Viens m'attraper...

Chapitre 4

- Sally : Excuse-moi Maddy, j'avais oublié combien tu étais attachée à cet endroit, je vais vous laisser je vais sortir faire un peu d'exercice, dit-elle me faisant un clin d'œil

- Madison : Tu ne préfères pas rester avec nous ? Tu sortiras une prochaine fois

- Sally : Faites donc connaissance moi j'ai besoin de prendre l'air

Je ne sais pas comment faire pour décourager Sally de partir à la chasse toute seule, surtout en sachant que Zachary était avec nous, même en lui montrant sa chambre il ne voudra jamais y rester le temps que je parte chasser avec Sally, j'essaye quand même

- Zachary viens que je te montre ta chambre, ainsi tu pourras y prendre tes aises le temps que j'accompagne Sally, lui dis-je directement

- Sally : Oh oui cela serai super si tu pouvais venir

- Zachary : Faites donc, je vous attendrais

Je ne sais pas s'il était sincère ou ironique mais je ne demande pas mon reste je pars direct dans la salle d'entrainement et prends mon équipement de chasse plus un collier en cuir évitant les morsures et des mitaines de cuir, je rejoins Sally à la même entrée secrète, celle menant dans les bois et nous passons la grille, nous voilà dans les bois à l'affût, marchant a pas de loup lorsque quelque chose passa près de nous à une très grande vitesse, je ne peux pas sûre ce que c'était mais une chose est sûre ce n'était pas humain, nous attendons mais rien, il n'y avait rien, déçue Sally se met à faire du bruit volontairement et à parler fort, je la regarde et lui fais non de la tête mais elle continue car elle veut sa chasse du matin, lorsque derrière elle une femme arrive assez rapidement, Sally ne l'a pas vu, je bande alors mon arc et tire, Sally est déconfite et la femme se tord de douleur puis grimaçant elle se décompose pour n'être que poussière

- Madison : Tu es une inconsciente ! chuchotais-je

- Sally : Merci Maddy tu m'as sauvé la vie, pleure-t-elle

- Madison : Allez rentrons !

Nous reprenons l'entrée secrète que nous refermons de la grille et je mène Sally à l'intérieur car elle est vraiment secouée, je ne l'avais jamais vu ainsi, je la mène jusqu'au salon et demande au domestique du thé bien chaud pour mon amie et moi.

- Madison : Mais qu'est-ce qu'il t'a pris de faire ça ?

- Sally : Il n'y avait rien et je n'aime pas aller chasser pour rentrer bredouille

- Madison : Imagine une seconde que je ne sois pas venue avec toi

- Sally : Ben tu ne m'aurais jamais revu, heureusement que tu as de bon réflexe et que tu sois bonne au tir à l'arc

- Madison : Chut il arrive

En effet alors que nous étions en pleine conversation, Zachary arrive à notre rencontre et s'assois avec nous

- Zachary : Je ne dérange pas j'espère

- Sally : Non pas le moins du monde

- Madison : Si nous étions en pleine conversation

- Sally : Oui mais ça va il n'y a rien de diplomatique non plus

- Madison : Comment peux-tu dire ça ?

- Sally : Ecoute Zachary j'ai juste failli me blesser en allant me promener et Maddy qui est une vraie mère poule s'inquiète pour moi, donc comme je disais y'a pas de quoi fouetter un chat non ?

- Zachary : En effet si le mal a pu être évité, dit-il en me regardant intensément

- Madison : Bon puisque tout le monde est contre moi, je ne dis plus rien

- Sally : Mais non ne le prend pas comme ça, bon je vous laisse je vais me reposer un peu

- Madison : Si tu as besoin de quoi que ce soit tu n'hésites pas à demander

- Sally : Promis maman

- Madison : Elle m'énerve quand elle fait ça !

- Zachary : Quand elle fait quoi ? La maline ou l'inconsciente ?

- Madison : Les deux ! Heureusement que je l'ai accompagné, dis-je en colère

- Zachary : C'est vrai, très beau tir je l'avoue

- Madison : Tu étais là ? C'est toi qui est passé près de moi

- Zachary : Oui, je voulais te voir à l'œuvre, et j'ai vu

- Madison : Pourquoi ne te déplaces-tu pas comme les autres ?

- Zachary : Chuuttt secret... Un jour je te dirais

- Madison : Au final tu vis chez moi mais je ne sais rien de toi mis à part ton prénom

- Zachary : Et moi je ne connais que ton prénom et ton surnom Maddy

- Madison : Que veux-tu savoir ? Je n'ai rien à cacher

- Zachary : Pourquoi vivre ici seule avec le danger autour

- Madison : Je suis née ici, mes parents y ont trouvés la mort, c'est ma maison, mes souvenirs, mon pays, j'aime tout ici et je sais me défendre

- Zachary : Arriveras-tu à te défendre indéfiniment ?

- Madison : Je fais tout pour, je m'entraine, je suis bien armée, je chasse tout ce que je peux même si le peu que j'arrive à avoir ne changera pas la donne, moi cela me fais du bien

- Zachary : Tu as beaucoup de courage petite Maddy

- Madison : Et toi tu peux m'apprendre quoi sur toi ?

- Zachary : Je suis des Carpates, en Slovaquie de la région de Trencinie plus précisément, donc je comprends ton attachement aux Carpates, j'ai 26 ans depuis longtemps comme tu le sais

- Madison : Qu'est-ce qu'il t'amène dans le coin ?

- Zachary : Tu ne me croirais pas

- Madison : Dis toujours on ne sait jamais

- Zachary : Toi, j'ai entendu parler de toi et j'ai voulu venir voir de mes yeux

- Madison : Moi ? Entendu quoi sur moi qui vaille le déplacement ?

- Zachary : Une tueuse de grande ampleur, tu ne le croiras peut-être pas mais tu leur fais peur

- Madison : (rire) Peur ? Moi ? Toute seule en plus

- Zachary : Oui seule mais à toi seule tu fais plus de dégâts que certains groupe

- Madison : Tu viens de me remonter le moral, je vais bien dormir ce soir, et seule je précise :

- Zachary : Pourquoi est-ce que cela te dérange que je te regarde dormir ?

- Madison : Car dans mon sommeil il peut se passer n'importe quoi

- Zachary : Pourtant tu sais que de moi tu n'as rien à craindre, je viens en observateur

- Madison : Tu n'es pas mon ami, seulement un invité, et on n'as jamais assez confiance

- Zachary : J'espère te faire changer d'avis

- Madison : Je n'y crois guerre, sur ce je vais aller voir Sally pour savoir si elle va bien ou pas

Je prends donc congés de Zachary et monte dans la chambre de Sally, celle-ci est allongée sur son lit et pleure à chaude larmes, elle s'en veut d'avoir agi aussi bêtement et de nous avoir mise en danger.