27) À l'abri

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J'attendis que tout le village se réveille. Je réunis ensuite tous les habitants sur la place du village. J'avais la gorge nouée. Comment leur dire que j'avais libéré les Kygans et qu'ils projetaient de nous attaquer? Je me plaçai au milieu des villageois.

Chef: Maelys, pourquoi nous avoir réunis?

Moi: C'est les kygans, ils préparent une attaque contre nous!

Chef: Voyons, c'est ridicule, les Kygans sont toujours pris de leur maléfice.

Moi: Détromper vous, ils sont bien viants, je les ai vus dans la forêt.

Chef: Comment ont-ils pu se réveiller?

Moi: He bien... il y a d'autres gardiens. J'ai aperçu un homme pousser les plantes d'un seul geste de la main.

Chef: Quoi mais...

Moi: Stop! on peut soit continuer à parler soit se préparer à l'attaque!

Chef: Tu as raison! Que tout le monde se prépare! Tous les hommes viendront avec moi! Quant aux femmes et aux enfants, vous irez dans les collines à l'est avec Maelys.

Moi: Non! Je veux me battre moi aussi!

Chef: Maelys... il faut que tu les protèges, d'accord?

Moi: ... oui.

Chef: Parfait! Aller!!

Les femmes prirent des provisions et de quoi se chauffer. Les enfants eux, prirent quelques jeux. Pendant qu'ils furent cela, je chevauchai un oiseau et alla à quelques mètres de la fourmilière. Je descendis de ma monture et levai les bras au ciel. Une sorte de cage faite de tige épaisse et solide entoura la fourmilière. J'entendis des voix jurer et s'étonner. Je remontai sur mon oiseau et repartis pour le village.

Quand je fus revenue, les femmes et les enfants étaient fins prêt. Ne sachant pas monter les colibris, nous avons dû aller dans les collines à pied. Au bout d'à peine 500 mètres, certaines femmes ce plaignait de mal de jambes et les enfants n'arrêtaient pas de crier. Ce voyage promet d'être très long!

Moi: Pause de 10 minutes pour tout le monde!

C'est la que me vient un idée. Je levai une main en l'air puis la deuxième, fis quelques pas de cote. On aurait dit que je dansais. Les villageois me regardaient d'un air étonné et amusé. Soudain, des dizaines de feuilles sortirent du sol. Elles étaient immenses.

Moi: Mettez-vous tous sur une feuille!

Tout le monde s'exécuta. Je me placa sur la première feuille et étendis mes bras en direction des collines. Les feuilles tremblèrent légèrement. Puis commencèrent à bouger de quelques centimètres. Et d'un coup, avancèrent vers notre abris. Après leur passage, le sol qui s'était fendu se referma comme si de rien n'était.

Moi: Accrochez-vous bien!

En quelques heures, nous furent arriver sur les collines. Le voyage s'était faits tranquillement et sans plainte. Tout le monde s'étaient réfugiés dans une grotte de taille moyenne, juste assez grande pour tous nous accueillir. Les enfants jouèrent. Les femmes papotèrent, tricotèrent ou même lisaient. Moi, je voulais aller me battre aux cotés des hommes. Je sais me défendre et me battre mieux que certains hommes, alors pourquoi m'avoir demandée de rester ici à ne rien faire?

Je retournai dans la grotte et annonça:

Moi: Je vais vous laisser. Ne vous inquiétez pas, vous êtes en sécurité ici. Tahitia, je te nomme chef en mon absence.

Sur ce, je sortis et fis pousser des tiges devant l'abri en guise de barrière. Puis, je monta sur une feuille et me dirigea vers le village.

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Chapitre assez court aujourd'hui.




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