[Pause]Parangon

Ep.5 Vent sanglant

Après une deuxième tentative de descente de la montagne, je réussis enfin à descendre. Okino m'accompagnant, il avait en aperçu le reste du groupe au bas qui semblait dans une discussion. Elle me concernait, ce qui piqua mon attention. Mon ouïe restait très développée malgré ma forme humaine, ce qui n'était pas le cas chez mes fidèles serviteurs. Cela était dû à ma morphologie humaine qui était en même temps dragon, en tirant en même temps profit de plusieurs avantages :

-J'ai confiance en ma reine. Qu'importe ce que c'est, dit Inu d'un ton passif
-J'imagine... bien que ce soit la première fois qu'on se fait tous quérir en même temps... Quelque chose cloche, je la connais depuis trop longtemps pour que ce soit anodin, fini par dire Kirya.

Orsokio était pendant ce temps, un peu en retrait, en train d'épier les horizons au cas où le danger s'y guetterait. Alors qu'Okino se rapprochait d'Inu, Kirya partit en direction d'Orsokio. Je m'approchai finalement du groupe, et il finit par m'exclamer d'une voix de commandant :
-Il ne reste plus que trois membres à trouver. Oeil est sûrement caché en espace urbain; la taverne si j'ai à parier. Lirumia devrait sûrement se trouver non loin de Seiryû.

J'expirai une bonne bouffée d'air dans mes poumons avant de poser ma main sur l'épaule d'Okino. Il était l'heure de partir. Je fis signe à Kirya et Orsokio qu'il était le temps de partir. Le temps venait à se corser; d'épais nuages gris venaient annoncer le mauvais temps, du moins je pouvais l'affirmer après tout ce temps passé sur terre. D'ailleurs, je trouve cela bien ironique que les humains fuient la pluie, alors que nous être écailleux, n'avons strictement aucun problème avec cette température d'ordre naturel et bénéfique. C'est notamment grâce à cela que nous nous "lavons" pour la plus grande partie. Ces créatures préfèrent fuir la pluie, mais s'enferme volontiers sous un espace clos qui laisse écouler encore plus d'eau, ça pour se laver... et avec une barre de gras d'animaux. M'enfin, les cultures sont différentes, j'imagine, bien qu'elle me laisse perplexe quant à sa logique. Je finis par sortir de mes pensées et attrapa au sol une vieille branche humide qui me servira de bâton de marche. Après tout, qu'est-ce que c'est déstabilisant marcher sur deux jambes.

Nous fîmes quelques minutes de marche pour trouver Lirumia et Seiryû s'approcher de nous tranquillement, avec un loup ensanglanté plutôt abîmé. Ils n'ont pas été de mains mortes sur la bête. Entre l'envie de sang de Lirumia et les talents de chasse de Seiryû, ils faisaient un bon duo plutôt inséparable. J'esquissai un sourire, mais nous ne pouvions perdre du temps à manger, la dame nous attendait à l'auberge pour le plan. Les autres n'en étaient aucunement contents, et je ne sais pas si cela allait bien être perçu, mais c'était la chose à faire. Je fis simplement un geste symbolique aux nouveaux arrivants :

-Très bien, nous sommes presque complets, plus que l'oeil qui doit être déjà en ville et nous sommes complets. Si je vous ai fait réunir aujourd'hui, commençais-je confiante avant de reporter sur les termes en particulier. C'était le grand moment, pas de raison de douter.
Aujourd'hui, car j'ai été contacté par une dame, une non-dragonne, ce qui fit réagir plusieurs membres. En effet, une dame est venue me quérir pour faire un marché. Cela entreprend de gros changements qui seront assez drastiques, mais garder ma langue tue. Je vous fais confiance, membre de la Parangon. Notre petit groupe se doit d'avancer, et de montrer nos griffes et nos crocs, et non se terrer dans nos grottes. En avant !