-Tiens donc! Des visiteurs! Ou devrais-je dire des visiteuses. S'exclama Andrew en faisant un clin d'oeil aux quatre intrus. Comment va ton mari Mélaudie? Et toi Katia, tu as l'air d'avoir la patate si tu voix ce que je veux dire. Il se mit à rigoler à sa propre blague.
Katia fit mine de sourire sachant bien ce qu'il voulait dire par là. Mélaudie elle aussi avait fait semblant de rigoler ne voulant pas s'attirer les foudres de ce dernier.
-Alors Erica, question boulot ça avance? Lui demanda-t-il. Vous êtes venus voir ma femme?
Il se retourna vers sa femme en lui offrant un sourire magnifique, il se mit à ses côtés de sorte à être face à ses voisines.
-N'est-elle pas magnifique? Dit il en lui faisant un petit bisous sur la joue.
-Très! Finit par lancer Eleanor. Bon, nous allons vous laisser. À une prochaine fois Brenda.
-Ouais.
Il se dépêcha de la faire entrer et la poussa violemment contre le mur.
-Qu'est ce que tu faisais avec elles?
-Rien du tout. C'est elles qui sont venues à moi. Dit elle sèchement avant de se redresser et de se rendre dans la cuisine.
-Rien du tout? Tu te fous de moi?
-Ça a été ta journée ? Pourquoi rentre-tu si tôt aujourd'hui? Il n'est pas encore midi.
-Tu-
-Je quoi? Tu vas me dire quoi que je ne sais pas déjà sur elles? Toutes les informations que tu récoltes comme de petits trésors, je les connais déjà. Maintenant répond à mes questions!
Andrew qui était toujours dans le hall brisa le vase posé à l'entrée et se dirigea d'un pas vif et dangereux vers sa femme qui était dans la cuisine.
-Quoi, ce qui c'est passé hier ne te suffit donc pas?
-Ce matin à peine tu te mettais à genoux devant moi en t'excusant pour la veille et maintenant tu me menace? Il t'arrive quoi en fait?
-Ne me pousse pas à bout Brenda.
-Là en ce moment je sais pas pourquoi mais j'ai envie de te pousser à bout ouais. Pour voir un peu si tu pourras me frapper plus fort qu'hier et qu'il y a une semaine et que les mois d'avant et qu'il y a trois ans! Ça y est? Tu es à bout? Vas y Andrew, frappe moi!
Comme un chien qui obéit à son maître, Andrew se rapprocha de sa femme et empoigna son cou.
-Je crois que je suis devenu sadomasochiste parce que ce que tu viens je le vie tout les jours à chaque fois que je te vois: je manque d'air et c'est dommage parce que j'aime bien.
Il la relâcha, sa respiration devenait de plus en plus lourde et son rythme cardiaque accéléra lorsqu'il croisa le regarde meurtrie de sa femme. Il regretta immédiatement son geste et retrouva sa vrai personnalité.
-Tu as bien fais de couper tes cheveux.
Puis il s'en alla en mettant ses mains derrière sa nuque. Brenda le regarda partir en se demandant ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. Elle était au courant pour ses problèmes de colère mais si aujourd'hui il avait réussit à se contrôler alors peut être qu'il y avait quelques part une lueur d'espoir afin que les choses changent?