Chapitre 4

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Point de vue d'Allissia :


  Plus les heures passent pire je me sens. Plus de temps il passera dans mon corps plus il découvrira mes secrets. Des secrets que je ne dit à personne. Comme pourquoi j'évite de m'attacher au gens. Comme pourquoi j'évite les conflits et les émotion violentes. Et surtout la raison de mon absence du lycée tout les premier mardi du mois. La semaine prochaine, dans 5 jours. Ce secret que je cache depuis toujours il va le découvrir et il va me voir comme une petite chose fragile car un jour ou l'autre je retrouverais mon corps et je devrais me réhabituer à tout contrôler. Ce secret je l'ai conservé bien précieusement car je ne veux pas que les gens me regarde différemment et me traite différemment. Je ne suis pas prête à laisser Marc le découvrir mais il va le faire. Il est déjà entrer dans ma vie à cause de ce qui c'est passé et maintenant je sais que je ne pourrais jamais l'en virer. Il y a tellement de chose dans ma vie que j'aime et que je veux continuer mais je suis coincé. Lui aussi à du mettre sa vie sur pause mais il ne sait pas à quoi il s'expose en ce moment. Je devrais le prévenir je le sais. Toute les autres filles n'ont pas ce problème.

  Malheureusement il est tombé sur la mauvaise personne. J'ai pensé pouvoir garder ce secret encore quelque jours... avoir encore quelques jours ou pour lui je n'aurais été qu'une fille sans problème comme les autres ... mais il est dans mon corps et c'est mon corps le problème. On était chez lui pour discuter encore une fois de la situation et il c'est mis à paniquer. Je veux dire vraiment paniquer. J'ai tout de suite compris qu'il était trop tard. Combien de fois avais je du supporter ça ? Une centaine ? Un millier de fois ? Sa respiration c'est dangereusement accélérer. Il a placé le point contre son coeur. Je sais ce qu'il ressent. Cette pression qui ressemble à un avertissement. Qui veut dire : je vais exploser. Je m'accroupie devant lui et place mes mains sur ses épaules.

- Marc regarde moi ! Tu dois essayer de te calmer. Tu dois respirer à fond et te calmer. Je sais que ce n'est pas facile et que c'est très douloureux mais tu dois y arriver. Regarde moi dans les yeux ! Je sais que tu ne comprend pas ce qui se passe. Je vais t'expliquer mais avant tu dois te calmer et respirer profondément et doucement...voilà...ça va mieux ?

  Au départ mes explications le paniquais plus qu'il ne le calmait mais il a du voir dans mon expression que c'était important. Il qu'il DEVAIT se calmer de toute urgence. Tant qu'il ne se calme pas je ne peut rien faire de toute façon. Une fois qu'il a repris sa respiration et que son coeur, sa poitrine est moins douloureuse, il relève la tête vers moi un peu perdu et me questionne.

Qu'est ce qu'il c'est passé ?

Je rigole nerveusement.

- Je pensais que j'aurais retrouver mon corps avant que ça ne se produise mais bon...Pour faire simple disons que j'ai une malformation cardiaque. Ce que tu viens de subir m'arrive lorsque je ressens une émotion trop forte. A la naissance les médecins était plutôt optimiste et pensait que je n'aurais besoin que de médicament qui réglerait une grande partie du problème mais sans qu'il puisse l'expliquer mon état c'est peu à peu désagréger. J'ai enchaîné les séjours à l'hôpital. Puis un jour ça c'est calmé. Mon état à arrêté de s'empirer mais il ne c'est pas améliorer. Petit à petit mon médecin en est venue à la conclusion qu'il me fallait une greffe car d'un moment à l'autre mon coeur peux lâcher. Mais comme tu peux le voir j'arrive à vivre sans trop de problème ce qui fait que je ne suis pas une urgence pour le don d'organe. Tout les mois je dois faire un contrôle à l'hôpital et supporter les petits caprices de mon cœurs comme celui que tu viens de subir.

Dans le corps de l'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant