Viens m'attraper...

Chapitre 31

Nous quittons le bureau de père et nous nous dirigeons vers nos appartements, une fois la porte passée :

- Zachary : Mais ça va pas ! Elle veut te tuer pas te blesser, elle ne te fera pas de cadeau

- Madison : Je le sais bien mais je n'ai pas le choix, tu es à moi, je ne vais pas la laisser me pourrir la vie surtout qu'elle est éternelle

- Zachary : Et tu trouves encore le moyen de faire de l'humour ?

- Madison : Que veux-tu que je fasse ? Que je pleure ? Non je vais me battre avec toute la rage qui est accumulée en moi et tu sais combien il y en a

- Zachary : Oh oui je le sais, ce qui veut dire que tu vas au combat pour la tuer, pas pour simplement lui donner une leçon

- Madison : J'ai le droit au fait ?

- Zachary : De la tuer ? Dans les demandes de réparation en arène oui, tu ne risques pas le conseil

- Madison : Embrasse-moi mon amour ça sera peut-être la dernière fois

- Zachary : Je t'interdis de dire ça, dit-il en m'embrassant

Un baiser qui dure et qui dure est d'une douceur immense et il me tient au plus près de lui, sentir le contact de son corps me fait chavirer, j'ai besoin de faire l'amour avec lui

- Zachary : Non mon amour il faut que tu gardes tes forces, nous nous rattraperons après pour fêter ça

- Madison : Et si je ne suis plus là pour fêter quoi que ce soit

- Zachary : Je te vengerai je te le jure

On vient alors nous avertir que le combat aura lieu dans une heure dans l'arène principale

- Zachary : Arène principale, eh ben cela attire beaucoup de monde, c'est l'arène la plus grande

- Madison : Je devrais me changer, c'est dans peu de temps, dommage que je n'ai pas droit à mes armes

- Zachary : Tu te mettrais en danger toi-même

J'enfile mon pantalon noir en cuir avec la veste longue puis finalement je mets l'ensemble pantalon cuir rouge, pas de veste car cela peut servir pour une prise, limitons la casse. Je suis prête et surtout remontée à bloc. Nous nous dirigeons vers l'arène, en effet il y a beaucoup de monde, j'embrasse Zachary une dernière fois et rentre dans l'arène où se trouve Chloé et Archibald on nous explique que tous les coups sont permis mais pas d'armes jusqu'à capitulation ou jusqu'à la mort, Archibald nous demande de nous saluer puis nous le saluons et attendons qu'il sorte de l'arène, à peine fut-il dehors qu'elle attaque en essayant de me sauter dessus mais je me baisse et elle me rate je me retourne de suite et attends son attaque, je repenses au singe que disait mon père, je vais à droite quand elle va à droite et pareil pour la gauche, je vois qu'elle craque, moi je me remémore tout ce qui m'a mis en rogne ses derniers temps et le fait que je risque de perdre celui que j'aime après tout ce que j'ai fait pour l'avoir près de moi, je sens que mes yeux luisent et je lis la peur sur son visage, elle essaye de se rapprocher de moi et je glisse au sol atteignant ses jambes et la faisant tomber, telle une lionne je lui saute dessus et la maintien plaquée à terre en la tenant par la gorge

- Madison : Tu comptes aller jusqu'au bout ? La balle est dans ton camp

- Chloé : Plutôt crevée par dignité que te laisser la victoire

- Madison : Penses-tu que cela en vaut le coup ? Des hommes ce n'est pas ce qu'il manque

- Chloé : Alors va-t'en choisir un autre, dit-elle méchamment

Je sers un peu plus la pression autour de son cou, elle essaye de se dégager mais je la tiens fermement et toute ma rage se retrouve dans mes doigts et d'un coup d'ongle rapide mais efficace je lui tranche la gorge et elle balbutie des mots incompréhensifs, par respect je croise ses bras sur sa poitrine et sors de l'arène fière de moi

- Zachary : Mon amour rappelle moi de ne jamais t'énerver

- Madison : Et encore je n'étais pas si énervée que ça, j'avais pitié pour elle

- Zachary : Tu as vu en combien de temps tu à fais ça ?

- Madison : Non je n'ai pas réalisé, combien ?

- Zachary : Dix minutes, elle n'avait aucune chance

- Madison : Je voudrais aller voir ses parents s'il te plait

- Zachary : Bien sûr, viens, ils sont là

- Madison : Je voulais vous présenter mes condoléances, je ne voulais pas en arriver là

- Le père : Nous le savons c'est elle qui n'a pas voulu lâcher l'affaire

- Madison : Quand j'ai eu le dessus je lui ai dit de capituler mais elle a refusé et voulait mourir

- La mère : Nous ne vous en voulons pas, on sait qu'elle est la fautive

- Madison : Merci de votre compréhension

- Zachary : C'est beau ce que tu viens de faire

- Madison : Il me reste des choses humaines en moi, trop jeune vampire surement

- Zachary : Ne change jamais

- Madison : Tu n'as pas oublié quelque chose ? Une chose que tu me dois ?

- Zachary : T'inquiète je n'ai rien oublié, tu le mérite amplement

Nous courons jusqu'à nos appartements et nous nous jetons sur le lit, nous nous déshabillons mutuellement pressés de sentir le corps de l'un contre celui de l'autre, il me caresse longuement et arrive à me faire jouir rien qu'avec ses mains mais ne s'arrête pas là, il me couvre de baisers en me disant des mots doux puis me prend avec douceur et me mène à une deuxième jouissance beaucoup plus intense

- Madison : Et toi mon amour ?

- Zachary : Non c'était ta journée et ton cadeau de retour

- Madison : Oh t'es trop choux, je t'aime, la prochaine fois c'est moi qui s'occupe de toi et uniquement de toi

- Zachary : Vivement la prochaine, quoique la prochaine fois c'est demain puisque nous nous marions

- Madison : Ah non ! Ça compte pas c'est aussi mon mariage bouffon !

- Zachary : (rire) Tu me fais trop rire avec tes expressions à chaque fois

- Madison : Tu es prêt toi pour le mariage ?

- Zachary : Oui j'ai mon costume, je pense qu'il te plaira c'est un peu dans le style dans lequel tu t'habilles

- Madison : Chuuttt... Ne dis rien c'est une surprise, moi aussi j'ai ma robe exactement comme je la voulais, j'espère qu'elle te plaira

- Zachary : Tu es toujours belle de toute façon

- Madison : Oui mais demain je dois encore plus belle

- Zachary : Il me tarde que tu sois ma femme officiellement

- Madison : Moi aussi, sauf que ça va me faire drôle de changer de nom

- Zachary : Le mien est quand même plus simple à prononcer

Madison : Oui pour toi, moi j'y suis habitué aumien, allez, dormons un peu