Chapitre 22

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Point de vue d'Allissia :


Après les événements qui se sont produits avec son père, Marc a refusé de rentrer chez lui ce qui se comprend. Sa mère et Baptiste sont resté à l'hotel pour quelques jours. J'ai soigné ses blessures diverses qui se résume à deux coupures profondes (joue et bras), un coquart et un hématome sur la jambe. Ce n'est plus trop douloureux heureusement. On s'est installé dans une petite routine tout les deux et le moment que je préfère est quand même le soir quand on s'endort dans les bras l'un de l'autre. J'essaye ce matin de rester le plus longtemps dans cette bulle car aujourd'hui Marc va partir chez Jesse quelque temps. Ma mère n'apprécie pas vraiment que mon petit ami et moi vivions ensemble chez elle. Lui n'est pas du même avis puisque je le sens se lever en tentant de me bouger le moins possible. J'agrippe son bras et l'oblige à rester près de moi.

- Je dois y aller Allie... je te rappel que Jesse et ton père m'attendent pour 11heure et il est... 10h30. Je suis déjà en retard.

- Non. S'il te plait !

Il me fait lâcher et se lève. En moins de 15 minutes il est habillé et tient son sac près. Il vient m'embrasser avant de partir. Espèce de méchant petit ami !


Point de vue de Marc :


Je n'ai pas réussi à être honnête avec Allissia. Sa mère et Chris m'ont demandé d'aller vivre autre part en attendant que la situation chez moi s'améliore à cause des résultat d'analyse d'Allissia. Ils dégringole de plus en plus. Comme elle le savait la solution qu'ils avait trouvé lorsqu'elle était petite n'était que temporaire. Elle a subi tellement de changement ces derniers temps que son coeur n'a pas pu continuer à contenir tout ces chamboulement. Le pire c'est que je suis en grande parti responsable. Moi, son père, Jesse. Un choc de plus pourrais la tué et ça nous en sommes tous conscient. Enfin tous sauf elle. Se serait une cause de stresse supplémentaire et donc typiquement le genre de chose qu'il faut éviter de lui dire. Jesse et moi sommes tombé d'accord sur le fait qu'il faut la ménager et donc éviter un moment de l'approcher. En notre compagnie elle a trop tendance à oublié que son corps à beaucoup plus de limite que celui des autres.


Point de vue d'Allissia :


Je commence à me sentir de plus en plus seule sans Marc. Lui et Jesse m'évite depuis 4 ou 5 jours. Je ne bouge plus de ma chambre parce que, sincèrement cette situation m'agace. En ce moment la situation est tendue avec ma mère et j'ai besoin de soutient. J'ai besoin de Marc, j'ai besoin de Jesse. Je vais dans la cuisine me chercher un petit sandwich et un verre d'eau. J'en profite pour allé chercher le courrier vu que ma mère m'a prévenue qu'elle rentrerai tard, qu'il est 19h30 et qu'elle n'est toujours pas là. Habituellement elle rentre vers 17h alors je ne suis pas habitué à rester seule. J'ouvre la boite aux lettre et suis étonné de constater que parmi tout le courrier il y a une lettre pour moi. Je pose celui de ma mère sur la table et retourne dans ma chambre. Je mange tranquillement mon sandwich puis prend la lettre. Je l'ouvre et commence à lire :

« Mademoiselle Hamilton,

Suite à votre demande d'inscription dans notre établissement nous avons le plaisir de vous annoncé qu'après avoir étudié votre dossier vous êtes accepté au sein de notre institut.

Pour finalisé votre inscription ... »

Je continue de lire toute la lettre qui parle entre autre des frais d'inscription, du lieu etc etc. Je lis l'en tête encore et encore... C'est juste l'école de photographie de mes rêves mais je n'ai jamais demandé à m'inscrire là bas. Je n'ai envoyé aucun dossier de demande d'inscription. Je suis accepté. Pourquoi ? Comment ? Tout se perd dans ma tête et je n'arrive pas à réfléchir calmement. Je sens mon coeur se serrer dangereusement et ma respiration se fait douloureuse et difficile. Je lâche mon verre qui éclate sur le sol. Non. Personne n'est chez moi. Personne ne peut m'entendre. J'attrape mon portable. J'appel la première personne sur ma liste d'appel mais je n'ai pas le temps de voir qui sait. Je m'écroule par terre et la panique augmente ce qui accélère l'emballement de mon coeur. Mon portable tombe au sol et je ne sais pas si j'aurais quelqu'un au téléphone. Je n'arrive plus à respiré. Vite. J'ai... j'ai du mal à... j'ai...

Dans le corps de l'autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant