-Deuxième chapitres-
Les mains tremblantes, j'appuie sur le bouton de l'interphone au nom de A***
Femme «Chkoun?»
Moi «Maïssane El***, je viens de la part de Salima»
Femme «Ah rentre»
Je pousse la porte et monte au cinquième étages. Une femme d'une soixantaine d'années m'ouvre en souriant.
Malika « Je suis la mère de Youness, tu le connais un peu ?»
Je secoue la tête.
Moi « Salima m'en a parlé.»
Malika « D'accord benthi mais il faut que tu saches que ça ne va pas être simple. Tu auras le ménage à faire, les courses et a mangé quelques fois.»
Moi « Ça me va, je m'occupe de chez moi avec ma Yemma»
Malika «Youness n'est pas simple à vivre. Il est froid et distant. Et ça c'est aggravé depuis la mort de Mehdi Allah y rahmou..»
Moi «Amine.»
Malika m'explique un tas de choses à savoir, sur son fils, ses habitudes...
Elle me dit qu'un infirmier passera chaque matin à peut-prêt et que ce ne sera pas à moi de l'aider en cas de besoin de douche ou besoins.
Heureusement.Malika «Son père l'a emmené à son cour de rééducation, il faudrait que tu l'emmène si ça tombe en fin de journée. Mais les weeks-end tu es libre.»
J'hoche la tête et je finis par accepter de prendre en charge son fils.
Mohim, je rentre chez moi sans avoir vu ce Youness.Je commence dans une semaine quant ils auront finis d'emménager son appartement Inch'Allah.
J'appréhende énormément, je ne sais pas quelle attitude vais-je adopter.
Comment il va m'accueillir, s'il sera vulgaire ou non avec moi.J'ai pas grandit avec un grand frère mais d'après ce que j'ai entendue dire ce n'est pas facile.
Je n'ai que des cousins, dont deux proches. Azzam, vingt trois ans et Abdenour vingt cinq.
C'est des perles mashAllah, Abde est dans le droit chemin Hamdulilah et Azzam un peu moins je pense.
Ils m'ont toujours traités comme une princesse mais ne s'entendent plus du tout avec Lilia depuis maintenant 3 ans, quant elle a changé en mal.Je salue ma Yemma et m'assoies sur un tabouret.
Yemma «Alors ma fille, comment ça c'est passé ?»
Moi «Bien Hamdulilah. Elle m'a fait de la peine cette femme Rahimahou Allah»
Yemma «Je ne sais pas comment je serais si sa arriverais à une de mes filles mais el Hamdoulilah son fils est en vie. Aller vient ont passent à table, ta soeur est chez sa shab.»
J'hoche la tête et commence mon repas en compagnie de ma mère.
Je lui demande quand mon père compte revenir, elle n'en sait rien.
Il part, revient, enfin le travail quoi.Une fois finis, je fais la vaisselle et part me mettre devant la télé en envoyant des messages à Ines, une amie à moi.
« Ines: Mais je vois qui s'est maintenant ce Youness, il sortait avec Sonia du bat C vers chez moi.
Moi: Sortaient? Zehma ils sont plus ensemble ?
Ines : J'sais pas wAllah mais laisse tomber le style de fille qu'elle est.
Il t'plait ou kwa?Moi: Archem Ines j'lai jamais vu, j'me renseigne juste au cas où j'la croise moi.
Ines: Ouais ouais. Bon j'vais n'hess hbiba j'suis ko😓 À demain N'challah.»
Je repose mon téléphone et me ré-concentre sur la télé.
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Je me réveille à vingt trois heures, allongée sur le canapé.
Les voies de ma mère et de Lilia ont dérangés mon sommeil.
J'ai l'impression que c'est qui criera le plus fort?Yemma « Ya Allah qu'est-ce que j'ai fais pour mérité une fille comme ça?»
Lilia « Arrête de te plaindre je sors un week end sur deux c'est pas comme-çi..»
Yemma « Tu me fais honte Ittaql Allah.»
Lilia « J'fais mes prières à l'heure vient pas m'casser la tête, arrête de juger les gens ça te rend mauvaise.»
Yemma «Tu pries mais tu fais ta kahba une fois dehors ?»
Moi «Stop c'est bon Khlass!»
Yemma « Regarde et prend exemple sur ta petite soeur !»
Lilia « Exemple sur quoi ? Être enfermé h24 et te dire oui à tout ? Ne pas avoir de vie ni d'ami. Être la risée de ma classe ?»
J'ai baissé ma tête, honteuse de voir mes yeux se brouiller de larmes.
Je ne regrette pas ma vie, j'aime ma vie. Ce qui me blesse c'est comment ma soeur me voit, celle que je protège depuis toujours, que je défend contre n'importe qui.Ma vie est pour elle insupportable.
Mais à moi elle me plait. J'aime la fille que je suis, mes actes.
Peut-être que je n'ai pas les dernières Adidas à la marque, ou bien le dernier album d'un rappeur lamentable téléchargé illégalement.
Je n'ai pas un tas d'amies hypocrites et je m'en porte bien.
J'aide ma mère, il le faut bien, ma reine m'a donné une belle éducation et m'as appris la plus belle religion mashAllah.Yemma « Tu es horrible avec ta soeur, Allah te puniras. Allez, sort, va faire ta kehjma, fais encore plus honte à notre famille. Tu m'enterre à petit feu.»
Elle part en faisant claquer la porte et moi je rattrape ma mère fatiguée.
Elle me demande ce qu'elle a bien put louper dans l'éducation de sa fille.
Elle se remet en question, chose qui n'a rien à voir.
Chacun naît avec un caractère différent. Bien ou mal.
L'éducation ne joue pas vraiment dessus.J'ai vu des femmes dans le dînes mashAllah voir leurs filles mal tourner.
Comme des femmes égaré voir leurs filles se repentir.Yemma « Je vais aller n'hess benthi. J'ai fermé la porte, si elle ne t'appelle ne lui ouvre pas. Elle se débrouille, elle va avoir vingt trois ans.»
Je ne lui dis rien et embrasse son front.
Elle me sourit et va se coucher.J'attrape ma couette et me dirige sur le canapé pour finir ma nuit.
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maïssane- chargé de lui
Roman d'amourMaïssane vingt et un ans, étudiante et à la recherche d'un emploi à mi-temps. Youness vingt trois ans, en invalidité et handicapé moteur. Deux destins, deux caractères et vies différentes. ➰