Écrire c'est crier en silence sa douleur.

Septième texte.

Un mal être constant, sans aucun répit même dans ses cauchemars sa douleur s'immisçait. Cette douleur vive qui ne cesse de lui rappeler à qu'elle point elle était folle de lui. Folle de son sourire, folle de ses tics, folle de ses gestes à son égard et maintenant elle devient folle face à son absence. Une absence qui laisse un goût amer, une absence que la vie à décider de lui donner. Qu'avait-elle fait au bon dieu pour avoir à ressentir un déchirement insupportable ? Avait-elle le besoin de ressentir cette souffrance ? Elle ne demandait rien de plus qu'à passer sa vie avec l'homme qu'elle aimait plus que tout. Elle ne vit plus depuis ce jour, elle survit. Ces images qui reviennent en mémoire chaque instant et qui viennent la hantée jour et nuit. Le manque de sa présence est devenu un poison mortel. Elle n'a plus la force de vivre, mais surtout elle ne veut plus se battre à quoi bon quand on a décidé de voler la personne qui était capable de faire vivre tout son corps ? A quoi bon ressentir ce manque si elle peut aller rejoindre l'homme qu'elle aimait à travers les anges ? Elle ne veut plus avoir à ressentir cette torture qui est entrain de la broyer de l'intérieur, elle ne veut plus rester toute seule sur cette terre inconnue sans repère. Elle veut le retrouver par-dessus tout pour pouvoir combler le manque devenu insupportable depuis son départ inattendu. Bientôt les anges viendront envelopper son corps et l'emmèneront retrouver la raison de son bonheur. Ce n'est plus qu'une question de temps, et pour quelques minutes son sourire est réapparu comme une délivrance, elle sent son corps se déconnecter petit à petit d'elle, elle sent le manque diminuer petit à petit parce que bientôt la seule force qu'elle ressentira pendant toute une éternité c'est les bras de celui qu'elle aimait.