma mère s'était assise à son tour en face de moi. Je sentais son odeur. Cette odeur qui, autrefois, me réconfortait et me rassurait. Aujourd'hui, cette odeur me dégoûte. Chloris posa sa main sur mon bras. Je m'empressai de me dégager. Et enfin je me décidai à parler.

Moi: Pourquoi ne m'en as tu jamais parlé?

Chloris: Je ne sais pas. Je devais avoir peur...

Moi: Mais peur de quoi ?!

Chloris: De ta réaction. Et je vois que tu n'es toujours pas prêt.

Moi: Si tu me l'avais dit avant, je l'aurais été. Raconte-moi tout!

Chloris: Très bien... Alors tout à commencer le jour où je me suis placer dans le cercle de champignon. Je le trouvais amusant. Je fus téléporté dans ce monde extraordinaire. Je m'avançai. Je ne savais pas où me diriger, alors je marchai ou bon me semblai. Et je vis plus loin de moi un homme, je m'approchai de lui, et ce fut le coup de foudre entre lui et moi. Nous avons fait connaissance et nous étions très heureux. Il m'avait construit une petite cabane nous loin de la fourmilière. Et me rendait visite tous les jours. Puis Toan arriva. Tout allai pour le mieux. Jusqu'au  jour où Féréol l'apprit. Il m'a dit de partir ou il tuerait mon fils. Alors je fus ce qu'il me demanda. Seulement, il garda Toan avec lui. J'étais dévasté. En quelques heures j'avais perdu mon mari et mon fils. Je marchai de longs jours dans la forêt lorsque je vis ce village ou l'ont m'accueillit à bras ouverts. Ici je retrouvai un mari, ton père, et je t'eux toi. Ma vie étais de nouveau très bien. Mais un jour, ton père mourut lors d'une bataille contre les Kygans. Je t'élevai du mieux possible. Enfin mon passé était derrière moi. Jusqu'à aujourd'hui.

Je l'avais écouté avec attention. Mais ne savais pas quoi répondre. Alors nous nous tûmes un instant. Je m'en voulais d'avoir agi de cette façon.  Elle avait déjà assez souffert. Je me levai et lui pris la main. Puis je l'amenai jusqu'à la porte. Nous sortîmes sous le regard des habitants. Toan était toujours planté au milieu de la place. Nous nous avancions vers lui. Lorsque nous fûmes en face de lui, il me tendit la main. Je fus étonné de ce geste,  nous étions frères enfin demi-frères, pas deux hommes d'affaires qui se rencontrent! Je regardai ma mère qui me fit un signe de la tête comme pour me dire de lui répondre. Je pris donc sa main, mais je la serai fort. Je voulais bien lui montrer que s'il souhaitait être mon frère, il devrait morfler.  Son visage se crispa. Plus personne au village ne bougeait, tous attendait de voir si l'on allait s'entendre ou pas. C'est Toan qui prit la parole en premier.

Toan: Je ne sais pas vraiment quoi te dire appart que je suis désoler.

Moi: Désoler? Mais de quoi?

Toan: Je n'aurais pas dû venir. Je ne cause que du malheur. Je vais... partir tout de suite! Aurevoir.

Il se retourna et fis quelques pas. Seulement il fut retenu par ma main. Elle s'était agrippé à son bras sans même que je le sente. Il me regarda avec une flamme dans les yeux.

Moi: Ne... ne pars pas... S'il te plaît.

Il s'approcha de moi et me prit dans ses bras tels deux frères unis. Autour de nous les villageois applaudissaient. Je me tournai vers ma mère qui avait les larmes aux yeux. Alors, mon frère et moi la prîment

>>>>>>>>>>>>>>>>>>>><<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

Un autre mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant